L’heure est à l’accélération de la digitalisation et la montée en puissance de l’intelligence artificielle au Maroc. Porté par une vision claire et une volonté affirmée, le Royaume trace aujourd’hui sa voie vers une transformation numérique ambitieuse. Le pays entend se positionner comme un acteur régional incontournable de l’IA. Grâce à une gouvernance modernisée, des infrastructures numériques de pointe, un capital humain qualifié et multilingue, ainsi qu’un cadre incitatif, tous les indicateurs montrent que le Maroc est prêt à franchir un nouveau cap.
Cette dynamique a été confirmée une nouvelle fois lors de l’édition 2025 du rendez-vous annuel de Dell Technologies Maroc, «Innovate with Data», qui a rassemblé le 9 décembre à Casablanca plus de 350 décideurs publics, dirigeants d’entreprises, experts IT et représentants de l’écosystème technologique national.
Prenant la parole à cette occasion, Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration (MTNRA), a réaffirmé la vision portée par l’État. «Sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc aborde la transformation numérique avec ambition et détermination. Nous évoluons dans un contexte mondial où la souveraineté numérique est devenue une exigence stratégique au croisement des enjeux économiques, sécuritaires et technologiques», a-t-elle indiqué.
La ministre a rappelé que cette ambition s’inscrivait dans le cadre de «Maroc Digital 2030», fondée sur une gouvernance modernisée, des infrastructures numériques de nouvelle génération et un capital humain hautement qualifié.
Dans ce cadre stratégique, le Maroc ne se limite pas à définir une vision : il met également en œuvre des actions concrètes pour structurer et encadrer le développement de l’intelligence artificielle.
Le MTNRA met en place aujourd’hui sa feuille de route nationale en matière d’intelligence artificielle, définissant un référentiel des données, identifiant les sujets prioritaires et encadrant l’évaluation des risques éthiques, en s’appuyant sur les recommandations de l’Unesco et l’AI Act européen.
Selon Mme Seghrouchni, cette démarche «pose les bases d’une IA souveraine, responsable et orientée vers le citoyen et la compétitivité économique». Dans cette continuité, un cadre réglementaire solide, élaboré en coordination avec la DGSN, la DGSSI, la CNDP et l’ADP, vient d’être finalisé afin de garantir une adoption «sûre, éthique, responsable et maîtrisée» du digital et de l’IA. Une Direction générale dédiée à l’intelligence artificielle verra d’ailleurs prochainement le jour, avec pour mission d’assurer la cohérence stratégique nationale, la coordination des projets et le pilotage des partenariats.
La ministre a également insisté sur le renforcement des infrastructures, faisant du cloud un pilier stratégique, avec la mise en place dès 2026 d’une architecture nationale de référence garantissant interopérabilité, sécurité et performance.
Pour illustrer l’importance de ces centres, elle a cité l’exemple de l’Institut JAZARI de Dakhla, dédié à l’intelligence artificielle et à la transition énergétique. Une institution scientifique de portée nationale et africaine dont la mission est de développer des solutions intelligentes pour la gestion énergétique, de renforcer la formation et de promouvoir la recherche appliquée, tout en plaçant l’humain et la connaissance au cœur du développement.
Comme l’a souligné la ministre, «il nous faut un écosystème vivant, actif, puissant. Et pour cela, nous devons investir dans l’innovation de différentes manières». Elle a également rappelé les efforts d’accompagnement déjà engagés, notamment lors du Gitex 2025, où 200 startups marocaines ont été mobilisées, ainsi que l’élargissement du programme avec 300 startups prévues au Gitex 2026 à Marrakech. Le Maroc avance vers une économie numérique compétitive, ouverte sur l’Afrique, capable de capter une part croissante du marché mondial et des technologies avancées.
Même son de cloche chez Nawfal Saoud, directeur général de Dell Technologies au Maroc, en Afrique de l’Ouest et dans les DOM-TOM. Il a également souligné que «le Maroc avance désormais à un rythme où l’innovation n’est plus un concept mais une réalité opérationnelle. L’IA, associée à une infrastructure de données robuste et souveraine, devient un levier direct de performance pour les entreprises. Notre engagement est clair : rendre la technologie accessible, industrialisable et sécurisée pour accompagner les transformations à grande échelle».
Cette dynamique a été confirmée une nouvelle fois lors de l’édition 2025 du rendez-vous annuel de Dell Technologies Maroc, «Innovate with Data», qui a rassemblé le 9 décembre à Casablanca plus de 350 décideurs publics, dirigeants d’entreprises, experts IT et représentants de l’écosystème technologique national.
Prenant la parole à cette occasion, Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration (MTNRA), a réaffirmé la vision portée par l’État. «Sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc aborde la transformation numérique avec ambition et détermination. Nous évoluons dans un contexte mondial où la souveraineté numérique est devenue une exigence stratégique au croisement des enjeux économiques, sécuritaires et technologiques», a-t-elle indiqué.
La ministre a rappelé que cette ambition s’inscrivait dans le cadre de «Maroc Digital 2030», fondée sur une gouvernance modernisée, des infrastructures numériques de nouvelle génération et un capital humain hautement qualifié.
Dans ce cadre stratégique, le Maroc ne se limite pas à définir une vision : il met également en œuvre des actions concrètes pour structurer et encadrer le développement de l’intelligence artificielle.
Le MTNRA met en place aujourd’hui sa feuille de route nationale en matière d’intelligence artificielle, définissant un référentiel des données, identifiant les sujets prioritaires et encadrant l’évaluation des risques éthiques, en s’appuyant sur les recommandations de l’Unesco et l’AI Act européen.
Selon Mme Seghrouchni, cette démarche «pose les bases d’une IA souveraine, responsable et orientée vers le citoyen et la compétitivité économique». Dans cette continuité, un cadre réglementaire solide, élaboré en coordination avec la DGSN, la DGSSI, la CNDP et l’ADP, vient d’être finalisé afin de garantir une adoption «sûre, éthique, responsable et maîtrisée» du digital et de l’IA. Une Direction générale dédiée à l’intelligence artificielle verra d’ailleurs prochainement le jour, avec pour mission d’assurer la cohérence stratégique nationale, la coordination des projets et le pilotage des partenariats.
La ministre a également insisté sur le renforcement des infrastructures, faisant du cloud un pilier stratégique, avec la mise en place dès 2026 d’une architecture nationale de référence garantissant interopérabilité, sécurité et performance.
JAZARI Root ouvrira ses portes en janvier à Rabat
Mais l’ingénierie technologique ne suffit pas : «l’écosystème est très, très important». C’est pourquoi le Maroc déploie un réseau national d’instituts JAZARI, centres d’excellence dédiés à l’IA. Un centre national, baptisé JAZARI Root, sera inauguré à Rabat le 12 janvier 2026, tandis que des instituts thématiques couvriront l’ensemble des régions.Pour illustrer l’importance de ces centres, elle a cité l’exemple de l’Institut JAZARI de Dakhla, dédié à l’intelligence artificielle et à la transition énergétique. Une institution scientifique de portée nationale et africaine dont la mission est de développer des solutions intelligentes pour la gestion énergétique, de renforcer la formation et de promouvoir la recherche appliquée, tout en plaçant l’humain et la connaissance au cœur du développement.
Comme l’a souligné la ministre, «il nous faut un écosystème vivant, actif, puissant. Et pour cela, nous devons investir dans l’innovation de différentes manières». Elle a également rappelé les efforts d’accompagnement déjà engagés, notamment lors du Gitex 2025, où 200 startups marocaines ont été mobilisées, ainsi que l’élargissement du programme avec 300 startups prévues au Gitex 2026 à Marrakech. Le Maroc avance vers une économie numérique compétitive, ouverte sur l’Afrique, capable de capter une part croissante du marché mondial et des technologies avancées.
Secteur privé et IA : un levier pour la compétitivité nationale
Dans le même esprit, Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a tenu à mettre l’accent sur l’engagement du secteur privé dans cette dynamique nationale. Selon lui, «le choix du Maroc est clair : nous avons décidé d’être acteurs et non pas spectateurs de cette révolution». Il rappelle que le lancement de Maroc Digital 2030 constitue une étape déterminante, en fixant un cap ambitieux : faire du numérique un moteur de croissance, de compétitivité et de souveraineté. Cette stratégie repose sur plusieurs piliers structurants, notamment la modernisation profonde de l’administration, le développement massif des startups, le renforcement de la souveraineté dans la gestion des données et un effort de formation majeur visant 100.000 talents par an. Sur l’intelligence artificielle, Chakib Alj estime que le Maroc «a une carte à jouer». Grâce à une énergie propre, abondante et compétitive, le pays peut devenir un hub régional capable d’attirer les data centers des plus grandes entreprises mondiales. «De nombreux hyperscalers s’intéressent déjà au Maroc, et je suis convaincu que plusieurs d’entre eux s’installeront ici dans les prochaines années», a-t-il affirmé.Même son de cloche chez Nawfal Saoud, directeur général de Dell Technologies au Maroc, en Afrique de l’Ouest et dans les DOM-TOM. Il a également souligné que «le Maroc avance désormais à un rythme où l’innovation n’est plus un concept mais une réalité opérationnelle. L’IA, associée à une infrastructure de données robuste et souveraine, devient un levier direct de performance pour les entreprises. Notre engagement est clair : rendre la technologie accessible, industrialisable et sécurisée pour accompagner les transformations à grande échelle».
