Les maux de l’école publique marocaine ne sont plus un secret pour personne. Identifiés à multiples reprises et objets de plusieurs réformes successives, ils persistent pourtant et confirment le constat de l’échec dans la gestion de ce secteur stratégique. Cela pousse de plus en plus de parents d’élèves à opter pour le secteur privé au détriment de leur qualité de vie, fortement impactée par les tarifs, de plus en plus élevés, pratiqués par ces écoles.
En plus des grèves qui durent depuis deux mois, cette fois ce sont les résultats de l’enquête du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) qui vient dissuader les parents d’opter pour le secteur public pour l’éducation de leurs enfants. Les résultats de l’enquête, qui s’est déroulée durant les mois d’avril et mai 2022, sont sans équivoque. «Les élèves marocains des écoles publiques ont obtenu des résultats inférieurs à la moyenne de l’OCDE, et en nette détérioration par rapport à la précédente enquête réalisée en 2018, dans les trois domaines de l’étude : 365 points en culture mathématique (contre 368 points en 2018), 365 points en culture scientifique (contre 377 points en 2018) et 339 points en compréhension de l’écrit (contre 359 points en 2018) », annonce un communiqué du ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports. Dans le Classement Pisa 2022, sur 81 pays, le Maroc est classé 71e en culture mathématique, 79e en compréhension de l’écrit, et 76e en culture scientifique, soit un recul de 9 rangs sur les deux derniers champs, précise le document du département géré par Chakib Benmoussa.
Dans son premier commentaire sur ces résultats, le ministère affirme qu’ils viennent en confirmation de tous les diagnostics nationaux et internationaux, et font de la crise des apprentissages dont souffrent les élèves du système éducatif public une problématique prioritaire à adresser, selon une approche de responsabilité, de transparence et d’urgence.
C’est cette approche qu’adopte le ministère dans le cadre de la feuille de route 2022-2026, souligne le ministère.
Mettant en avant l’expérience des écoles pionnières, qui accueillent 320.000 élèves, le ministère affirme que depuis septembre 2023, la réforme telle qu’elle est définie dans la feuille de route est en cours dans ces classes.
Le paradigme d’apprentissage des enfants a été intégralement revu, appuyé par la science et la recherche, avec une évaluation individuelle et contrôlée par des partenaires externes. «La première évaluation du niveau des élèves révèle que la majorité d’entre eux de la 2e à la 6e année du primaire affichent une amélioration sensible des taux de maîtrise dans les compétences évaluées», affirme le ministère.
L’expérimentation large des écoles pionnières sera étendue à 2.000 établissements primaires chaque année, afin de couvrir tous les établissements d’ici 2026. Quant aux établissements du secondaire, les collèges pionniers démarreront à la rentrée de septembre 2024.
À rappeler que le Maroc a participé à l’édition 2022 du programme PISA avec un échantillon de 6.867 élèves de 15 ans relevant de 177 établissements des deux cycles secondaires (collégial et qualifiant) publics, couvrant les 12 Académies régionales d’éducation et de formation.
En plus des grèves qui durent depuis deux mois, cette fois ce sont les résultats de l’enquête du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) qui vient dissuader les parents d’opter pour le secteur public pour l’éducation de leurs enfants. Les résultats de l’enquête, qui s’est déroulée durant les mois d’avril et mai 2022, sont sans équivoque. «Les élèves marocains des écoles publiques ont obtenu des résultats inférieurs à la moyenne de l’OCDE, et en nette détérioration par rapport à la précédente enquête réalisée en 2018, dans les trois domaines de l’étude : 365 points en culture mathématique (contre 368 points en 2018), 365 points en culture scientifique (contre 377 points en 2018) et 339 points en compréhension de l’écrit (contre 359 points en 2018) », annonce un communiqué du ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports. Dans le Classement Pisa 2022, sur 81 pays, le Maroc est classé 71e en culture mathématique, 79e en compréhension de l’écrit, et 76e en culture scientifique, soit un recul de 9 rangs sur les deux derniers champs, précise le document du département géré par Chakib Benmoussa.
Dans son premier commentaire sur ces résultats, le ministère affirme qu’ils viennent en confirmation de tous les diagnostics nationaux et internationaux, et font de la crise des apprentissages dont souffrent les élèves du système éducatif public une problématique prioritaire à adresser, selon une approche de responsabilité, de transparence et d’urgence.
C’est cette approche qu’adopte le ministère dans le cadre de la feuille de route 2022-2026, souligne le ministère.
Mettant en avant l’expérience des écoles pionnières, qui accueillent 320.000 élèves, le ministère affirme que depuis septembre 2023, la réforme telle qu’elle est définie dans la feuille de route est en cours dans ces classes.
Le paradigme d’apprentissage des enfants a été intégralement revu, appuyé par la science et la recherche, avec une évaluation individuelle et contrôlée par des partenaires externes. «La première évaluation du niveau des élèves révèle que la majorité d’entre eux de la 2e à la 6e année du primaire affichent une amélioration sensible des taux de maîtrise dans les compétences évaluées», affirme le ministère.
L’expérimentation large des écoles pionnières sera étendue à 2.000 établissements primaires chaque année, afin de couvrir tous les établissements d’ici 2026. Quant aux établissements du secondaire, les collèges pionniers démarreront à la rentrée de septembre 2024.
À rappeler que le Maroc a participé à l’édition 2022 du programme PISA avec un échantillon de 6.867 élèves de 15 ans relevant de 177 établissements des deux cycles secondaires (collégial et qualifiant) publics, couvrant les 12 Académies régionales d’éducation et de formation.