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Enseignants suspendus : sit-in ce dimanche pour clore le dossier avant la fin de l'année scolaire

Le secteur de l’éducation nationale est en proie à de nouvelles tensions. La Coordination nationale de l’enseignement a appelé, à la veille de la clôture de l’année scolaire, à l’organisation d’un sit-in national, dimanche prochain, devant le Parlement. Son objectif : parvenir à une levée des sanctions prises à l’encontre des enseignants suspendus et leur réintégration dans leurs fonctions sans aucune restriction ni condition.

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Le dossier des enseignants suspendus n’est pas près d’être clos. En effet, à quelques jours de la clôture de l’année scolaire, la coordination nationale de l’enseignement a décidé de hausser le ton en appelant à l’organisation d’un sit-in national devant le Parlement dimanche prochain pour appeler à la réintégration des enseignants suspendus dans leurs fonctions sans aucune restriction ni condition.



Dans un communiqué publié dimanche, la coordination nationale du secteur de l’éducation, regroupant la coordination unifiée des enseignants et des cadres de soutien, la coordination nationale de l’éducation, ainsi que la coordination nationale des enseignants du secondaire qualifiant, a appelé le département de tutelle à annuler toutes les sanctions prises à l’encontre des enseignants ayant participé aux manifestations, notamment les grèves ayant marqué cette année scolaire. Le même groupement syndical a sollicité le ministre de l’Éducation nationale afin d’assainir la situation financière et administrative des enseignants suspendus, ainsi que pour régler tous les dossiers collectifs restés en suspens et la mise en œuvre de toutes les dispositions prévues dans le cadre des accords ratifiés.

Le groupement syndical a par ailleurs tenu le ministre de l'Éducation nationale pour responsable de «l'attitude de laisser-aller adoptée de manière intentionnelle en ce qui concerne le dossier des enseignants suspendus». Une démarche qui risque selon la même organisation de «provoquer de nouvelles tensions et de prolonger l’état de congestion continue que connaît le secteur éducatif», appelant à «la clôture définitive du dossier des suspensions».
L’Organisation syndicale – à l’origine des différentes protestations et grèves ayant paralysé le secteur pendant plus de trois mois – a vivement critiqué l’approche adoptée par le département de tutelle dans la gestion de ce dossier, accusant le ministère de vouloir «se venger de manière flagrante et injuste des enseignants suspendus, en tardant à régler leurs dossiers et en les prenant en otage depuis près de sept mois, à des fins de représailles qui auront inévitablement des répercussions désastreuses sur l'école publique», lit-on dans le communiqué.

Menaçant ainsi de recourir à l’escalade, la coordination a ainsi annoncé sa disposition à mettre en place un nouveau programme de protestation pour cet été sous le signe «pas de vacances avec le maintien de la suspension des enseignants», exprimant «son inquiétude face à la persistance de cette situation tendue». S’adressant par ailleurs au Chef du gouvernement, l’organisation syndicale a appelé ce dernier à intervenir afin de résoudre ce dossier qui porte atteinte à l’image de l'école publique et à l'État de droit, saluant par la même occasion la solidarité des professeurs en exercice et des retraités avec les enseignants suspendus. Enfin, la coordination a appelé les différents acteurs syndicaux, politiques et défenseurs des droits de l'Homme à assumer leurs responsabilités et à contribuer à clore définitivement le dossier des enseignants suspendus.
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