Le gouvernement a annoncé l’élaboration d'un schéma directeur à l’horizon 2035, destiné à transformer l’enseignement supérieur privé. Ce plan vise à établir des critères précis pour la création de nouveaux établissements, la définition des filières de formation et la fixation des priorités de la recherche scientifique, en tenant compte des spécificités économiques, sociales et environnementales des régions du Royaume.
Ces précisions ont été dévoilées dans le cadre de la réponse du ministère de tutelle suite aux remarques et critiques formulées par la Cour des Comptes dans son dernier rapport. La cour avait en effet dénoncé l’absence d’une vision claire et d’objectifs mesurables dans le secteur de l’enseignement supérieur privé. Ce schéma permettra d’orienter la création d’établissements publics et privés, tout en assurant une meilleure coordination et complémentarité au sein du système éducatif, indique le gouvernement.
Le gouvernement envisage également de transformer l’Agence nationale d’évaluation et de garantie de la qualité de l’enseignement supérieur en une institution à compétences élargies. Par ailleurs, des projets de textes législatifs sont en cours de finalisation pour :
Le gouvernement prévoit par ailleurs des mesures strictes contre les établissements privés ne respectant pas les normes en vigueur. Les licences des institutions fermées ou inactives depuis deux ans ont déjà été retirées.
A noter également que le gouvernement reconnaît les difficultés liées à la surveillance des examens dans le privé, en raison du manque de ressources humaines et de l’absence de représentations régionales. Une attention particulière sera portée à renforcer le rôle de l’Agence nationale pour garantir une évaluation rigoureuse et une supervision efficace des établissements privés.
Avec ce nouveau schéma, le Maroc ambitionne de redéfinir son système d’enseignement supérieur pour répondre aux nouveaux défis tout en assurant une meilleure cohérence entre les secteurs public et privé. «Une réflexion positive prenant en considération l’intérêt de toutes les composantes régionales et nationales ainsi que l’intérêt général sera engagée sur l’ensemble des réalisations accomplies depuis l’adoption de la loi 01.00 relative à l’organisation de l’enseignement supérieur», avait relevé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Azzedine El Midaoui.
Ces précisions ont été dévoilées dans le cadre de la réponse du ministère de tutelle suite aux remarques et critiques formulées par la Cour des Comptes dans son dernier rapport. La cour avait en effet dénoncé l’absence d’une vision claire et d’objectifs mesurables dans le secteur de l’enseignement supérieur privé. Ce schéma permettra d’orienter la création d’établissements publics et privés, tout en assurant une meilleure coordination et complémentarité au sein du système éducatif, indique le gouvernement.
Harmonisation entre établissements publics et privés
Le gouvernement souligne que les réformes stratégiques incluront toutes les composantes du système éducatif, publiques et privées, avec une attention particulière portée aux standards de qualité. Et de préciser que des cahiers des charges pédagogiques nationaux ont été validés pour les établissements privés, couvrant tous les cycles d’études. Les réformes incluront également la mise en œuvre des nouveaux systèmes pédagogiques pour les licences et les doctorats, dès cette année universitaire.Le gouvernement envisage également de transformer l’Agence nationale d’évaluation et de garantie de la qualité de l’enseignement supérieur en une institution à compétences élargies. Par ailleurs, des projets de textes législatifs sont en cours de finalisation pour :
- Réviser les procédures de licence, d’accréditation et de reconnaissance des diplômes.
- Encadrer les frais d’inscription et les services des établissements privés.
- Imposer des contributions des établissements privés pour des services gratuits destinés aux familles démunies et aux personnes en situation de handicap.
Le gouvernement prévoit par ailleurs des mesures strictes contre les établissements privés ne respectant pas les normes en vigueur. Les licences des institutions fermées ou inactives depuis deux ans ont déjà été retirées.
A noter également que le gouvernement reconnaît les difficultés liées à la surveillance des examens dans le privé, en raison du manque de ressources humaines et de l’absence de représentations régionales. Une attention particulière sera portée à renforcer le rôle de l’Agence nationale pour garantir une évaluation rigoureuse et une supervision efficace des établissements privés.
Avec ce nouveau schéma, le Maroc ambitionne de redéfinir son système d’enseignement supérieur pour répondre aux nouveaux défis tout en assurant une meilleure cohérence entre les secteurs public et privé. «Une réflexion positive prenant en considération l’intérêt de toutes les composantes régionales et nationales ainsi que l’intérêt général sera engagée sur l’ensemble des réalisations accomplies depuis l’adoption de la loi 01.00 relative à l’organisation de l’enseignement supérieur», avait relevé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Azzedine El Midaoui.