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Étudiants en médecine : le scénario de l’année blanche désormais inévitable

Pas de nouvelles avancées dans le dossier des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie. La dernière réunion, tenue vendredi dernier, entre la Commission nationale des étudiants et les deux ministres de tutelle ainsi que le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, n’a finalement abouti à aucun compromis. Le gouvernement a refusé de satisfaire la principale revendication des futurs médecins, à savoir le maintien de la septième année de formation comme une année basique et non facultative. Le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé par ailleurs sa décision de maintenir les examens du deuxième semestre à la même date. Ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire des étudiants qui ont décidé de boycotter ces échéances prévues à partir de demain.

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Le scénario de l’année blanche se précise désormais pour les étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie. En effet, la dernière réunion tenue vendredi dernier entre les membres de la Commission nationale (instance représentant les étudiants) et le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb et le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Mustapha Baïtas, en présence des doyens des Facultés, n’a finalement abouti à aucun accord.



Par ailleurs M. Miraoui a annoncé sa décision de maintenir les examens du deuxième semestre à la date fixée initialement, à savoir ce mercredi, et ce malgré l’appel au report de ces échéances. Des examens qui seront donc boycottés par les étudiants, en l’absence d’un consensus autour de leurs principales doléances, et à la tête desquelles vient l’annulation de décision de suppression de la septième année ou de son maintien à titre facultatif, comme le souligne une étudiante en médecine qui a préféré garder l’anonymat. «Nous espérions que cette réunion soit fructueuse, d’autant plus que certains points ayant trait aux indemnités ont été validés par le gouvernement. Mais il n’en a rien été. Même les étudiants en pharmacie qui avaient accepté une grande partie des propositions formulées par le gouvernement se sont vu refuser la demande de signature d’un procès-verbal», souligne la même source.

Il convient de souligner que cette réunion a connu l’examen de plusieurs points ayant trait à la formation. Ainsi, en ce qui concerne les stages, le gouvernement s’est engagé à promulguer deux décrets. Le premier portant sur la mise en place de commissions régionales pour garantir la coordination de la formation. Quant au deuxième, il porte sur les encadrants des stages de formation.



S’agissant des stages complémentaires facultatifs prévus au cours de la septième année, le gouvernement a proposé que ces stages durent entre trois mois et un an. Ainsi au cours de ces formations, l’étudiant pourra bénéficier du même montant d’indemnité que celui prévu pour les étudiants de la sixième année dans la nouvelle organisation, à savoir 2.400 DH par mois. Le gouvernement a fixé par ailleurs les montants de l’indemnité pour les étudiants en troisième, quatrième et cinquième années en médecine à 1.200 DH. Un montant qui correspond également aux indemnités accordées aux étudiants poursuivant leur formation en quatrième et cinquième années de pharmacie.

Pour ce qui est des sanctions prises à l’encontre de plus de 66 étudiants, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est engagé à examiner ces mesures disciplinaires et à statuer sur le sort de ces étudiants, mais à condition que les étudiants acceptent de passer les examens prévus le 26 juin. Enfin, l’Exécutif a proposé de reporter la mise en œuvre de la nouvelle formule de formation médicale pour la future rentrée universitaire.
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