Depuis plus de six mois, les étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie sont en grève. Leur principale revendication porte sur l’amélioration de leurs conditions de formation et de stages hospitaliers, ainsi que sur la durée de formation. Celle-ci a été ramenée à six au lieu de sept ans, chose qu’ils contestent vivement au motif qu’elle impacterait leur cursus académique. Pour ces étudiants, futurs professionnels de la santé, les conditions de formation ne répondent pas aux exigences de leur future carrière.
De leur côté, les deux ministères de tutelle, Santé et Enseignement supérieur, campent sur leur position, ce qui fait perdurer le blocage. Mais une lueur d’espoir se profile à l’horizon depuis la dernière réunion du Chef du gouvernement avec les présidents des Facultés de médecine et ses déclarations qui vont dans le sens de l’apaisement et du dialogue. C’est en tout cas ce que pense Moulay Saïd Afif, président de la Société marocaine des sciences médicales et président de la Fédération nationale de la santé. Pour lui, ces évolutions laissent entrevoir le bout du tunnel. Invité de «L’Info en Face», il a souligné le 5 juin dernier que les réunions intensives entre les représentants des étudiants, les doyens des Facultés de médecine, les ministres de tutelle et le Chef du gouvernement étaient de bon augure et permettraient de trouver un compromis acceptable pour toutes les parties concernées.
Moulay Saïd Afif estime en effet que des signaux positifs émanent des négociations, affirmant que le gouvernement est déterminé à résoudre cette crise, conscient qu’il est de l’importance de ces étudiants en tant médecins et pharmaciens de demain dans l’aboutissement de la réforme du système de santé en cours. «Ces étudiants sont nos enfants, les médecins de demain. Nous devons assurer une solution qui soit bénéfique pour tous», a-t-il déclaré, rappelant que le Projet Royal de couverture sanitaire universelle nécessite d’augmenter le nombre des professionnels de la santé. «Avec un besoin estimé à 35.000 médecins pour seulement 28.000 actuellement en exercice, il est essentiel d’assurer une bonne formation aux futurs médecins et de les retenir au Maroc. C’est un enjeu stratégique !» alerte-t-il.
Le président de la Société marocaine des sciences médicales pense toutefois que le principal point de blocage reste la réduction de la durée du cursus de formation. Le gouvernement entend bien maintenir cette réduction, a-t-il indiqué, précisant qu’il se doit également de répondre aux attentes des étudiants et rester à leur écoute s’agissant des craintes qu’ils ont exprimées concernant la qualité de leur formation pratique. «Les stages sont importants pour la formation des futurs médecins. L’amélioration de leur qualité est un des aspects cruciaux pour les étudiants.»
De leur côté, les deux ministères de tutelle, Santé et Enseignement supérieur, campent sur leur position, ce qui fait perdurer le blocage. Mais une lueur d’espoir se profile à l’horizon depuis la dernière réunion du Chef du gouvernement avec les présidents des Facultés de médecine et ses déclarations qui vont dans le sens de l’apaisement et du dialogue. C’est en tout cas ce que pense Moulay Saïd Afif, président de la Société marocaine des sciences médicales et président de la Fédération nationale de la santé. Pour lui, ces évolutions laissent entrevoir le bout du tunnel. Invité de «L’Info en Face», il a souligné le 5 juin dernier que les réunions intensives entre les représentants des étudiants, les doyens des Facultés de médecine, les ministres de tutelle et le Chef du gouvernement étaient de bon augure et permettraient de trouver un compromis acceptable pour toutes les parties concernées.
Moulay Saïd Afif estime en effet que des signaux positifs émanent des négociations, affirmant que le gouvernement est déterminé à résoudre cette crise, conscient qu’il est de l’importance de ces étudiants en tant médecins et pharmaciens de demain dans l’aboutissement de la réforme du système de santé en cours. «Ces étudiants sont nos enfants, les médecins de demain. Nous devons assurer une solution qui soit bénéfique pour tous», a-t-il déclaré, rappelant que le Projet Royal de couverture sanitaire universelle nécessite d’augmenter le nombre des professionnels de la santé. «Avec un besoin estimé à 35.000 médecins pour seulement 28.000 actuellement en exercice, il est essentiel d’assurer une bonne formation aux futurs médecins et de les retenir au Maroc. C’est un enjeu stratégique !» alerte-t-il.
Le président de la Société marocaine des sciences médicales pense toutefois que le principal point de blocage reste la réduction de la durée du cursus de formation. Le gouvernement entend bien maintenir cette réduction, a-t-il indiqué, précisant qu’il se doit également de répondre aux attentes des étudiants et rester à leur écoute s’agissant des craintes qu’ils ont exprimées concernant la qualité de leur formation pratique. «Les stages sont importants pour la formation des futurs médecins. L’amélioration de leur qualité est un des aspects cruciaux pour les étudiants.»