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Alors que le pays se projette à l’horizon 2030, il ne s'agit pas uniquement de réaliser des projets d'infrastructure emblématiques ou de dynamiser le secteur touristique, mais aussi de cultiver un écosystème créatif capable de stimuler l’innovation et la croissance économique. Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication et membre de la direction collégiale du Parti authenticité et modernité (PAM), Mehdi Bensaïd, qui était l’invité de l’Info en Face lundi 2 septembre, a mis l’accent sur la vision 2030 qui ne se limite pas à promouvoir le sport ou encore l’hôtellerie, mais vise aussi à investir dans des secteurs créatifs comme le e-sport et le gaming. Selon M. Bensaïd, ces industries créatives et culturelles représentent une opportunité significative pour la croissance économique et la création d'emplois, en particulier pour les jeunes.
Une vision pour 2030 axée sur la création d’emplois dans les ICC
M. Bensaïd a exprimé son optimisme quant à la capacité des ICC à générer des emplois. En effet, ces secteurs sont souvent associés à une création d'emplois rapide et diversifiée, allant des métiers du design et du développement de jeux aux rôles techniques tels que les ingénieurs et les codeurs. Le ministre note, dans ce sens, qu'«entre 5.000 et 10.000 emplois vont être créés dans l'industrie du jeu d'ici 2030, avec un impact économique prévu de 5 milliards de dirhams». Il souligne également que «ces emplois sont souvent à haute valeur ajoutée, nécessitant des compétences spécialisées et contribuant ainsi à une économie plus dynamique».
Le ministre a également identifié le cinéma comme un secteur prometteur capable de générer des emplois et de nouvelles opportunités économiques. Avec l'ouverture de nouvelles salles de cinéma et l'investissement dans la production cinématographique, le Maroc ambitionne de doubler sa production de films et d’améliorer la qualité de ces derniers pour répondre aux critères internationaux, a-t-il souligné. «Nous avons davantage d’écoles de cinéma aujourd’hui au Maroc, et ces jeunes doivent avoir des opportunités nouvelles», a affirmé le ministre.
Le ministre a également identifié le cinéma comme un secteur prometteur capable de générer des emplois et de nouvelles opportunités économiques. Avec l'ouverture de nouvelles salles de cinéma et l'investissement dans la production cinématographique, le Maroc ambitionne de doubler sa production de films et d’améliorer la qualité de ces derniers pour répondre aux critères internationaux, a-t-il souligné. «Nous avons davantage d’écoles de cinéma aujourd’hui au Maroc, et ces jeunes doivent avoir des opportunités nouvelles», a affirmé le ministre.
Intégration des ICC dans la nouvelle Charte de l'investissement
Une avancée significative dans le soutien aux ICC est leur intégration dans la nouvelle Charte de l'investissement. Cet ajout permet d’attirer non seulement des investissements nationaux, mais également des investissements directs étrangers (IDE). Comme l'a expliqué le ministre, cette charte vise à créer un écosystème favorable pour le développement des ICC, en mettant en place des mécanismes financiers qui facilitent l’accès des jeunes créateurs à des financements bancaires. «La culture va en profiter aussi, avec la capacité d’attirer les IDE et de créer des champions marocains dans ces secteurs», a-t-il ajouté, notant qu’«un partenariat a été créé avec deux banques aujourd'hui pour aider les startups dans des domaines précis à avoir de l'investissement».
L'industrie des jeux vidéo : un secteur porteur
En parallèle, l'industrie des jeux vidéo est également identifiée comme un domaine à fort potentiel. Le ministre a évoqué les discussions en cours avec de grands éditeurs internationaux pour attirer des investissements dans ce secteur. «Nous avons commencé à développer des partenariats intéressants, nous venons de signer un accord qui concerne le cinéma et l’industrie des jeux vidéo, car nous considérons que ce sont les deux industries les plus porteuses aujourd’hui», a-t-il déclaré.
Les ICC, une réponse aux défis sociaux
L'accent mis sur les ICC ne se limite pas à des objectifs économiques. M. Bensaïd a également souligné «l'importance de ces industries dans le cadre des politiques de jeunesse». À son arrivée au ministère de la Jeunesse, le ministre a fait un constat préoccupant : près de 200 maisons de jeunes à travers le Maroc étaient fermées. Ces maisons de jeunes, qui devraient être des lieux de rencontre, d'apprentissage et de développement personnel, étaient laissées à l'abandon, privant ainsi des milliers de jeunes Marocains d'opportunités précieuses pour leur épanouissement, a-t-il déploré.
Face à ce défi, M. Bensaïd a indiqué que le gouvernement avait fait de la réhabilitation des maisons de jeunes une priorité. Grâce à des partenariats stratégiques, notamment avec des ONG locales reconnues pour leur sérieux et leur engagement, ainsi qu'avec d'autres départements tels que l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), de nombreuses maisons de jeunes ont pu rouvrir leurs portes. «Quand je suis arrivé au ministère, il y avait plus de 200 maisons de jeunes qui étaient fermées. Aujourd'hui, hamdoulillah, nous ne sommes plus qu'à 45 ou 55 fermées. Notre objectif est qu'en 2025, plus aucune maison de jeunes ne demeure fermée», a-t-il déclaré.
En réactivant les maisons de jeunes et en réorientant les formations pour répondre aux besoins du marché du travail, le ministère cherche à répondre à la problématique du chômage, particulièrement élevé parmi les jeunes. Le ministre a affirmé, dans ce sens, que le développement des ICC au Maroc est un engagement à long terme, soutenu par des efforts concertés entre différents départements et acteurs du secteur. Il a insisté sur le fait que la réussite de cette stratégie dépendra de la capacité à attirer des investissements étrangers et à créer un écosystème favorable à la croissance des industries créatives.
Face à ce défi, M. Bensaïd a indiqué que le gouvernement avait fait de la réhabilitation des maisons de jeunes une priorité. Grâce à des partenariats stratégiques, notamment avec des ONG locales reconnues pour leur sérieux et leur engagement, ainsi qu'avec d'autres départements tels que l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), de nombreuses maisons de jeunes ont pu rouvrir leurs portes. «Quand je suis arrivé au ministère, il y avait plus de 200 maisons de jeunes qui étaient fermées. Aujourd'hui, hamdoulillah, nous ne sommes plus qu'à 45 ou 55 fermées. Notre objectif est qu'en 2025, plus aucune maison de jeunes ne demeure fermée», a-t-il déclaré.
En réactivant les maisons de jeunes et en réorientant les formations pour répondre aux besoins du marché du travail, le ministère cherche à répondre à la problématique du chômage, particulièrement élevé parmi les jeunes. Le ministre a affirmé, dans ce sens, que le développement des ICC au Maroc est un engagement à long terme, soutenu par des efforts concertés entre différents départements et acteurs du secteur. Il a insisté sur le fait que la réussite de cette stratégie dépendra de la capacité à attirer des investissements étrangers et à créer un écosystème favorable à la croissance des industries créatives.
