Contre toute attente, les étudiants en médecine et en médecine dentaire ont rejeté, mercredi soir, la proposition du gouvernement transmise par le Médiateur du Royaume, prolongeant ainsi une grève qui dure depuis 11 mois. De nouveau l’incertitude plane sur le sort de ce mouvement de contestation qui compromet l’avenir de milliers de jeunes ayant choisi de faire des études de médecine. Pourtant, l’offre gouvernementale était plutôt raisonnable et devait permettre aux deux parties de sauver la face. Elle consistait, pour rappel, ne pas appliquer la réforme avec effet rétroactif. Autrement dit, seuls les nouveaux étudiants seraient concernés par les changements proposés.
Selon une source proche du dossier, le vote s’est déroulé en présentiel, par le biais d’urnes installées dans les différentes Facultés de médecine du pays. Si aucun communiqué officiel n’a encore été publié par la Commission nationale des étudiants en médecine à ce sujet, la tension est palpable dans le mouvement qui serait en train de vivre ses premières fissures : alors que certains étudiants appellent à reprendre les cours et menacent de rompre le boycott, d’autres, notamment parmi les étudiants de première année, militent fermement pour la poursuite des grèves.
Face à ces divisions croissantes, la Commission nationale a décidé d’organiser un second vote. Ce suffrage intervient sur fond de polémique au sujet des résultats de mercredi, des résultats qui indiquent qu’environ 55% des étudiants auraient rejeté l’offre gouvernementale, selon nos sources. Or les étudiants favorables à cette offre contestent le verdict des urnes, estimant qu’il est temps d’aborder cette crise avec davantage de flexibilité. Ils envisagent donc de mettre un terme au boycott de manière unilatérale, tout en pressant la Commission de valider l’accord proposé par le gouvernement.
Selon une source proche du dossier, le vote s’est déroulé en présentiel, par le biais d’urnes installées dans les différentes Facultés de médecine du pays. Si aucun communiqué officiel n’a encore été publié par la Commission nationale des étudiants en médecine à ce sujet, la tension est palpable dans le mouvement qui serait en train de vivre ses premières fissures : alors que certains étudiants appellent à reprendre les cours et menacent de rompre le boycott, d’autres, notamment parmi les étudiants de première année, militent fermement pour la poursuite des grèves.
Face à ces divisions croissantes, la Commission nationale a décidé d’organiser un second vote. Ce suffrage intervient sur fond de polémique au sujet des résultats de mercredi, des résultats qui indiquent qu’environ 55% des étudiants auraient rejeté l’offre gouvernementale, selon nos sources. Or les étudiants favorables à cette offre contestent le verdict des urnes, estimant qu’il est temps d’aborder cette crise avec davantage de flexibilité. Ils envisagent donc de mettre un terme au boycott de manière unilatérale, tout en pressant la Commission de valider l’accord proposé par le gouvernement.