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Grève des greffiers : les tribunaux tourneront au ralenti pendant 6 jours

La saison estivale s’annonce chaude en protestations. Ainsi, après la santé, les mouvements de protestation se sont élargis pour toucher la justice. La Fédération nationale du secteur, affiliée à l'Union nationale du travail au Maroc, vient d’annoncer une série de grèves qui démarrent aujourd’hui. Annoncées du 16 au 18 et du 23 au 25 juillet, ces grèves interviennent en protestation contre le retard accusé dans la mise en œuvre de l’accord de mai 2023 avec le ministère de la Justice et qui prévoit notamment une réforme de l’Ordre des greffiers.

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Après la santé, c’est le secteur de la justice qui sera paralysé pendant six jours durant ces deux semaines. En effet, la Fédération nationale du secteur de la justice, affiliée à l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), a annoncé l’organisation d’une grève nationale ces mardi, mercredi et jeudi.

>> Lire aussi : Accord pour l'amendement du statut particulier des secrétaires-greffiers

Un débrayage qui sera suivi d’un autre les 23, 24 et 25 juillet prochains. Dans un communiqué publié à cette occasion, le syndicat indique que ces protestations interviennent en réponse à l’indifférence du gouvernement face aux appels répétitifs à la réforme du statut de l’ordre des greffiers.

La formation syndicale qui a déploré le laisser-aller du gouvernement, qui tarde à mettre en œuvre la réforme du statut des greffiers, a appelé le Chef du gouvernement à revoir son approche et à lever le blocage entravant la mise en œuvre des amendements relatifs au statut, comme cela a été convenu avec le ministère de la Justice en mai 2023, tout en mettant en garde contre les éventuelles répercussions des manifestations en cours sur le secteur.

«Cette grève intervient en réponse au mépris du Chef du gouvernement, qui ne fait aucun cas des revendications des fonctionnaires du secteur, qui ont été réitérées par les conseillers lors de la séance mensuelle réservée aux questions de politique générale. La Fédération tient par ailleurs à dénoncer l’approche adoptée par le gouvernement dans le traitement des protestations», souligne un membre du syndicat qui a préféré garder l’anonymat. Il a, dans ce sens, appelé l’Exécutif à «favoriser le dialogue dans la gestion des tensions et des mouvements de protestation organisées dans le seul but de défendre les revendications légitimes des fonctionnaires».

Par ailleurs, le Syndicat a menacé de recourir à d’autres formes de protestation, parallèlement à l’élaboration d’un nouveau programme de grèves pour le mois d’août prochain, tout en tenant le Chef du gouvernement pour responsable des répercussions désastreuses que cette situation de paralysie pourrait avoir sur les justiciables, notamment les Marocains résidant à l'étranger.
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