Le deuxième round de dialogue qui s’est tenu ce lundi à Rabat entre les représentants de la commission ministérielle tripartite et les quatre syndicats les plus représentatifs pour examiner la modification du statut unifié a permis d’enregistrer des avancées notables de nature à favoriser une sortie imminente de la crise qui paralyse le secteur de l’enseignement depuis des semaines.
Ainsi, la principales avancée – qui constitue un acquis majeur pour les syndicats – est sans conteste la décision d’appliquer le nouveau statut à tous les fonctionnaires du ministère sans exception, qu’il s’agisse de ceux recrutés dans le cadre du statut général de la fonction publique ou de ceux recrutés conformément aux dispositions de la loi 07-00 portant création des AREF.
Ainsi, la principales avancée – qui constitue un acquis majeur pour les syndicats – est sans conteste la décision d’appliquer le nouveau statut à tous les fonctionnaires du ministère sans exception, qu’il s’agisse de ceux recrutés dans le cadre du statut général de la fonction publique ou de ceux recrutés conformément aux dispositions de la loi 07-00 portant création des AREF.
Le gouvernement a donc accepté de supprimer toute référence au recrutement régional des enseignants stipulé dans les articles 1 et 2 du statut unifié. Le terme «fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale» remplacera désormais le terme «ressources humaines». D’après une source syndicale ayant pris part à la réunion, il sera en outre question d’harmoniser le texte avec les dispositions du statut de la fonction publique afin que ces enseignants bénéficient de tous les avantages conférés aux fonctionnaires de l’État, une information que confirme un communiqué du ministère rendu public en fin de journée.
Autre point longtemps défendu par les enseignants des Académies régionales et qui vient de faire l’objet d’un accord : l’intégration des enseignants du collège dans le même grade que celui des enseignants du secondaire qualifiant. Il faut entendre par cela la suppression pure et simple du cadre «enseignant de l’enseignement secondaire» du statut unifié. Cette décision sera appliquée avec effet rétroactif puisque tous les enseignants du secondaire recrutés depuis 2016 bénéficieront des mêmes avantages que les enseignant du secondaire qualifiant. Dans le même ordre d’idées, il a été prévu également d’organiser dorénavant un concours de recrutement pour chaque cycle séparément, à savoir le primaire, le secondaire et le secondaire qualifiant dans le but de garantir plus d’équité dans le recrutement.
Par ailleurs, la réunion du lundi a été consacrée à la révision de certains termes de l’accord ratifié le 10 décembre dernier, notamment le dossier des enseignants de la cellule 10.
En effet, les centrales syndicales les plus représentatives ont exigé de faire bénéficier d’autres catégories d’enseignants ayant été exclus dans l’accord précédent des avantages prévus dans le nouvel accord.
Les deux parties sont parvenues à un accord sur d’autres points de divergence, notamment ceux liés à la définition précise des tâches des enseignants et le nombre d’heures de travail hebdomadaire qu’ils doivent honorer. À ce titre, il a été convenu que la mission des enseignants se limite aux tâches de l’enseignement, de l’éducation et de l’évaluation, en plus de la participation aux examens. Il a été convenu en outre de maintenir inchangé le nombre d’heures de travail hebdomadaire actuellement en vigueur et de se mettre d’accord sur le nombre d’heures de travail pour les cadres du corps de l'appui pédagogique et social. S’agissant du nouveau statut unifié, les deux parties se sont mises d’accord pour de faire en sorte qu’il soit adopté dans un délai ne dépassant pas quelques jours.
Par ailleurs, la réunion du lundi a été consacrée à la révision de certains termes de l’accord ratifié le 10 décembre dernier, notamment le dossier des enseignants de la cellule 10.
En effet, les centrales syndicales les plus représentatives ont exigé de faire bénéficier d’autres catégories d’enseignants ayant été exclus dans l’accord précédent des avantages prévus dans le nouvel accord.
Les deux parties sont parvenues à un accord sur d’autres points de divergence, notamment ceux liés à la définition précise des tâches des enseignants et le nombre d’heures de travail hebdomadaire qu’ils doivent honorer. À ce titre, il a été convenu que la mission des enseignants se limite aux tâches de l’enseignement, de l’éducation et de l’évaluation, en plus de la participation aux examens. Il a été convenu en outre de maintenir inchangé le nombre d’heures de travail hebdomadaire actuellement en vigueur et de se mettre d’accord sur le nombre d’heures de travail pour les cadres du corps de l'appui pédagogique et social. S’agissant du nouveau statut unifié, les deux parties se sont mises d’accord pour de faire en sorte qu’il soit adopté dans un délai ne dépassant pas quelques jours.