«Associer les acteurs syndicaux actifs sur le terrain au dialogue». C’est la revendication centrale des manifestations contre le nouveau statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale. En effet, malgré le gel du décret controversé, les organisations syndicales persistent dans leur mouvement de débrayage et de protestation, exigeant l’inclusion des acteurs syndicaux sur le terrain dans les pourparlers.
La Fédération nationale de l’enseignement (FNE-Tendance démocratique), l’un des syndicats les plus représentatifs, aux côtés de la «Coordination nationale du secteur de l’éducation», communément appelée «tansikiyat», maintiennent leur appel à la grève.
Les manifestants décrient l’exclusion de leurs représentants, considérés comme «les véritables porte-parole de la communauté éducative». Ils expriment leur étonnement face à la décision du gouvernement de marginaliser les entités qui ont déjà été en grève pendant deux mois, tout en invitant des syndicats qu’ils estiment partie intégrante du problème», a déclaré Abdellah Ghmimat.
Le syndicat et les Coordinations dénoncent le dialogue actuel entre le gouvernement et les quatre syndicats les plus représentatifs, considérant cette tentative comme futile, dépourvue de volonté réelle de résoudre le problème. Dans des termes cinglants, le secrétaire général de la FNE accuse le gouvernement de se contenter de promesses et d’un discours creux. «Ce dont nous avons besoin, ce sont des propositions concrètes assorties d’un budget, ainsi que le remboursement des retenues effectuées sur les salaires des enseignants. Nous demandons l’ouverture d’un dialogue sérieux, impliquant les véritables représentants du corps enseignant», affirme notre interlocuteur, soulignant que la grève se poursuivra.
La Fédération nationale de l’enseignement (FNE-Tendance démocratique), l’un des syndicats les plus représentatifs, aux côtés de la «Coordination nationale du secteur de l’éducation», communément appelée «tansikiyat», maintiennent leur appel à la grève.
Manifestations et marches de protestation des enseignants dans plusieurs villes
La coordination, y compris la FNE, a lancé un débrayage le 5 décembre qui se poursuit les 6, 7 et 8 décembre. Cette action sera accompagnée de marches de protestation prévues à Fès, Tanger et Marrakech le 6 décembre, suivies dans les prochains jours par une manifestation centrale, dont le lieu et la forme seront ultérieurement décidés, selon les explications de Abdellah Ghmimat, secrétaire général de la FNE.Les manifestants décrient l’exclusion de leurs représentants, considérés comme «les véritables porte-parole de la communauté éducative». Ils expriment leur étonnement face à la décision du gouvernement de marginaliser les entités qui ont déjà été en grève pendant deux mois, tout en invitant des syndicats qu’ils estiment partie intégrante du problème», a déclaré Abdellah Ghmimat.
Les grévistes rejettent le dialogue actuel avec le gouvernement
Selon lui, les revendications demeurent inchangées : le retrait pur et simple – et non pas simplement le gel – du décret concernant le statut des enseignants, l’instauration d’un dialogue sérieux et la restitution des retenues effectuées sur les salaires des grévistes. Il souligne que les retenues, qualifiées d’«illégales», semblent revêtir des aspects de représailles, affectant même des enseignants bénéficiant d’autorisations d’absence ou de congés de maternité.Le syndicat et les Coordinations dénoncent le dialogue actuel entre le gouvernement et les quatre syndicats les plus représentatifs, considérant cette tentative comme futile, dépourvue de volonté réelle de résoudre le problème. Dans des termes cinglants, le secrétaire général de la FNE accuse le gouvernement de se contenter de promesses et d’un discours creux. «Ce dont nous avons besoin, ce sont des propositions concrètes assorties d’un budget, ainsi que le remboursement des retenues effectuées sur les salaires des enseignants. Nous demandons l’ouverture d’un dialogue sérieux, impliquant les véritables représentants du corps enseignant», affirme notre interlocuteur, soulignant que la grève se poursuivra.