Le «Comité national de coordination dans les domaines de l’hydrographie, de l’océanographie et de la cartographie marine» est un instrument clé pour l’exercice de la souveraineté de l’État en mer. Jusqu’à présent, il était composé de différents intervenants, tels que les départements de l’Économie, des Finances, de la Pêche maritime, de l’Équipement, de l’Eau, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, de l’Innovation, de l’Énergie, du Transport, ainsi que l’Agence nationale de la Conservation foncière, du cadastre et de la cartographie. Cependant, l’absence du département des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger constituait une lacune importante, étant donné que la gestion des frontières maritimes est un sujet stratégique dans ce domaine et la diplomatie y est une priorité. Le projet de décret 2.24.152, adopté lors du dernier Conseil des ministres, vise à combler cette lacune en modifiant et complétant le décret n°2.14.330 du 30 octobre 2014 portant création du Comité national de coordination. Ce texte a été présenté par le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’administration de la Défense nationale.
Ce qu'il faut savoir sur le Comité national de coordination dans l’hydrographie, l’océanographie et de cartographie marine
Le Comité national de coordination dans les domaines de l’hydrographie, de l’océanographie et de la cartographie marine joue un rôle crucial dans l’exercice de la souveraineté de l’État en mer. Suite à l’adoption d’un nouveau décret visant à revoir sa composition, ce comité intègre désormais le département des Affaires étrangères, renforçant ainsi sa capacité à gérer stratégiquement les questions maritimes, notamment en matière de frontières et de diplomatie. Selon les experts, cette mesure s’inscrit dans une Initiative Royale majeure pour positionner le Maroc en tant que pivot entre l’Europe et l’Afrique.
Brahim Mokhliss
|
05 Juin 2024
À 10:18
