La Vision Royale pour la façade atlantique transcende les frontières pour embrasser une ambition panafricaine, en tissant des stratégies novatrices pour une prospérité partagée et une connectivité étendue. Voilà qui résume l’importance et les enjeux géostratégiques de ce projet fédérateur qui ne manquera pas de changer le visage de l’Afrique Atlantique, mais aussi des pays enclavés, notamment ceux du Sahel. Cette vision, qui s’articule parfaitement avec le nouveau paradigme de co-développement que le Maroc a fait sien depuis le Discours Royal d’Abidjan en 2014, est basée sur une analyse lucide et intelligente des potentialités du continent et des meilleurs moyens à mobiliser pour une croissance collective au service de l’émergence de l’Afrique.
Première réunion ministérielle des États africains atlantiques
En abritant en juin 2023 la première réunion ministérielle des États africains atlantiques, le Maroc a réussi le pari de relancer un processus initié en 2009 en vue de faire de cet espace régional une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée. Ainsi, les contours d’une vision africaine commune sur cet espace vital ont été tracés avec comme objectif de promouvoir une identité atlantique africaine et de défendre d'une seule voix les intérêts stratégiques du continent. Les ministres des États africains atlantiques participants ont salué, à l’issue de leurs travaux, la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire de l’espace africain atlantique un cadre de coopération interafricaine pragmatique et opportune. Ils ont aussi salué l’engagement du Souverain à réactiver ce cadre géostratégique fédérateur. C’est dire que le Royaume a toujours considéré que l’espace atlantique devait être un cadre de coopération et d’intégration régionale. Et l’Initiative Royale annoncée en novembre 2023 et qui consister à favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique participe de cette vision.
Lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors du 48e anniversaire de la Marche Verte, cette initiative a marqué le début d'une nouvelle ère de coopération africaine, définissant un futur ambitieux pour une «Afrique atlantique» unie et prospère. Cette vision, véritable catalyseur de changement dans le panorama géostratégique de notre continent, se présente non seulement comme une directive pour l'Afrique, mais aussi comme un engagement envers un développement intégré et inclusif, nourri par l'audace et l'innovation.
Lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors du 48e anniversaire de la Marche Verte, cette initiative a marqué le début d'une nouvelle ère de coopération africaine, définissant un futur ambitieux pour une «Afrique atlantique» unie et prospère. Cette vision, véritable catalyseur de changement dans le panorama géostratégique de notre continent, se présente non seulement comme une directive pour l'Afrique, mais aussi comme un engagement envers un développement intégré et inclusif, nourri par l'audace et l'innovation.
«L'Initiative Royale marocaine inaugure un nouveau chapitre dans le développement africain en lançant une stratégie audacieuse qui insère l'intégration économique, la coopération régionale et la sécurité, notant qu'en offrant aux pays du Sahel un accès privilégié aux infrastructures marocaines, ce projet est destiné à révolutionner l'économie de ces pays, en brisant les barrières géographiques et en facilitant leur insertion dans l'économie mondiale», a souligné la directrice générale co-fondatrice de Maroc Diplomatique, qui s’exprimait vendredi dernier à l’ouverture travaux de la troisième édition du Forum annuel MD Sahara qui se sont ouverts, vendredi à Rabat, sous le thème «Façade atlantique 2030 : une Vision Royale pour une ère de connexion et de prospérité transcontinentale».
Avec une politique avant-gardiste, le Maroc transforme sa façade atlantique en porte d’accès vers une intégration africaine plus profonde, mais aussi comme le prélude à un dialogue transcontinental enrichi, a-t-elle indiqué, ajoutant que la vision de la Façade atlantique 2030 dépasse le conceptuel pour s'ancrer dans le stratégique, promouvant l'innovation, le développement durable et l'inclusion économique.
Le Gazoduc Maroc-Nigeria, projet emblématique de l’intégration des pays de l’Afrique atlantique
Composante essentielle de la Vision Royale pour l’intégration des pays riverains de l’Atlantique et pour le désenclavement des pays sans accès sur l’océan, le projet du gazoduc Maroc-Nigeria, dont la réalisation avance à grands pas pour une mise en service prévue en 2029, illustre on ne peut mieux les ambitions d’un continent qui cherche à s’affirmer comme un acteur majeur sur l’échiquier mondial. Ce chantier colossal de plus de 25 milliards de dollars constituera une des manifestations les plus éclatantes et les plus emblématique de la politique Royale pour une Afrique émergente. D’ailleurs, le souverain n’a pas manqué de le rappeler dans son discours à la 15e Conférence au sommet de l’OCI qui s’est tenue les 4 et 5 mai à Banjul, en République de Gambie.
Tout en soulignant le lancement de l'Initiative Afrique-Atlantique en tant que processus de partenariat africain qui a pour finalité suprême de raffermir les liens de coopération et d'intégration entre les pays africains riverains de l'océan Atlantique, S.M. le Roi a rappelé l’importance stratégique de ce gazoduc. «Nous avons annoncé le lancement d’une initiative dans le but de favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique», a indiqué Sa Majesté le Roi, notant que c’est le même esprit de solidarité qui anime la mise en place du futur gazoduc Maroc-Nigeria, considéré comme un projet d'intégration régionale et de relance économique commune visant à impulser la dynamique de développement dans la bande atlantique.
Autant de projets donc qui se complètent et s’imbriquent de manière cohérente et harmonieuse suivant une vision claire et prospective ayant comme objectif ultime d’offrir aux pays africains la possibilité de prendre leur destin en main et de tracer eux-mêmes la voie de leur développement. C’est ce que l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a résumé de manière fort pertinente. «L’Initiative de Sa Majesté le Roi d’accorder aux pays enclavés du Sahel un corridor vers l’océan Atlantique est autant réaliste que hautement stratégique, à plus d’un titre. D'abord elle procède de l’attachement immuable de S.M. le Roi à l’enracinement du Royaume dans sa profondeur africaine et de l'unité de l’Afrique, a-t-il relevé, précisant que cette Initiative s’insère dans le continuum de la stratégie multidimensionnelle de S.M. le Roi en faveur de l’Afrique en général et sa façade atlantique en particulier, en l’occurrence la mise en place de l’initiative des 23 États africains de l’Atlantique initiée en 2009, la création en marge de la COP22 à Marrakech de 3 Commissions climatiques : la première pour le Sahel, la deuxième pour le Bassin du Congo et la troisième pour les États insulaires, et le lancement du méga projet du Gazoduc Maroc-Nigeria, dont bénéficieront largement les 12 pays qu’il traversera, outre ceux du continent européen.»
Autant de projets donc qui se complètent et s’imbriquent de manière cohérente et harmonieuse suivant une vision claire et prospective ayant comme objectif ultime d’offrir aux pays africains la possibilité de prendre leur destin en main et de tracer eux-mêmes la voie de leur développement. C’est ce que l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a résumé de manière fort pertinente. «L’Initiative de Sa Majesté le Roi d’accorder aux pays enclavés du Sahel un corridor vers l’océan Atlantique est autant réaliste que hautement stratégique, à plus d’un titre. D'abord elle procède de l’attachement immuable de S.M. le Roi à l’enracinement du Royaume dans sa profondeur africaine et de l'unité de l’Afrique, a-t-il relevé, précisant que cette Initiative s’insère dans le continuum de la stratégie multidimensionnelle de S.M. le Roi en faveur de l’Afrique en général et sa façade atlantique en particulier, en l’occurrence la mise en place de l’initiative des 23 États africains de l’Atlantique initiée en 2009, la création en marge de la COP22 à Marrakech de 3 Commissions climatiques : la première pour le Sahel, la deuxième pour le Bassin du Congo et la troisième pour les États insulaires, et le lancement du méga projet du Gazoduc Maroc-Nigeria, dont bénéficieront largement les 12 pays qu’il traversera, outre ceux du continent européen.»
Omar Hilale dissèque les enjeux et la portée d’un projet porteur d’espoir pour le Sahel
Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a mis en lumière, vendredi dernier, les différents enjeux de l'Initiative Royale pour l'Atlantique dans l'espace atlantico-sahélien. Intervenant lors de la troisième édition du Forum annuel MD Sahara, organisé à l’initiative du groupe médiatique Maroc Diplomatique les 10 et 11 mai à Rabat, sous le thème «Façade atlantique 2030 : une Vision Royale pour une ère de connexion et de prospérité transcontinentale», le diplomate marocain est revenu en détail sur l’historique du lancement de cette initiative.
À cet égard, il a rappelé que le lancement de cette initiative s’inscrivait dans le sillage du message adressé par Sa Majesté le Roi lors du forum Maroc-Côte d’Ivoire à Abidjan en 2014. Près d’une décennie plus tard, à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte, le Souverain a lancé «un appel pour faire de l’Atlantique un espace de coopération et d’intégration, en intégrant des pays enclavés comme le Mali, le Burkina Faso et le Tchad, confirmant ainsi les liens historiques, dynastiques, spirituels, économiques et culturels du Sahel avec le Maroc à travers son Sahara».
Pour M. Hilale, «cette initiative est venue par ailleurs confirmer l’affection particulière que Sa Majesté le Roi porte au continent africain en général et au Sahel en particulier, en raison de l’unité de destin, de l’imbrication humaine et de la recherche commune de la paix, de la stabilité et du développement socio-économique entre le Royaume et la région voisine du Sahel».
À cet égard, il a rappelé que le lancement de cette initiative s’inscrivait dans le sillage du message adressé par Sa Majesté le Roi lors du forum Maroc-Côte d’Ivoire à Abidjan en 2014. Près d’une décennie plus tard, à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte, le Souverain a lancé «un appel pour faire de l’Atlantique un espace de coopération et d’intégration, en intégrant des pays enclavés comme le Mali, le Burkina Faso et le Tchad, confirmant ainsi les liens historiques, dynastiques, spirituels, économiques et culturels du Sahel avec le Maroc à travers son Sahara».
Pour M. Hilale, «cette initiative est venue par ailleurs confirmer l’affection particulière que Sa Majesté le Roi porte au continent africain en général et au Sahel en particulier, en raison de l’unité de destin, de l’imbrication humaine et de la recherche commune de la paix, de la stabilité et du développement socio-économique entre le Royaume et la région voisine du Sahel».
Le Sahel, une région mouvementée, objet de toutes les convoitises
Abordant le contexte international et africain dans lequel cette initiative est née, le diplomate marocain a rappelé que celui-ci était particulièrement mouvementé, marqué par des guerres engagées en Europe, au Moyen Orient et au Soudan, parallèlement à la montée de l’extrémisme violent dans le Sahel, aggravant ainsi l’instabilité dans la région. À telle enseigne que «certaines missions onusiennes en Afrique ont plié bagages sans avoir ramené la paix et la sécurité pour lesquelles elles ont été créées». Tout ceci, sur fond de rivalités géopolitiques exacerbées entre les grandes puissances dans cette vaste région stratégique du Sahel, «avec l’intrusion d’un nouvel et dangereux acteur et son registre de déstabilisation, en l’occurrence l’Iran».
«C’est donc dans ce contexte international anxiogène, fragmenté et chargé d’incertitudes qu’intervient l’Initiative Royale. Cette initiative est forte par son altruisme, porteuse d’espoir par sa projection sur l’avenir, libératrice pour ces pays enclavés, mais ambitieuse par ses objectifs ultimes de stabilité et de développement durable. C’est une initiative qui se distingue par sa portée multidimensionnelle stratégique, politique et économique, sachant que le continent africain et la région du Sahel en particulier sont malheureusement habitués à des initiatives régionales sans lendemain, voire mort-nées, souvent politiquement motivée et parfois irréalistes, voire saugrenues» a indiqué M. Hilale.
«C’est donc dans ce contexte international anxiogène, fragmenté et chargé d’incertitudes qu’intervient l’Initiative Royale. Cette initiative est forte par son altruisme, porteuse d’espoir par sa projection sur l’avenir, libératrice pour ces pays enclavés, mais ambitieuse par ses objectifs ultimes de stabilité et de développement durable. C’est une initiative qui se distingue par sa portée multidimensionnelle stratégique, politique et économique, sachant que le continent africain et la région du Sahel en particulier sont malheureusement habitués à des initiatives régionales sans lendemain, voire mort-nées, souvent politiquement motivée et parfois irréalistes, voire saugrenues» a indiqué M. Hilale.
L’initiative Royale, une approche visionnaire porteuse de paix et de prospérité partagée
Dans cette configuration instable et incertaine, S.M. le Roi a annoncé en novembre 2023 une initiative poteuse d’espoir. Dans cette optique, le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, est revenu sur la portée stratégique de ce projet fédérateur et ses différents aspects. Pour lui, cette initiative exprime une démarche visionnaire mobilisatrice de nouveaux potentiels de coopération gagnant-gagnant et de co-développement de l'espace atlantico-sahélien, dans une Afrique comptant sur ses propres ressources et ouverte sur le monde.
«Cette initiative est un geste Royal autant audacieux qu’inédit en Afrique. Elle est motivée uniquement par l’objectif d’une coopération régionale volontariste, dans un espace géographique revisité, avec une approche pacifique et solidaire. Elle vise ainsi à accorder aux pays du Sahel un corridor vers l’océan Atlantique, ce qui est réaliste autant que stratégique. De même, elle procède de l’attachement immuable de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’enracinement du Royaume dans sa profondeur africaine, et de l’unité de l’Afrique», a-t-il expliqué. Et de préciser qu’il s’agit d’une initiative qui s'inscrit dans le sillage des multiples visites que le Souverain a effectuées dans le continent africain et des chantiers socio-économiques gigantesques lancés et qui sont aujourd'hui pleinement opérationnels au bénéfice des pays africains frères. Pour le diplomate marocaine, cette initiative est la parfaite incarnation de la Vision Royale pour une Afrique unie, prospère et se prenant en charge, et n’ayant d’autres objectifs que de favoriser la paix, la stabilité et le développement socio-économique dans les pays africains frères du Sahel.
«Cette Initiative s’insère dans le continuum de la stratégie multidimensionnelle de S.M. le Roi en faveur de l’Afrique en général et sa façade atlantique en particulier, en l’occurrence la mise en place de l’initiative des 23 États africains de l’Atlantique initiée en 2009, la création en marge de la COP22 à Marrakech de 3 Commissions climatiques : la première pour le Sahel, la deuxième pour le Bassin du Congo et la troisième pour les États insulaires, et le lancement du Méga projet du Gazoduc Maroc-Nigeria, dont bénéficieront largement les 12 pays qu’il traversera, outre ceux du continent européen», a rappelé M. Hilale. Car selon le haut responsable, pour S.M. le Roi, cette région n’est pas une simple barrière désertique entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Bien au contraire, elle est l’épicentre pour la paix et la sécurité régionale de la Méditerranée, la mer Rouge, l’Afrique subsaharienne et l’Atlantique.
«C’est une aire hautement stratégique dans la géo-économie mondiale, avec son capital humain et son potentiel économique, ses spécificités politiques et sociologiques, et ses contraintes sécuritaires, climatiques et environnementales, qui appellent à être surmontées collectivement», a fait observer M. Hilale, avant d’ajouter que «là où beaucoup voient des problèmes, Sa Majesté le Roi voit des opportunités à mettre en valeur. Là où d’aucuns parlent de sous-développement endémique, de crise politique et de désespoir de la jeunesse, Sa Majesté le Roi décèle le potentiel socio-économique du Sahel, le dynamisme de ses jeunes, la confiance dans ses élites et la résilience de ses peuples. Là où certains recourent au chantage, aux menaces et à la déstabilisation par l’encouragement du séparatisme et des groupes terroristes, S.M. le Roi offre la solidarité, le co-développement et la foi en la communauté du destin», a-t-il souligné.
«Cette initiative est un geste Royal autant audacieux qu’inédit en Afrique. Elle est motivée uniquement par l’objectif d’une coopération régionale volontariste, dans un espace géographique revisité, avec une approche pacifique et solidaire. Elle vise ainsi à accorder aux pays du Sahel un corridor vers l’océan Atlantique, ce qui est réaliste autant que stratégique. De même, elle procède de l’attachement immuable de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’enracinement du Royaume dans sa profondeur africaine, et de l’unité de l’Afrique», a-t-il expliqué. Et de préciser qu’il s’agit d’une initiative qui s'inscrit dans le sillage des multiples visites que le Souverain a effectuées dans le continent africain et des chantiers socio-économiques gigantesques lancés et qui sont aujourd'hui pleinement opérationnels au bénéfice des pays africains frères. Pour le diplomate marocaine, cette initiative est la parfaite incarnation de la Vision Royale pour une Afrique unie, prospère et se prenant en charge, et n’ayant d’autres objectifs que de favoriser la paix, la stabilité et le développement socio-économique dans les pays africains frères du Sahel.
«Cette Initiative s’insère dans le continuum de la stratégie multidimensionnelle de S.M. le Roi en faveur de l’Afrique en général et sa façade atlantique en particulier, en l’occurrence la mise en place de l’initiative des 23 États africains de l’Atlantique initiée en 2009, la création en marge de la COP22 à Marrakech de 3 Commissions climatiques : la première pour le Sahel, la deuxième pour le Bassin du Congo et la troisième pour les États insulaires, et le lancement du Méga projet du Gazoduc Maroc-Nigeria, dont bénéficieront largement les 12 pays qu’il traversera, outre ceux du continent européen», a rappelé M. Hilale. Car selon le haut responsable, pour S.M. le Roi, cette région n’est pas une simple barrière désertique entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Bien au contraire, elle est l’épicentre pour la paix et la sécurité régionale de la Méditerranée, la mer Rouge, l’Afrique subsaharienne et l’Atlantique.
«C’est une aire hautement stratégique dans la géo-économie mondiale, avec son capital humain et son potentiel économique, ses spécificités politiques et sociologiques, et ses contraintes sécuritaires, climatiques et environnementales, qui appellent à être surmontées collectivement», a fait observer M. Hilale, avant d’ajouter que «là où beaucoup voient des problèmes, Sa Majesté le Roi voit des opportunités à mettre en valeur. Là où d’aucuns parlent de sous-développement endémique, de crise politique et de désespoir de la jeunesse, Sa Majesté le Roi décèle le potentiel socio-économique du Sahel, le dynamisme de ses jeunes, la confiance dans ses élites et la résilience de ses peuples. Là où certains recourent au chantage, aux menaces et à la déstabilisation par l’encouragement du séparatisme et des groupes terroristes, S.M. le Roi offre la solidarité, le co-développement et la foi en la communauté du destin», a-t-il souligné.
Le nexus Paix-Sécurité-Prospérité demeure la clé de voûte du développement au Sahel
M. Hilale a par ailleurs relevé que le nexus Paix-Sécurité-Prospérité demeure la clé de voûte pour régler les problèmes du Sahel, notant que que l’approche militaro-sécuritaire reste fragmentaire, aussi importante soit-elle. «Seul le développement durable apporte une réponse adéquate, en respectant la souveraineté politique et décisionnelle des pays du Sahel sur leurs territoires et leurs richesses, contrairement aux solutions externes», a-t-il précisé.
C’est pourquoi, affirme-t-il, «l’Initiative Royale est un réel modèle d’inspiration pour désenclaver près de 47 pays dans le monde sans accès à la mer. Elle est par ailleurs conforme aux objectifs de l’ONU pour les pays sans littoral, qui tiendront leur Conférence onusienne à Kigali, plus tard cette année. Elle ne manquera pas de servir de levier de développement non seulement pour les pays du Sahel, mais également à toute la sous-région et le continent africain à plus long terme, a-t-il fait remarquer, ajoutant que l’enthousiasme qu’elle a suscité dans les pays bénéficiaires augure de son intégration et planification dans les politiques et stratégies nationales de développement avec la mobilisation des fonds pour financer les projets d’infrastructure nécessaires à sa mise en œuvre.
C’est pourquoi, affirme-t-il, «l’Initiative Royale est un réel modèle d’inspiration pour désenclaver près de 47 pays dans le monde sans accès à la mer. Elle est par ailleurs conforme aux objectifs de l’ONU pour les pays sans littoral, qui tiendront leur Conférence onusienne à Kigali, plus tard cette année. Elle ne manquera pas de servir de levier de développement non seulement pour les pays du Sahel, mais également à toute la sous-région et le continent africain à plus long terme, a-t-il fait remarquer, ajoutant que l’enthousiasme qu’elle a suscité dans les pays bénéficiaires augure de son intégration et planification dans les politiques et stratégies nationales de développement avec la mobilisation des fonds pour financer les projets d’infrastructure nécessaires à sa mise en œuvre.
Le Maroc à l'avant-garde de la stabilité et de la prospérité en Afrique atlantique
Le Maroc joue un rôle de premier plan en faveur de la stabilité et de la prospérité dans la région de l'Afrique atlantique. Il a ainsi accueilli deux des trois réunions ministérielles du Processus des États africains atlantique (PEAA), en consécration de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à faire de cette espace, qui représente 46% de la population africaine, 55% du produit intérieur africain et 57% du commerce africain, une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée.
• La première réunion ministérielle, tenue à Rabat le 8 juin 2022, s'est soldée par la Déclaration de Rabat I, qui a souligné l’engagement politique des pays africains atlantiques pour mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan Atlantique, en vue de consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.
• La deuxième édition de la réunion ministérielle, qui a eu lieu à New York le 23 septembre 2022, a lancé les travaux sur le Programme d’Action, qui constitue une feuille de route pour permettre aux pays membres de cette initiative de réaliser leurs objectifs communs autour de trois priorités stratégiques : dialogue politique et de sécurité, l’économie bleue, la connectivité maritime et l’énergie et la protection et la conservation de l’environnement marin.
• Quant à la troisième réunion ministérielle, elle a eu lieu le 12 juillet 2023 à Rabat, et s’est soldée par l'adoption de la Déclaration de Rabat II qui souligne l’engagement politique des pays membres du PEAA à mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan Atlantique pour consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.
Selon le texte de cette Déclaration, les ministres ayant pris part à cette troisième réunion du PEAA ont adopté le Programme d’action de ce partenariat visant à «articuler sous forme d’objectifs programmatiques la vision d’un partenariat africain atlantique flexible, progressif et solidaire». Ce Programme d'action contient des recommandations d’actions collectives portant sur trois priorités stratégiques. En effet, il s’agit du (i) dialogue politique et de sécurité autour de la lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, la piraterie maritime et la migration clandestine, (ii) l’économie bleue, la connectivité maritime et l’énergie, et (iii) enfin le développement durable et la protection et la conservation de l’environnement marin.
• La première réunion ministérielle, tenue à Rabat le 8 juin 2022, s'est soldée par la Déclaration de Rabat I, qui a souligné l’engagement politique des pays africains atlantiques pour mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan Atlantique, en vue de consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.
• La deuxième édition de la réunion ministérielle, qui a eu lieu à New York le 23 septembre 2022, a lancé les travaux sur le Programme d’Action, qui constitue une feuille de route pour permettre aux pays membres de cette initiative de réaliser leurs objectifs communs autour de trois priorités stratégiques : dialogue politique et de sécurité, l’économie bleue, la connectivité maritime et l’énergie et la protection et la conservation de l’environnement marin.
• Quant à la troisième réunion ministérielle, elle a eu lieu le 12 juillet 2023 à Rabat, et s’est soldée par l'adoption de la Déclaration de Rabat II qui souligne l’engagement politique des pays membres du PEAA à mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan Atlantique pour consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.
Selon le texte de cette Déclaration, les ministres ayant pris part à cette troisième réunion du PEAA ont adopté le Programme d’action de ce partenariat visant à «articuler sous forme d’objectifs programmatiques la vision d’un partenariat africain atlantique flexible, progressif et solidaire». Ce Programme d'action contient des recommandations d’actions collectives portant sur trois priorités stratégiques. En effet, il s’agit du (i) dialogue politique et de sécurité autour de la lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, la piraterie maritime et la migration clandestine, (ii) l’économie bleue, la connectivité maritime et l’énergie, et (iii) enfin le développement durable et la protection et la conservation de l’environnement marin.
Les pays du Sahel adhèrent pleinement à l'Initiative Royale
La réunion ministérielle de coordination sur l'initiative internationale de S.M. le Roi Mohammed VI, visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique, qui s’est tenue le 23 décembre 2023 à Marrakech, a vu l'adoption d'un communiqué final comprenant neuf points. Il en ressort que la réunion ministérielle à Marrakech a marqué le point le départ d'un engagement solide envers l'Initiative Royale destinée à ouvrir les portes de l'océan Atlantique aux pays du Sahel.
Ainsi, tout en exprimant leur gratitude à S.M. le Roi, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad ont exprimé l'adhésion de leurs pays à cette proposition d'envergure régionale et internationale. Ils ont souligné son importance stratégique dans le contexte des efforts de solidarité visant le développement du Sahel à travers le renforcement des infrastructures et de la connectivité dans la région. Mieux encore, lors de cette réunion de Marrakech, il a été convenu la création de Task Forces nationales dans chaque pays participant. Ces groupes de travail seront chargés de définir les modalités pratiques pour mettre en œuvre cette initiative novatrice.
De même, les ministres des Affaires étrangères prenant part à cette Réunion de coordination se sont mis d’accord également pour procéder, dans les meilleurs délais, à la finalisation des propositions à soumettre à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de Ses frères les Chefs d’État du Burkina Faso, de la République du Mali, de la République du Niger et de la République du Tchad, précise-t-on dans le communiqué final.
Ainsi, tout en exprimant leur gratitude à S.M. le Roi, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad ont exprimé l'adhésion de leurs pays à cette proposition d'envergure régionale et internationale. Ils ont souligné son importance stratégique dans le contexte des efforts de solidarité visant le développement du Sahel à travers le renforcement des infrastructures et de la connectivité dans la région. Mieux encore, lors de cette réunion de Marrakech, il a été convenu la création de Task Forces nationales dans chaque pays participant. Ces groupes de travail seront chargés de définir les modalités pratiques pour mettre en œuvre cette initiative novatrice.
De même, les ministres des Affaires étrangères prenant part à cette Réunion de coordination se sont mis d’accord également pour procéder, dans les meilleurs délais, à la finalisation des propositions à soumettre à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de Ses frères les Chefs d’État du Burkina Faso, de la République du Mali, de la République du Niger et de la République du Tchad, précise-t-on dans le communiqué final.
Des perspectives prometteuses pour la région du Sahel
Les ministres des Affaires étrangères participant à cette Réunion de coordination ont aussi salué l’approche inclusive et participative marquant ce projet d’envergure tout en exprimant leurs remerciements au Royaume du Maroc pour son hospitalité chaleureuse et l'organisation réussie de cette réunion ministérielle, témoignant ainsi de la gratitude envers le pays hôte pour cette rencontre majeure. Annoncée lors du Discours Royal à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte, la proposition de Sa Majesté le Roi vise à offrir un accès maritime aux pays enclavés du Sahel dans un esprit de coopération Sud-Sud et de co-développement, dans la droite ligne de la politique africaine solidaire initiée par le Souverain depuis son accession au Trône.