Le Parti de l'Istiqlal connaît une effervescence qui dure depuis plusieurs semaines. Loin des projecteurs médiatiques, Nizar Baraka, le secrétaire général du parti, orchestre une transformation en profondeur. Depuis la clôture du 18e congrès national fin avril, le conseil national du parti est resté en session ouverte, suspendu à une décision cruciale : la formation du nouveau comité exécutif. Cette situation, malgré les retards observés, témoigne d'une volonté de renouveau et d'une approche marquée du sceau de la pondération dans la gouvernance du parti.
Une consultation marathon : Baraka à l'écoute des forces vives du parti
Le processus de consultation mené par Nizar Baraka s'apparente à un véritable marathon politique. Selon des sources proches du secrétaire général, ces consultations touchent à leur fin. «Nizar Baraka a rencontré les différentes entités ayant leur mot à dire au sujet des candidats à proposer pour siéger au comité exécutif», confie notre source. Cette démarche a vu défiler dans le bureau du leader de l'Istiqlal un éventail impressionnant d'acteurs clés du parti.
Les groupes parlementaires, piliers de l'action politique de l'Istiqlal, ont été les premiers consultés. Mais M. Baraka ne s'est pas arrêté là. Il a également donné la parole aux structures des douze alliances professionnelles, représentant un large spectre des composantes internes du parti : économistes, architectes, ingénieurs, médecins, avocats, journalistes, enseignants universitaires... Les sections féminines et de jeunesse, ainsi que l’Union générale des entreprises et professions (UGEP), ont également eu l'occasion d'exprimer leurs visions et leurs attentes. Mais le cas de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a été particulier. Bien que considérée comme une organisation parallèle de l'Istiqlal, son statut de syndicat autonome a conduit M. Baraka à opter pour une approche différente, choisissant de rencontrer les parlementaires membres de ce syndicat.
Cette vaste consultation n'est pas sans rappeler les propos tenus par Nizar Baraka au lendemain de sa réélection, lors des festivités du 1er mai. Il avait alors expliqué : «Nous avons décidé de garder la réunion du conseil national ouverte concernant l'élection du comité exécutif. Nous sommes arrivés à cette décision après des consultations, car il est apparu – pour être honnête avec vous – que les tensions au sein du congrès auraient pu avoir des répercussions sur la composition du comité exécutif issu du congrès.»
Les groupes parlementaires, piliers de l'action politique de l'Istiqlal, ont été les premiers consultés. Mais M. Baraka ne s'est pas arrêté là. Il a également donné la parole aux structures des douze alliances professionnelles, représentant un large spectre des composantes internes du parti : économistes, architectes, ingénieurs, médecins, avocats, journalistes, enseignants universitaires... Les sections féminines et de jeunesse, ainsi que l’Union générale des entreprises et professions (UGEP), ont également eu l'occasion d'exprimer leurs visions et leurs attentes. Mais le cas de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a été particulier. Bien que considérée comme une organisation parallèle de l'Istiqlal, son statut de syndicat autonome a conduit M. Baraka à opter pour une approche différente, choisissant de rencontrer les parlementaires membres de ce syndicat.
Cette vaste consultation n'est pas sans rappeler les propos tenus par Nizar Baraka au lendemain de sa réélection, lors des festivités du 1er mai. Il avait alors expliqué : «Nous avons décidé de garder la réunion du conseil national ouverte concernant l'élection du comité exécutif. Nous sommes arrivés à cette décision après des consultations, car il est apparu – pour être honnête avec vous – que les tensions au sein du congrès auraient pu avoir des répercussions sur la composition du comité exécutif issu du congrès.»
Les critères de Baraka : une quête d'excellence et de représentativité
La formation du nouveau comité exécutif ne se fera pas à la légère. Nizar Baraka a clairement défini cinq critères principaux qui guideraient ses choix : «la compétence, le parcours militant, l'éthique, l'expérience sur le terrain, ainsi que le rayonnement intellectuel et territorial». Ces critères reflètent une vision pour l'avenir du parti. La compétence, placée en tête de liste, souligne la volonté de M. Baraka de s'entourer d'experts capables de relever les défis complexes auxquels le parti pourrait être confronté. Le parcours militant, quant à lui, garantit que les futurs membres du comité auront une connaissance approfondie des valeurs et de l'histoire du parti. L'accent mis sur l'éthique n'est pas anodin dans un paysage politique parfois éclaboussé par des scandales... «Nous avons estimé qu'il était nécessaire d'élargir le cercle des consultations et de prendre le temps nécessaire pour évaluer les 107 candidatures soumises pour le comité exécutif. Cela nous permettra de prendre la décision appropriée en nous basant sur des critères objectifs», avait déclaré M. Baraka, soulignant l'importance de cette démarche méthodique.
Le 5 octobre : jour J pour l'Istiqlal
Alors que les consultations touchent à leur fin, tous les regards se tournent vers le 5 octobre. Cette date, qui intervient à la veille de la date marquant traditionnellement le début de la rentrée politique au Maroc (le deuxième vendredi du mois d’octobre), pourrait être celle choisie pour la tenue du conseil national tant attendu. Selon nos sources, «cette réunion sera programmée pour le samedi 5 octobre prochain». L'importance de cette réunion ne saurait être sous-estimée. Elle marquera non seulement la fin d'une longue période de réflexion et de consultation, mais aussi le début d'une nouvelle ère pour l'Istiqlal. La composition du comité exécutif (30 noms) qui en résultera façonnera la direction et les priorités du parti pour les années à venir.
Mohamed Zaïdouh, figure éminente du parti, a récemment partagé son optimisme quant à l'avenir de l'Istiqlal. S'exprimant dans les colonnes de notre confrère «Al-Sahraa Al-Maghribiya», il affirme que «tous les membres du Parti de l'Istiqlal travaillent comme une seule famille». Cette unité, soulignée par M. Zaïdouh, ne signifie pas pour autant une absence de débats internes. Au contraire, M. Zaïdouh reconnaît l'existence de discussions animées au sein du parti, où les membres expriment librement leurs points de vue, loin des confrontations stériles. «Ces débats sont sains et reflètent la vitalité du parti», a-t-il déclaré, mettant en lumière la capacité de l'Istiqlal à embrasser la diversité d'opinions tout en maintenant une cohésion à toute épreuve.
Mohamed Zaïdouh, figure éminente du parti, a récemment partagé son optimisme quant à l'avenir de l'Istiqlal. S'exprimant dans les colonnes de notre confrère «Al-Sahraa Al-Maghribiya», il affirme que «tous les membres du Parti de l'Istiqlal travaillent comme une seule famille». Cette unité, soulignée par M. Zaïdouh, ne signifie pas pour autant une absence de débats internes. Au contraire, M. Zaïdouh reconnaît l'existence de discussions animées au sein du parti, où les membres expriment librement leurs points de vue, loin des confrontations stériles. «Ces débats sont sains et reflètent la vitalité du parti», a-t-il déclaré, mettant en lumière la capacité de l'Istiqlal à embrasser la diversité d'opinions tout en maintenant une cohésion à toute épreuve.
L'Istiqlal post-5 octobre : entre continuité et renouveau
Alors que le parti se prépare à cette étape cruciale, une question se pose : que réserve l'avenir pour l'Istiqlal post-5 octobre ? Si la composition du nouveau comité exécutif reste encore un mystère, certaines lignes directrices se dessinent déjà. Tout d'abord, le changement du mode d'élection des membres du comité exécutif, passant d'une candidature individuelle à une candidature par liste, annonce une approche plus collective et cohérente dans la gouvernance du parti. Cette évolution pourrait favoriser une meilleure synergie entre les différentes composantes de l'Istiqlal.
Lors des festivités du 1er mai, M. Baraka avait également souligné l'importance stratégique de cette nouvelle configuration pour l'avenir électoral du parti. Il a déclaré : «D'autre part, nous travaillons également à avoir une direction et un comité exécutif capables de réussir lors des prochaines élections, qu'elles soient législatives, communales, professionnelles ou syndicales, afin que nous soyons à l'avant-garde de la scène politique lors des élections de 2026». Cette déclaration met en lumière l'ambition de M. Baraka de positionner l'Istiqlal comme une force politique majeure dans les années à venir, avec un objectif clair pour les prochaines échéances électorales.