Ce sujet est éminemment stratégique pour l’Afrique et ses partenaires internationaux, relève le rapport de la chercheure principale à Atlantic Council et fondatrice de Tofino Capital, Aubrey Hruby.
Présentant à cette occasion les conclusions de ses travaux, l’intervenante a dressé l’état complexe de la situation des investissements africains en la matière, soulignant qu’il fallait «revisiter les stratégies, sortir des sentiers battus et articuler un véritable modèle de coopération avancée» pour mettre à profit les opportunités existantes.
L’intérêt pour l’Afrique connaît une tendance croissante et soutenue, a-t-elle affirmé, précisant que les minerais critiques sont un catalyseur de cette dynamique internationale qui se tourne davantage vers le continent pour entrevoir de la croissance et de la prospérité dans divers secteurs d’intérêt stratégiques.
Rappelant que les Etats-Unis font partie des nations qui souhaitent construire avec l’Afrique des partenariats structurants gagnant-gagnant, Aubrey Hruby a regretté que les opportunités existantes ne soient pas encore pleinement exploitées, ce qui, selon elle, se reflète par des investissements encore en-deçà du potentiel du continent africain.
Un engagement plus soutenu du secteur privé et une communication plus étendue sur les réelles opportunités économiques qu’offre le marché africain, seraient à même de surmonter un tel déficit, estime l’experte.
Elle a, dans ce sens, plaidé pour un dialogue davantage structuré entre les opérateurs du secteur, soulignant l’intérêt d’associer l’ensemble des parties prenantes pour réfléchir conjointement et identifier les projets à forte valeur ajoutée.
Cela est de nature à générer tant de l'intérêt chez les bailleurs de fonds que de la prospérité et du développement dans les pays cibles de ces investissements, estime l’experte américaine. Elle a cité le Maroc et l’Indonésie comme des pays constituant des modèles intéressants à émuler dans les stratégies mises en place, notamment dans l'établissement de chaînes d’approvisionnement intégrées comme c’est le cas du phosphate au Maroc et du Nickel en Indonésie.
Faisant échos à cette analyse, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani a reconnu que les minéraux critiques sont prioritaires pour la croissance industrielle du Royaume qui se positionne actuellement comme l’un des acteurs clés dans la production de batteries pour les véhicules électriques.
Le diplomate a évoqué l’importance stratégique et géopolitique croissante que revêt cette industrie pour les pays d’Afrique qui possèdent d’importantes réserves minérales critiques, mais sans disposer de l’écosystème nécessaire pour traiter et raffiner ces minéraux.
“La création de ce genre d’industries permettra de générer des emplois, assurer la prospérité économique et le développement durable, transformer l’Afrique d’un continent qui ne fournit que des matières premières en un continent pleinement intégré aux chaînes de valeur mondiales, et garantir des chaînes d’approvisionnement plus sûres et plus résilientes”, a-t-il affirmé.
Cet objectif préside, a ajouté l’ambassadeur, de la Vision intégrée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, “faisant de l’Afrique une priorité et un continent qui entrevoit son avenir de façon souveraine et résolue et ce, à la hauteur des ambitions citoyennes et des stratégies continentales fixées par l’Afrique et pour l’Afrique”.
Présentant à cette occasion les conclusions de ses travaux, l’intervenante a dressé l’état complexe de la situation des investissements africains en la matière, soulignant qu’il fallait «revisiter les stratégies, sortir des sentiers battus et articuler un véritable modèle de coopération avancée» pour mettre à profit les opportunités existantes.
L’intérêt pour l’Afrique connaît une tendance croissante et soutenue, a-t-elle affirmé, précisant que les minerais critiques sont un catalyseur de cette dynamique internationale qui se tourne davantage vers le continent pour entrevoir de la croissance et de la prospérité dans divers secteurs d’intérêt stratégiques.
Rappelant que les Etats-Unis font partie des nations qui souhaitent construire avec l’Afrique des partenariats structurants gagnant-gagnant, Aubrey Hruby a regretté que les opportunités existantes ne soient pas encore pleinement exploitées, ce qui, selon elle, se reflète par des investissements encore en-deçà du potentiel du continent africain.
Un engagement plus soutenu du secteur privé et une communication plus étendue sur les réelles opportunités économiques qu’offre le marché africain, seraient à même de surmonter un tel déficit, estime l’experte.
Elle a, dans ce sens, plaidé pour un dialogue davantage structuré entre les opérateurs du secteur, soulignant l’intérêt d’associer l’ensemble des parties prenantes pour réfléchir conjointement et identifier les projets à forte valeur ajoutée.
Cela est de nature à générer tant de l'intérêt chez les bailleurs de fonds que de la prospérité et du développement dans les pays cibles de ces investissements, estime l’experte américaine. Elle a cité le Maroc et l’Indonésie comme des pays constituant des modèles intéressants à émuler dans les stratégies mises en place, notamment dans l'établissement de chaînes d’approvisionnement intégrées comme c’est le cas du phosphate au Maroc et du Nickel en Indonésie.
Faisant échos à cette analyse, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani a reconnu que les minéraux critiques sont prioritaires pour la croissance industrielle du Royaume qui se positionne actuellement comme l’un des acteurs clés dans la production de batteries pour les véhicules électriques.
Le diplomate a évoqué l’importance stratégique et géopolitique croissante que revêt cette industrie pour les pays d’Afrique qui possèdent d’importantes réserves minérales critiques, mais sans disposer de l’écosystème nécessaire pour traiter et raffiner ces minéraux.
“La création de ce genre d’industries permettra de générer des emplois, assurer la prospérité économique et le développement durable, transformer l’Afrique d’un continent qui ne fournit que des matières premières en un continent pleinement intégré aux chaînes de valeur mondiales, et garantir des chaînes d’approvisionnement plus sûres et plus résilientes”, a-t-il affirmé.
Cet objectif préside, a ajouté l’ambassadeur, de la Vision intégrée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, “faisant de l’Afrique une priorité et un continent qui entrevoit son avenir de façon souveraine et résolue et ce, à la hauteur des ambitions citoyennes et des stratégies continentales fixées par l’Afrique et pour l’Afrique”.