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L'approvisionnement en eau potable assuré pour un an et trois mois (Baraka)

Le Maroc est-il en train de sortir d’une période de stress hydrique intense ? Les dernières données le laissent entendre confirmant une embellie notable dans les réserves d’eau. Depuis septembre dernier, les ressources en eau ont augmenté de 3,2 milliards de m3, selon le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka. Cette amélioration permet d'assurer l’approvisionnement en eau potable, au niveau national, pour une durée estimée à un an et trois mois.

Les réserves d'eau enregistrent cette année une progression significative, selon le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka. Comparativement à la même période l’an passé, elles ont augmenté d’environ deux milliards de m3, a assuré le responsable lors de son passage dans l'émission "Sanaa wa Nass" sur 2M. Depuis septembre dernier, les ressources en eau ont enregistré une hausse de 3,2 milliards de m3.



Cette amélioration offre un sursis bienvenu au niveau de l’approvisionnement national. « Cette quantité équivaut à l’approvisionnement en eau potable, au niveau national, pour une durée estimée à un an et trois mois », a-t-il indiqué, soulignant l’ampleur du progrès accompli. « Grâce à Dieu, nous pourrons surmonter les difficultés rencontrées dans la distribution d'eau potable dans certaines régions pendant l'été », a-t-il précisé, notant que l’objectif prioritaire reste d'assurer la continuité de l’approvisionnement en eau pour l’ensemble de la population, afin d’éviter les coupures qui avaient marqué les années précédentes.

Une réouverture prudente de l’irrigation agricole

L’autre enjeu majeur concerne le secteur agricole, particulièrement impacté par la sécheresse récente. L’an dernier, seulement 900 millions de m3 ont pu être alloués à l’irrigation, bien loin des trois milliards de mètres cubes généralement mobilisés durant les années de pluviométrie normale.

Avec l’amélioration des réserves, une réouverture progressive de l’accès à l’eau d’irrigation est en cours. Pour rappel, le secteur n’a utilisé que 55% des ressources en eau l'année dernière en raison du déficit hydrique en comparaison avec une moyenne de 85% en temps normal.
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