Le siège du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a abrité, jeudi dernier à Rabat, la cérémonie d’inauguration officielle du siège du secrétariat permanent du Réseau africain des mécanismes nationaux de prévention de la torture. Une étape institutionnelle majeure, deux ans après l’annonce de la création du Réseau à Marrakech, en juin 2023, à l’issue de l’adoption de la Déclaration de Marrakech pour la prévention de la torture en Afrique.
La cérémonie s’est déroulée en présence de responsables africains représentant les mécanismes nationaux de plusieurs pays membres du comité de pilotage, notamment le Maroc, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Cap-Vert, Madagascar, la Mauritanie et le Mozambique. Un lancement qui marque désormais l’entrée du Réseau dans une nouvelle phase opérationnelle, avec une ambition affichée : faire de l’Afrique un continent sans torture.
Dans la foulée de l’inauguration, la première réunion du secrétariat permanent s’est tenue donc au siège du CNDH. Selon le comité de pilotage, réuni pour la première fois à Rabat, cette rencontre constitue «une étape clé dans le renforcement de la coordination africaine en matière de prévention de la torture et de protection de la dignité humaine». En effet, il a été acté que le Royaume du Maroc accueillerait de manière permanente le siège du secrétariat du Réseau, dans le cadre de son engagement en faveur de la coopération africaine et du partage d’expertises entre les mécanismes nationaux de prévention de la torture.
Une dynamique africaine en construction Dans une déclaration accordée à la presse en marge de cette inauguration, la présidente du CNDH et du Réseau africain, Amina Bouayach, a souligné que la création du Réseau «est l’aboutissement d’une initiative africaine à part entière, fondée sur une coopération Sud-Sud et portée par les compétences du continent». Elle a par ailleurs insisté sur la volonté de bâtir un modèle africain de coopération continue entre institutions nationales des droits de l’Homme et mécanismes de prévention de la torture, avec pour objectif central la tolérance zéro de toute forme de torture ou d’atteinte à la dignité humaine. «Le Maroc inaugure aujourd’hui le siège permanent d’un Réseau dont l’idée a émergé à Marrakech en 2023. Cette initiative est née au sein des institutions africaines, pour renforcer l’action collective et mutualiser les efforts au service des droits humains sur le continent», a-t-elle déclaré. Mme Bouayach a également annoncé que la prochaine réunion du Réseau se tiendrait à Kigali, qualifiant le processus engagé de «parcours africain structurant en faveur de la prévention de la torture».
La cérémonie s’est déroulée en présence de responsables africains représentant les mécanismes nationaux de plusieurs pays membres du comité de pilotage, notamment le Maroc, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Cap-Vert, Madagascar, la Mauritanie et le Mozambique. Un lancement qui marque désormais l’entrée du Réseau dans une nouvelle phase opérationnelle, avec une ambition affichée : faire de l’Afrique un continent sans torture.
Dans la foulée de l’inauguration, la première réunion du secrétariat permanent s’est tenue donc au siège du CNDH. Selon le comité de pilotage, réuni pour la première fois à Rabat, cette rencontre constitue «une étape clé dans le renforcement de la coordination africaine en matière de prévention de la torture et de protection de la dignité humaine». En effet, il a été acté que le Royaume du Maroc accueillerait de manière permanente le siège du secrétariat du Réseau, dans le cadre de son engagement en faveur de la coopération africaine et du partage d’expertises entre les mécanismes nationaux de prévention de la torture.
Une dynamique africaine en construction Dans une déclaration accordée à la presse en marge de cette inauguration, la présidente du CNDH et du Réseau africain, Amina Bouayach, a souligné que la création du Réseau «est l’aboutissement d’une initiative africaine à part entière, fondée sur une coopération Sud-Sud et portée par les compétences du continent». Elle a par ailleurs insisté sur la volonté de bâtir un modèle africain de coopération continue entre institutions nationales des droits de l’Homme et mécanismes de prévention de la torture, avec pour objectif central la tolérance zéro de toute forme de torture ou d’atteinte à la dignité humaine. «Le Maroc inaugure aujourd’hui le siège permanent d’un Réseau dont l’idée a émergé à Marrakech en 2023. Cette initiative est née au sein des institutions africaines, pour renforcer l’action collective et mutualiser les efforts au service des droits humains sur le continent», a-t-elle déclaré. Mme Bouayach a également annoncé que la prochaine réunion du Réseau se tiendrait à Kigali, qualifiant le processus engagé de «parcours africain structurant en faveur de la prévention de la torture».
