C’est au siège de la présidence du Ministère public à Rabat que Hicham Balaoui, procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du Ministère public, a ouvert lundi 27 octobre les travaux de ces cycles de formation spécialisés, en présence de représentants de la Direction générale de la Sûreté nationale, de la Haute Direction de la Gendarmerie Royale, ainsi que de magistrats et officiers de police judiciaire venus de l’ensemble du Royaume. Dans son allocution, le procureur général a rappelé que protéger les deniers publics dépassait la simple réparation des pertes matérielles et constituait un enjeu crucial pour le développement économique, la stabilité sociale et la sécurité publique.
La formation continue : un outil stratégique indispensable
Pour M. Balaoui, la formation spécialisée dépasse le simple cadre académique ou protocolaire ; elle constitue un levier essentiel pour l’efficacité et la crédibilité de la justice pénale. C’est dans cette optique, a-t-il souligné, que «la formation spécialisée et régulière est un choix incontournable pour permettre aux acteurs de la justice de maîtriser les méthodes complexes de détournement des fonds publics, ainsi que les crimes associés, notamment le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.»
En ce sens, chaque session de formation représente une occasion pour mettre à jour les compétences techniques et juridiques, afin que magistrats et officiers de police judiciaire puissent appréhender avec rigueur la complexité croissante des crimes financiers. Elle leur permet, a-t-il poursuivi, de développer une vision stratégique, capable d’anticiper les nouvelles méthodes de fraude et de corruption.
Ainsi, la formation continue n’est pas seulement un moyen de perfectionnement, elle est la condition sine qua non pour assurer la qualité et la rapidité des enquêtes, garantir des décisions judiciaires éclairées et consolider la protection des deniers publics. Comme l’a souligné le procureur général, «la maîtrise de ces techniques est au cœur de notre capacité à prévenir, détecter et poursuivre efficacement les infractions financières».
En ce sens, chaque session de formation représente une occasion pour mettre à jour les compétences techniques et juridiques, afin que magistrats et officiers de police judiciaire puissent appréhender avec rigueur la complexité croissante des crimes financiers. Elle leur permet, a-t-il poursuivi, de développer une vision stratégique, capable d’anticiper les nouvelles méthodes de fraude et de corruption.
Ainsi, la formation continue n’est pas seulement un moyen de perfectionnement, elle est la condition sine qua non pour assurer la qualité et la rapidité des enquêtes, garantir des décisions judiciaires éclairées et consolider la protection des deniers publics. Comme l’a souligné le procureur général, «la maîtrise de ces techniques est au cœur de notre capacité à prévenir, détecter et poursuivre efficacement les infractions financières».
Un programme étendu et adapté aux besoins actuels
Les cycles de formation, organisés en partenariat étroit avec le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, s’inscrivent dans une dynamique de renforcement continu des capacités institutionnelles. Étalés sur trois mois, d’octobre à décembre 2025, ils combinent des sessions présentielles et des modules à distance, grâce à l’usage de la visioconférence. Cette modalité, saluée par M. Balaoui, permet d’assurer une participation élargie à l’ensemble des magistrats du Royaume et de garantir, selon ses mots, «une diffusion équitable du savoir et une harmonisation des pratiques judiciaires sur tout le territoire national».
Le président du Ministère public a également précisé que ce programme n’était pas né du hasard, mais qu’il répondait à un besoin réel mis en évidence par un diagnostic approfondi des pratiques professionnelles et des contraintes rencontrées par les juridictions spécialisées. «Certains magistrats, a-t-il relevé, n’ont pas bénéficié depuis 2020 d’une formation spécifique dans ce domaine stratégique, ce qui rendait nécessaire une mise à niveau ciblée et adaptée aux exigences actuelles de la lutte contre la criminalité financière.» Ainsi, par la conjugaison du présentiel et du numérique, cette initiative vise à instaurer un véritable continuum de compétence, où chaque acteur judiciaire peut renforcer ses aptitudes techniques tout en participant à la construction d’une culture judiciaire commune fondée sur la rigueur, la transparence et l’efficacité.
Le président du Ministère public a également précisé que ce programme n’était pas né du hasard, mais qu’il répondait à un besoin réel mis en évidence par un diagnostic approfondi des pratiques professionnelles et des contraintes rencontrées par les juridictions spécialisées. «Certains magistrats, a-t-il relevé, n’ont pas bénéficié depuis 2020 d’une formation spécifique dans ce domaine stratégique, ce qui rendait nécessaire une mise à niveau ciblée et adaptée aux exigences actuelles de la lutte contre la criminalité financière.» Ainsi, par la conjugaison du présentiel et du numérique, cette initiative vise à instaurer un véritable continuum de compétence, où chaque acteur judiciaire peut renforcer ses aptitudes techniques tout en participant à la construction d’une culture judiciaire commune fondée sur la rigueur, la transparence et l’efficacité.
Renforcer la coopération entre les acteurs judiciaires
Au-delà de la simple mise à jour des compétences, ces cycles de formation traduisent une volonté affirmée de renforcer la synergie institutionnelle. Ils ont pour objectif de consolider la coopération entre les magistrats, les officiers de police judiciaire et l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre la criminalité financière. Comme l’a rappelé M. Balaoui, «l’efficacité de la justice pénale repose sur la capacité de ses acteurs à dialoguer, à partager leurs expertises et à coordonner leurs efforts autour d’un objectif commun : la protection du patrimoine public et la préservation de la confiance des citoyens».
Dans cet esprit, ces rencontres formatives constituent un cadre privilégié d’échange et de réflexion, où les praticiens affinent leurs méthodes d’investigation, perfectionnent l’analyse des données financières complexes et accélèrent le traitement des dossiers. M. Balaoui a souligné que «la coopération interinstitutionnelle n’est pas un luxe, mais une nécessité», insistant sur son rôle déterminant dans l’amélioration de la qualité des enquêtes et le renforcement de l’efficacité de la chaîne pénale. Ce dialogue structuré, a-t-il poursuivi, permet d’instaurer un langage professionnel partagé, essentiel pour garantir la cohérence des actions et assurer à la justice une plus grande fluidité et une performance accrue face aux crimes économiques et financiers.
Dans cet esprit, ces rencontres formatives constituent un cadre privilégié d’échange et de réflexion, où les praticiens affinent leurs méthodes d’investigation, perfectionnent l’analyse des données financières complexes et accélèrent le traitement des dossiers. M. Balaoui a souligné que «la coopération interinstitutionnelle n’est pas un luxe, mais une nécessité», insistant sur son rôle déterminant dans l’amélioration de la qualité des enquêtes et le renforcement de l’efficacité de la chaîne pénale. Ce dialogue structuré, a-t-il poursuivi, permet d’instaurer un langage professionnel partagé, essentiel pour garantir la cohérence des actions et assurer à la justice une plus grande fluidité et une performance accrue face aux crimes économiques et financiers.
Une initiative en parfaite harmonie avec les Orientations Royales
M. Balaoui a tenu à rappeler que cette initiative s’ancrait pleinement dans les orientations éclairées de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dont les Hautes Directives placent la formation et la qualification des magistrats au centre de toute réforme judiciaire ambitieuse. Selon lui, la Vision Royale vise avant tout à garantir une justice performante, crédible et au service du citoyen. «Sa Majesté le Roi, que Dieu le protège, n’a eu de cesse de souligner l’importance de la compétence et de la probité comme fondements de la confiance dans la justice», a affirmé le procureur général. Dans cet esprit, il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la préservation des deniers publics ne peuvent réussir qu’à travers l’expertise, la rigueur et l’engagement collectif de l’ensemble des acteurs judiciaires. Pour lui, la responsabilité morale et professionnelle du magistrat demeure un pilier essentiel de la gouvernance judiciaire moderne.
Objectifs et perspectives
Poursuivant son allocution, M. Balaoui a exhorté les magistrats et les officiers de police judiciaire à poursuivre leurs efforts avec détermination, en veillant à accélérer les enquêtes et à garantir l’application de sanctions dissuasives. «Notre objectif commun, a-t-il déclaré, est de consolider la transparence, de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions et d’assurer une justice rigoureuse, capable de s’adapter à la complexité croissante des crimes financiers.» Dans le prolongement de cette vision, il a précisé que ces formations ne se réduisaient pas à une simple transmission de savoirs, mais traduisaient une démarche structurante, destinée à ancrer durablement une culture de performance, d’intégrité et de responsabilité au sein du corps judiciaire.
En conclusion, le procureur général a rappelé que la protection des deniers publics constituait le cœur même de la mission de la justice nationale. Cette responsabilité, a-t-il expliqué, exige de la rigueur, de la compétence et une coopération étroite entre les différents intervenants du système judiciaire. M. Balaoui a enfin réaffirmé que la consolidation de l’État de droit et la préservation de la confiance des citoyens passaient par une justice forte, intègre et exemplaire, placée, a-t-il dit, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le protège et L’assiste.
En conclusion, le procureur général a rappelé que la protection des deniers publics constituait le cœur même de la mission de la justice nationale. Cette responsabilité, a-t-il expliqué, exige de la rigueur, de la compétence et une coopération étroite entre les différents intervenants du système judiciaire. M. Balaoui a enfin réaffirmé que la consolidation de l’État de droit et la préservation de la confiance des citoyens passaient par une justice forte, intègre et exemplaire, placée, a-t-il dit, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le protège et L’assiste.
