Le ministre de la Santé et de la protection sociale, Amine Tahraoui, a annoncé la mise en œuvre d’un plan de redressement d’urgence du secteur de la santé, récemment adopté par le gouvernement. Ce plan, qui sera déployé au cours des prochains mois, repose sur plusieurs axes stratégiques. Le premier concerne la mise en place de la nouvelle carte sanitaire, destinée à optimiser la répartition des ressources et des services sur l’ensemble du territoire national. Le second axe porte sur la réhabilitation des établissements de santé, incluant leur équipement en matériel et dispositifs médicaux modernes, la remise à niveau des infrastructures d’entretien et de réserve, ainsi que la modernisation des services des urgences et l’amélioration des conditions de travail du personnel médical.
Renforcement de la présence médicale
Le plan prévoit également la réorganisation des circuits internes des patients, à travers une distinction claire entre les cas critiques et non urgents, et la standardisation des protocoles médicaux de prise en charge. Il s’accompagne d’un renforcement de la présence médicale continue au sein des services d’urgence, afin d’assurer une meilleure réactivité face aux situations critiques, tout en garantissant la disponibilité permanente des médicaments essentiels.
Parallèlement, le ministère compte réaménager les espaces d’accueil et les salles d’attente, pour offrir un environnement plus digne et confortable aux patients et à leurs familles, tout en créant des espaces de repos dédiés au personnel médical. Des travaux de réhabilitation légers et rapides seront réalisés également pour améliorer rapidement les infrastructures internes et garantir un impact visible à court terme. Le ministre table également sur le développement de la plateforme «chikaya-santé».
Parallèlement, le ministère compte réaménager les espaces d’accueil et les salles d’attente, pour offrir un environnement plus digne et confortable aux patients et à leurs familles, tout en créant des espaces de repos dédiés au personnel médical. Des travaux de réhabilitation légers et rapides seront réalisés également pour améliorer rapidement les infrastructures internes et garantir un impact visible à court terme. Le ministre table également sur le développement de la plateforme «chikaya-santé».
Restaurer la confiance dans l’hôpital public
Le ministre a souligné que l’objectif de ce plan est de «mieux accueillir les citoyens et de restaurer la confiance dans l’hôpital public, en tant que service garantissant dignité et humanité». S’exprimant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants lundi dernier, il a également présenté une stratégie gouvernementale de protection du personnel médical exerçant dans les services d’urgence, insistant sur le fait que «la dignité du médecin et de l’infirmier fait partie intégrante de la dignité de l’hôpital et de celle de l’État lui-même».
De la compassion à la protection effective
Le ministre a rappelé que les professionnels des urgences travaillent dans des conditions particulièrement difficiles, sous une pression quotidienne considérable, tout en continuant à remplir leur mission avec dévouement et sens du devoir. Face à cette réalité, le gouvernement a décidé de passer d’une logique de compassion à une politique de protection effective. Dans ce cadre, le ministère a publié, en 2025, une nouvelle circulaire enjoignant tous les établissements de santé à mettre en œuvre les dispositions organisationnelles et juridiques nécessaires à la protection du personnel médical, en particulier celui exerçant dans les services d’urgence, souvent exposé à des agressions répétées. L’objectif est de garantir un environnement de travail sûr, digne et respectueux, propice à l’accomplissement serein de leur mission.
Le ministre a par ailleurs souligné l’existence d’une coordination permanente avec les autorités de la Sûreté nationale, afin d’assurer une intervention immédiate et efficace en cas d’agression ou de menace visant les professionnels de santé. Cette circulaire prévoit aussi le déclenchement de poursuites judiciaires contre les agresseurs, ainsi que la mise à disposition d’un soutien juridique, psychologique et médical pour les professionnels victimes de violence.
Le ministre a par ailleurs souligné l’existence d’une coordination permanente avec les autorités de la Sûreté nationale, afin d’assurer une intervention immédiate et efficace en cas d’agression ou de menace visant les professionnels de santé. Cette circulaire prévoit aussi le déclenchement de poursuites judiciaires contre les agresseurs, ainsi que la mise à disposition d’un soutien juridique, psychologique et médical pour les professionnels victimes de violence.
Une nouvelle culture hospitalière fondée sur le respect et la responsabilité
En conclusion, le ministre a affirmé que ces mesures traduisaient «une volonté gouvernementale réelle d’instaurer une nouvelle culture au sein des hôpitaux», fondée sur le respect mutuel, la responsabilité et la reconnaissance du rôle central des médecins et des infirmiers. «Placer le personnel médical au cœur de la considération nationale, c’est redonner à l’hôpital public sa valeur et sa crédibilité», a-t-il conclu.
