Pour le Mouvement populaire (MP), le constat est sans appel : trois ans après son arrivée au pouvoir, l’équipe gouvernementale fait piteuse figure, démontrant son incompétence et son manque d’envergure dans la conduite des affaires du pays. Endossant son rôle «d’opposition responsable», le MP n’hésite pas à étriller l’Exécutif sans ménagement, fustigeant tout d’abord son incapacité à mettre en œuvre concrètement les politiques générales de l’État. Le parti de l’épi déplore ensuite «l’absence coupable du gouvernement sur les questions sociales et spatiales, ainsi que la médiocrité de son champ d’action et de son ambition de développement».
La formation politique déplore aussi l’absence flagrante du gouvernement, tant sur le terrain que dans l’arène politique, dans l’accompagnement des victimes des inondations et des événements de migration illégale de milliers de jeunes dans les postes frontaliers du Royaume. Le parti dirigé par Mohamed Ouzzine relève également la confusion du gouvernement dans la mise en œuvre efficace du Chantier Royal stratégique dédié à la protection sociale, alors que les prix connaissent une hausse sans précédent. Il lui reproche aussi un manque de vision pour garantir la durabilité de ce projet sociétal. De plus, le MP déplore l’échec du gouvernement à sécuriser le temps scolaire et universitaire, l’accusant d’avoir adopté des réformes improvisées en dehors du cadre des réformes stratégiques établies. Il a en outre critiqué son incapacité à créer de l’emploi, les programmes adoptés n’apportant que des solutions temporaires.
Enfin, le MP souhaite que le gouvernement prenne l’initiative de revoir son programme, dépassé par les transformations que connaît le pays, et de modifier ses mécanismes de prise de décision. À cet effet, il devrait instaurer une démarche participative avec l’institution législative et les composantes de l’opposition nationale et institutionnelle afin d’être en phase avec les enjeux à venir en matière de sports, de développement et de droits de l’Homme. Le parti espère également que le nouveau modèle de développement, jusqu’ici absent de l’agenda gouvernemental, sera enfin mis en œuvre.
Inefficacité et gestion défaillante des crises
Selon le MP, le gouvernement n’a pas réussi à tirer parti de son capital électoral pour mettre en place une vision efficace et ambitieuse, que ce soit au niveau local, régional ou national. Sa vision actuelle, estime-t-il, n’incarnerait pas pleinement la philosophie de la nouvelle Constitution et ne se traduirait pas par une différence politique palpable sur le terrain, malgré ses promesses. Le MP dresse ainsi un diagnostic cinglant, constatant que le seul «succès» de ce gouvernement est d’avoir attisé les tensions professionnelles, sectorielles et spatiales, comme en témoignent les crise avec les enseignants, les avocats, les professionnels de la justice et de la santé et d’autres. Il pointe également l’incapacité flagrante de l’Exécutif à gérer le dossier des étudiants en médecine et pharmacie, ainsi que son échec à apporter des solutions efficaces pour protéger leurs droits et entreprendre une réforme structurelle du système de santé.La formation politique déplore aussi l’absence flagrante du gouvernement, tant sur le terrain que dans l’arène politique, dans l’accompagnement des victimes des inondations et des événements de migration illégale de milliers de jeunes dans les postes frontaliers du Royaume. Le parti dirigé par Mohamed Ouzzine relève également la confusion du gouvernement dans la mise en œuvre efficace du Chantier Royal stratégique dédié à la protection sociale, alors que les prix connaissent une hausse sans précédent. Il lui reproche aussi un manque de vision pour garantir la durabilité de ce projet sociétal. De plus, le MP déplore l’échec du gouvernement à sécuriser le temps scolaire et universitaire, l’accusant d’avoir adopté des réformes improvisées en dehors du cadre des réformes stratégiques établies. Il a en outre critiqué son incapacité à créer de l’emploi, les programmes adoptés n’apportant que des solutions temporaires.
Manque de solidité dans la gouvernance économique
Par ailleurs, le parti souligne l’échec du gouvernement à mettre en place une gouvernance économique et financière réaliste, se traduisant par une incapacité à réduire l’inflation et la hausse des prix. Il a également dénoncé son intransigeance face aux demandes de révision de la politique agricole et son approche unilatérale concernant les réformes liées aux droits de l’Homme. À cela s’ajoute l’absence d’initiatives gouvernementales visant à renforcer le rôle des collectivités territoriales et à mettre en œuvre la nouvelle génération du processus de régionalisation avancée, alors même que le gouvernement contrôle la plupart des régions et collectivités. Enfin, le MP a critiqué le manque de volonté du gouvernement de mettre en œuvre les dispositions constitutionnelles relatives à l’identité amazighe, déplorant une vision rétrograde ne faisant pas de distinction entre langue nationale et langue officielle.Appel à un PLF 2025 porteur de solutions
Le Mouvement populaire appelle le gouvernement à apporter des réponses concrètes à l’approche de l’adoption de la dernière loi de Finances de son mandat. Il estime que le PLF 2025 serait l’opportunité de mettre en œuvre les promesses électorales des partis qui le composent. Dans ce sens, le MP espère que ce projet de loi apportera des solutions concrètes pour l’emploi et l’investissement, établira la justice régionale et spatiale dans la répartition des investissements publics et rendra justice aux entreprises nationales, en particulier les PME et TPE. Il devrait également intégrer positivement le secteur informel dans le cycle économique et social, et répondre aux aspirations des jeunes sur les plans politique, économique, social et culturel.Enfin, le MP souhaite que le gouvernement prenne l’initiative de revoir son programme, dépassé par les transformations que connaît le pays, et de modifier ses mécanismes de prise de décision. À cet effet, il devrait instaurer une démarche participative avec l’institution législative et les composantes de l’opposition nationale et institutionnelle afin d’être en phase avec les enjeux à venir en matière de sports, de développement et de droits de l’Homme. Le parti espère également que le nouveau modèle de développement, jusqu’ici absent de l’agenda gouvernemental, sera enfin mis en œuvre.