Le parti du Rassemblement national des indépendants (RNI) organise chaque année en septembre son université d’été, devenue un événement majeur pour lancer sa rentrée politique. Cette rencontre se tient traditionnellement à Agadir, bastion du président du parti, Aziz Akhannouch. Lors de l’édition de cette année, qui s’est déroulée les 13 et 14 septembre, le RNI, qui dirige la majorité gouvernementale, a profité de cet événement, orchestré par sa branche jeunesse, pour diffuser plusieurs messages politiques. L’objectif était double : d’une part, défendre le bilan de l’action gouvernementale menée par le parti et, d’autre part, mettre en avant la vigueur de la formation politique ainsi que la force de la Fédération nationale de la jeunesse Rniste. Dans un contexte partisan marqué par un antagonisme exacerbé et par des attaques acerbes de part et d’autre, le RNI tend à tenir un discours politique élaboré essentiellement en réaction à ses adversaires, en particulier le Parti de la justice et du développement (PJD) et son leader Abdelilah Benkirane. Ces derniers ont en effet occupé une place prépondérante dans la quasi-totalité des interventions exprimées lors de la cinquième édition de l’Université d’été de la jeunesse du RNI. Mais quels ont été donc les principaux thèmes et idées développés par le RNI durant ce conclave ?
Deuxièmement, insister sur la montée en puissance du RNI sur la scène politique nationale. Les intervenants ont souligné le poids croissant du parti et de sa jeunesse, affirmant sans ambages leurs ambitions de leadership. Enfin, mettre le cap sur 2026. Les dirigeants du RNI ont en effet les yeux rivés sur les prochaines échéances électorales. Ils ont ainsi affiché leur détermination à conforter l’ancrage du parti et à élargir encore davantage son audience, avec comme objectif assumé de s’imposer comme la formation politique dominante du pays.
Abondant dans le même sens, Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique, a affirmé que les réalisations du gouvernement actuel, dirigé par le RNI, étaient considérées comme les meilleures de l’histoire du pays. Fort de son expérience dans des gouvernements précédents en tant que responsable ministériel, il a souligné que ces performances le comblaient de fierté ainsi que tous les membres du RNI.
Des propos étayés par Mohammed Boussaïd, membre du bureau politique qui a souligné que le RNI avait permis aux jeunes d’entrer au Parlement et d’obtenir des résultats positifs, en plus d’accéder à des postes de responsabilité dans un certain nombre de communes et de conseils.
Dans le même ordre d’idées, Aziz Akhannouch n’a pas manqué d’évoquer les attaques de Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement et figure de proue du PJD. «La politique est une question de morale avant tout, et personne ne peut défendre la morale en politique s’il n’a pas de morale lui-même. Ces gens n’arriveront pas à nous entraîner dans leur discours bas», a-t-il lancé. Faisant écho à ces propos, Mohamed Boussaïd a pour sa part dénoncé «la dégradation du discours politique qui détourne les jeunes de la politique». Il a souligné que certains pratiquent l’opposition en travestissant les vérités et en déformant les faits, alors que l’opposition devrait être basée sur la critique constructive et non sur le mensonge et les attaques personnelles.
Dans la même veine, M. Talbi Alami, membre du bureau politique et président de la Chambre des représentants, a critiqué les discours promus par certains groupes appartenant aux gouvernements précédents, soulignant que la primature est une institution qui jouit d’une certaine respectabilité et et ne doit aucunement être évoquée dans un langage vulgaire.
Le chef du RNI s’est ainsi félicité des résultats des élections législatives partielles organisées cette semaine dans les circonscriptions de Rabat Al Mouhit et Fkih Ben Salah, y voyant une consécration de la confiance des citoyens dans le projet politique du RNI. «Ces résultats montrent que les Marocains veulent que le RNI reste aux commandes au-delà de 2026», a-t-il affirmé, exhortant les jeunes de son parti à prendre la parole et à ne pas laisser «aux clowns et aux populistes» l’occasion de dénigrer les réalisations du gouvernement.
Partageant cet optimisme, Rachid Talbi Alami a affirmé que le RNI réussirait et excellerait lors des législatives de 2026. Une confiance également affichée par Mohammed Boussaïd, pour qui «les urnes ne mentent pas dans toutes les démocraties du monde, et les élections partielles ont donné raison au RNI et sanctionné les adversaires».
Dans cette perspective électorale, Mohamed Aujjar, membre du bureau politique, a appelé les jeunes du parti à poursuivre le travail et à défendre les réalisations du gouvernement à tous les niveaux, en formant un lien entre le gouvernement et les citoyens, afin de gagner le pari des élections de 2026. Il a souligné que remporter cette échéance électorale était à la portée du parti de la Colombe pour compléter les réformes et les chantiers ouverts, en particulier ceux à dimension sociale, qui ne peuvent être achevés en seulement 3 ou 4 ans. Visiblement donc, le RNI tient à conserver son leadership et à poursuivre son action gouvernementale au-delà de 2026. Des ambitions légitimes, certes, mais qui se heurteront à celles des autres formations politiques qui nourrissent les même espoirs et croient tout autant à leur chances.
Un triptyque au cœur des discours du RNI
Lors de la cinquième édition de l’Université d’été de la jeunesse du Rassemblement national des indépendants, les interventions des leaders du parti et de ses jeunes cadres ont essentiellement gravité autour de trois axes majeurs. Premièrement, mettre en lumière le bilan du gouvernement conduit par Aziz Akhannouch, chef de file du RNI. Les orateurs ont ainsi multiplié les références aux réalisations de l’Exécutif, cherchant à démontrer son efficacité et sa capacité à répondre aux attentes des citoyens.Deuxièmement, insister sur la montée en puissance du RNI sur la scène politique nationale. Les intervenants ont souligné le poids croissant du parti et de sa jeunesse, affirmant sans ambages leurs ambitions de leadership. Enfin, mettre le cap sur 2026. Les dirigeants du RNI ont en effet les yeux rivés sur les prochaines échéances électorales. Ils ont ainsi affiché leur détermination à conforter l’ancrage du parti et à élargir encore davantage son audience, avec comme objectif assumé de s’imposer comme la formation politique dominante du pays.
Un soutien appuyé à l’action du gouvernement Akhannouch
Ce soutien s’est manifesté dès la séance d’ouverture de l’Université d’été le vendredi 13 septembre 2024. Les membres du bureau politique du RNI ont salué la dynamique de la jeunesse du parti, qui a toujours exprimé son soutien total et complet aux projets gouvernementaux, en particulier ceux liés aux programmes sociaux dans un certain nombre de secteurs vitaux. Profitant de cette tribune, Aziz Akhannouch a dressé un bilan positif de l’action gouvernementale. «Sur le plan gouvernemental, l’Exécutif a fait un travail sérieux, et il en va de même pour les ministres qui ont accompli un grand travail», a-t-il affirmé, soulignant la cohésion qui règne au sein de l’équipe exécutive, «une cohésion qui faisait défaut aux gouvernements précédents». Le président du RNI s’est également félicité des résultats obtenus malgré un contexte difficile. «Nous avons réalisé un taux de croissance cumulé sur trois ans de plus de 13%, soit une moyenne de 4,3% par an», a-t-il indiqué, mettant en avant la réduction du déficit budgétaire, le contrôle de l’inflation et l’augmentation du PIB à des niveaux inédits.Abondant dans le même sens, Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique, a affirmé que les réalisations du gouvernement actuel, dirigé par le RNI, étaient considérées comme les meilleures de l’histoire du pays. Fort de son expérience dans des gouvernements précédents en tant que responsable ministériel, il a souligné que ces performances le comblaient de fierté ainsi que tous les membres du RNI.
Des mesures sociales au cœur du projet du parti
Au-delà des indicateurs économiques, Aziz Akhannouch a insisté sur les avancées accomplies en matière sociale, affirmant avoir «réalisé une révolution sociale sans précédent et fait du Maroc le premier État social du continent africain». Il a énuméré dans ce sens plusieurs mesures phares, comme l’élargissement de la couverture médicale, le soutien aux familles, l’aide aux veuves ou encore les subventions au logement. «À la lumière de toutes ces réalisations, il est clair qu’il y a une différence entre un gouvernement qui a une vision de développement à long terme, mettant en œuvre les directives de Sa Majesté le Roi, et les gouvernements précédents dont le plafond des ambitions était purement électoral», a martelé M. Akhannouch.Des propos étayés par Mohammed Boussaïd, membre du bureau politique qui a souligné que le RNI avait permis aux jeunes d’entrer au Parlement et d’obtenir des résultats positifs, en plus d’accéder à des postes de responsabilité dans un certain nombre de communes et de conseils.
Une opposition ferme aux attaques des adversaires
Tout en soulignant leurs réalisations, les membres du bureau politique du RNI n’ont pas manqué de répondre aux critiques de leur adversaires politiques. Ils ont fermement condamné certaines «sorties populistes irréfléchies» d’anciens dirigeants politiques qui ont attaqué le parti «en diffusant des mensonges et en fabriquant des rumeurs sans fondement». Ils ont affirmé que le parti «poursuivra son chemin à la tête du gouvernement, sans se soucier des perturbateurs».Dans le même ordre d’idées, Aziz Akhannouch n’a pas manqué d’évoquer les attaques de Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement et figure de proue du PJD. «La politique est une question de morale avant tout, et personne ne peut défendre la morale en politique s’il n’a pas de morale lui-même. Ces gens n’arriveront pas à nous entraîner dans leur discours bas», a-t-il lancé. Faisant écho à ces propos, Mohamed Boussaïd a pour sa part dénoncé «la dégradation du discours politique qui détourne les jeunes de la politique». Il a souligné que certains pratiquent l’opposition en travestissant les vérités et en déformant les faits, alors que l’opposition devrait être basée sur la critique constructive et non sur le mensonge et les attaques personnelles.
Dans la même veine, M. Talbi Alami, membre du bureau politique et président de la Chambre des représentants, a critiqué les discours promus par certains groupes appartenant aux gouvernements précédents, soulignant que la primature est une institution qui jouit d’une certaine respectabilité et et ne doit aucunement être évoquée dans un langage vulgaire.
2026 en ligne de mire : le RNI veut couper la route «aux clowns et aux populistes»
Au-delà des réalisations actuelles et des réponses aux critiques, les dirigeants du RNI ont résolument placé les élections législatives de 2026 dans leur viseur. Convaincus que le parti connaîtra un nouveau succès, ils voient dans ces échéances l’occasion de confirmer la confiance des citoyens dans le gouvernement marocain, comme l’illustre selon eux le vote massif en faveur du RNI lors des dernières élections partielles.Le chef du RNI s’est ainsi félicité des résultats des élections législatives partielles organisées cette semaine dans les circonscriptions de Rabat Al Mouhit et Fkih Ben Salah, y voyant une consécration de la confiance des citoyens dans le projet politique du RNI. «Ces résultats montrent que les Marocains veulent que le RNI reste aux commandes au-delà de 2026», a-t-il affirmé, exhortant les jeunes de son parti à prendre la parole et à ne pas laisser «aux clowns et aux populistes» l’occasion de dénigrer les réalisations du gouvernement.
Partageant cet optimisme, Rachid Talbi Alami a affirmé que le RNI réussirait et excellerait lors des législatives de 2026. Une confiance également affichée par Mohammed Boussaïd, pour qui «les urnes ne mentent pas dans toutes les démocraties du monde, et les élections partielles ont donné raison au RNI et sanctionné les adversaires».
Dans cette perspective électorale, Mohamed Aujjar, membre du bureau politique, a appelé les jeunes du parti à poursuivre le travail et à défendre les réalisations du gouvernement à tous les niveaux, en formant un lien entre le gouvernement et les citoyens, afin de gagner le pari des élections de 2026. Il a souligné que remporter cette échéance électorale était à la portée du parti de la Colombe pour compléter les réformes et les chantiers ouverts, en particulier ceux à dimension sociale, qui ne peuvent être achevés en seulement 3 ou 4 ans. Visiblement donc, le RNI tient à conserver son leadership et à poursuivre son action gouvernementale au-delà de 2026. Des ambitions légitimes, certes, mais qui se heurteront à celles des autres formations politiques qui nourrissent les même espoirs et croient tout autant à leur chances.