Le président du Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Abdi, a déclaré jeudi que le dialogue était la seule voie pour trouver une solution au dossier de l’éducation nationale, soulignant que le gouvernement avait déjà démontré sa bonne volonté et envoyé des signaux positifs pour la reprise des négociations en vue de trouver un terrain d’entente concernant l’amélioration du nouveau statut unifié, objet depuis plusieurs semaines de contestations de la part du corps de l’enseignement.
Intervenant dans le cadre d’un Forum organisé par la Fondation Lafquih Titouani consacré au rôle des régions dans la mise en œuvre de la régionalisation avancée, M. El Abdi a indiqué que l’action des Conseils s’est consolidée au fil des années, en particulier depuis l’adoption de la loi organique relative aux régions. Néanmoins, des efforts restent encore à déployer par l’Administration territoriale en vue de déléguer davantage de pouvoir à ces instances élues, afin qu’elles puissent remplir pleinement le rôle qui leur a été attribué. «Aujourd’hui, le grand défi à relever reste le renforcement de la confiance entre les administrations des différents secteurs gouvernementaux et les conseils élus. C’est cette confiance qui permettra de déléguer plus de pouvoir au Conseils régionaux», note-t-il. Dans ce sens, le président du Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra a reconnu que certaines administrations choisissent encore de ne pas partager l’information avec les conseils élus, bien que l’accès à cette information soit de nature à aider les Conseils régionaux à prendre des décisions cruciales, d’où l’importance de renforcer la confiance entre les deux parties.
En revanche, M. El Abdi a estimé que les élus devaient faire preuve de plus de créativité et de maturité et être une force de proposition en vue d’inciter les administrations à les accompagner dans cet élan et de leur déléguer plus de pouvoir. Il a souligné que les administrations disposaient non seulement des moyens financiers et humains, mais participaient aussi à l’élaboration de visions de développement de long terme, contrairement aux élus qui sont supposés gérer des projets à court terme.
Sur un autre registre, abordant le plan de développement de la région dont il préside le Conseil, M. El Abdi a indiqué que ce programme avait nécessité une année d’élaboration, car il a fallu se concerter avec tous les acteurs de la région, dans le but d’identifier les besoins et fixer les priorités en vue de répondre le mieux aux besoins de la population. Ainsi, après avoir franchi cette étape, il a fallu fixer le budget nécessaire pour la réalisation de ce plan d’action. «Le Conseil de région a identifié un besoin financier de l’ordre de 28 milliards de dirhams. Il a été question donc d’étudier la possibilité d’emprunt et de partenariats, sachant que le budget annuel accordé à notre instance ne dépasse pas 800 millions de dirhams. Ainsi, grâce à l’emprunt, le Conseil a pu apporter un montant de 8 milliards de dirhams», explique-t-il.
S’agissant des projets prévus dans le cadre du plan de développement de la région, ils s’inscrivent dans le cadre de deux axes, à savoir la création de l’emploi et la réduction des disparités spatiales. D’ailleurs, concernant le deuxième axe, le Conseil de la région a décidé de mobiliser un budget de 2,5 milliards de dirhams pour soutenir les villes les plus défavorisées et qui souffrent le plus de précarité. Il s’agit de Khémisset, Sidi Slimane, Sidi Kacem et les zones rurales relevant de la ville de Salé. Ces zones devront bénéficier, selon M. El Abdi, de programmes spéciaux de renforcement de l’infrastructure routière, de santé et d’éducation.
Intervenant dans le cadre d’un Forum organisé par la Fondation Lafquih Titouani consacré au rôle des régions dans la mise en œuvre de la régionalisation avancée, M. El Abdi a indiqué que l’action des Conseils s’est consolidée au fil des années, en particulier depuis l’adoption de la loi organique relative aux régions. Néanmoins, des efforts restent encore à déployer par l’Administration territoriale en vue de déléguer davantage de pouvoir à ces instances élues, afin qu’elles puissent remplir pleinement le rôle qui leur a été attribué. «Aujourd’hui, le grand défi à relever reste le renforcement de la confiance entre les administrations des différents secteurs gouvernementaux et les conseils élus. C’est cette confiance qui permettra de déléguer plus de pouvoir au Conseils régionaux», note-t-il. Dans ce sens, le président du Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra a reconnu que certaines administrations choisissent encore de ne pas partager l’information avec les conseils élus, bien que l’accès à cette information soit de nature à aider les Conseils régionaux à prendre des décisions cruciales, d’où l’importance de renforcer la confiance entre les deux parties.
En revanche, M. El Abdi a estimé que les élus devaient faire preuve de plus de créativité et de maturité et être une force de proposition en vue d’inciter les administrations à les accompagner dans cet élan et de leur déléguer plus de pouvoir. Il a souligné que les administrations disposaient non seulement des moyens financiers et humains, mais participaient aussi à l’élaboration de visions de développement de long terme, contrairement aux élus qui sont supposés gérer des projets à court terme.
Sur un autre registre, abordant le plan de développement de la région dont il préside le Conseil, M. El Abdi a indiqué que ce programme avait nécessité une année d’élaboration, car il a fallu se concerter avec tous les acteurs de la région, dans le but d’identifier les besoins et fixer les priorités en vue de répondre le mieux aux besoins de la population. Ainsi, après avoir franchi cette étape, il a fallu fixer le budget nécessaire pour la réalisation de ce plan d’action. «Le Conseil de région a identifié un besoin financier de l’ordre de 28 milliards de dirhams. Il a été question donc d’étudier la possibilité d’emprunt et de partenariats, sachant que le budget annuel accordé à notre instance ne dépasse pas 800 millions de dirhams. Ainsi, grâce à l’emprunt, le Conseil a pu apporter un montant de 8 milliards de dirhams», explique-t-il.
S’agissant des projets prévus dans le cadre du plan de développement de la région, ils s’inscrivent dans le cadre de deux axes, à savoir la création de l’emploi et la réduction des disparités spatiales. D’ailleurs, concernant le deuxième axe, le Conseil de la région a décidé de mobiliser un budget de 2,5 milliards de dirhams pour soutenir les villes les plus défavorisées et qui souffrent le plus de précarité. Il s’agit de Khémisset, Sidi Slimane, Sidi Kacem et les zones rurales relevant de la ville de Salé. Ces zones devront bénéficier, selon M. El Abdi, de programmes spéciaux de renforcement de l’infrastructure routière, de santé et d’éducation.