Un bras de fer s’est engagé voilà des mois entre le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) et le ministère de la Santé et de la protection sociale. Pointant du doigt plusieurs problèmes majeurs qui minent leur quotidien et compromettent leur avenir, mais aussi celui du secteur de la santé publique, les médecins dénoncent une stagnation des salaires qui ne tient compte ni l’inflation ni la lourdeur de la charge de travail et réclament une revalorisation significative de leurs revenus, comme ce fut le cas pour d’autres professions de niveau équivalent.
En outre, ces médecins qui alertent sur l’insuffisance alarmante de moyens matériels, dénoncent aussi le manque de personnel et l’épuisement professionnel récurrent : des insuffisances qui impactent directement la qualité des soins, mettant en péril la santé des patients, précisent-ils. Par ailleurs, le SIMSP exige des garanties sur le maintien et le renforcement du statut public du secteur de la santé face à ce qu’il qualifie de «privatisation rampante», en critiquant une communication insuffisante et des négociations stériles avec les instances ministérielles.
En parallèle, malgré la mobilisation prolongée et les appels à l’intervention, le ministère de la Santé semble, selon les grévistes, adopter une posture jugée non convaincante. Certes, plusieurs rencontres ont eu lieu entre les représentants syndicaux et les responsables gouvernementaux, cependant, aucun compromis n’a été trouvé afin de débloquer réellement la situation. La poursuite de cette grève illustre une fracture profonde entre les attentes des médecins du secteur public et la position du département de tutelle. Un véritable dialogue, accompagné d’engagements financiers et stratégiques concrets, semble indispensable pour résoudre cette crise.
En outre, ces médecins qui alertent sur l’insuffisance alarmante de moyens matériels, dénoncent aussi le manque de personnel et l’épuisement professionnel récurrent : des insuffisances qui impactent directement la qualité des soins, mettant en péril la santé des patients, précisent-ils. Par ailleurs, le SIMSP exige des garanties sur le maintien et le renforcement du statut public du secteur de la santé face à ce qu’il qualifie de «privatisation rampante», en critiquant une communication insuffisante et des négociations stériles avec les instances ministérielles.
La grève : ce malaise aux conséquences multiples
Les grévistes, estimant que les mesures entreprises par le ministère ne répondent pas à l’urgence de la situation ni à l’ampleur des problèmes, ne voient d’autre issue que de maintenir le plan d’action annoncé depuis le début du mois en cours. Prévue ces 24, 25, et 26 décembre, la grève annoncée vient alors exacerber une situation déjà tendue au niveau des hôpitaux. Rappelant les effets des reports des interventions, la saturation des urgences et la fatigue accumulée des personnels non grévistes, les observateurs appellent à un accord rapide et efficace en vue d’éviter une dégradation irréversible de l’accès aux soins et de restaurer la confiance des professionnels dans les institutions publiques.En parallèle, malgré la mobilisation prolongée et les appels à l’intervention, le ministère de la Santé semble, selon les grévistes, adopter une posture jugée non convaincante. Certes, plusieurs rencontres ont eu lieu entre les représentants syndicaux et les responsables gouvernementaux, cependant, aucun compromis n’a été trouvé afin de débloquer réellement la situation. La poursuite de cette grève illustre une fracture profonde entre les attentes des médecins du secteur public et la position du département de tutelle. Un véritable dialogue, accompagné d’engagements financiers et stratégiques concrets, semble indispensable pour résoudre cette crise.