Les différents abattoirs du Royaume ont repris leurs activités hier (mardi) après deux semaines d’arrêt, suite à la célébration de Aïd Al-Adha. Et comme il fallait s’y attendre, les prix de la viande rouge sont déjà en hausse. Ainsi, le prix du kilogramme de viande bovine se situait hier à 90 dirhams en gros au niveau de Casablanca, tandis que celui de la viande ovine était de 110 DH.
D’après Hicham Jouabri, secrétaire régional des commerçants de viandes rouges en gros à Casablanca, cette flambée des prix de la viande était prévisible, en raison de l’abattage d’un grand nombre de têtes d’ovins et de bovins à l’occasion de la fête de Aïd Al-Adha. Ceci sans oublier la persistance d’un déséquilibre entre la production nationale et la consommation interne, due principalement à la sécheresse qui a eu un impact important sur le secteur agricole, en particulier au niveau du cheptel national, tant en termes de nombre que de productivité.
«Les prix de la viande rouge resteront élevés tant que les facteurs ayant provoqué cette hausse ne seront pas supprimés. Ainsi, tant que la production de fourrage restera faible et que les prix des aliments pour animaux resteront élevés, il sera difficile de renverser cette tendance haussière», souligne-t-il.
D’après le même interlocuteur, les prix risquent même de grimper au cours des prochaines semaines à cause de la hausse de la demande, suite à l’arrivée des Marocains résidants à l’étranger et l’approche de la saison des festivités, notamment les mariages. «Il est clair que de nouvelles hausses seront opérées au cours des prochaines semaines, surtout avec l’abattage d’un grand nombre d’ovins à l’occasion de la célébration de la fête du sacrifice, mais aussi de bovins pour répondre à la forte demande de nombreux Marocains ayant privilégié l’achat de la viande au kilogramme lors de cette fête», indique M. Jouabri qui a souligné l’importance de mettre en place des mesures urgentes en vue de stabiliser le marché dans un premier temps.
«Nous estimons que parmi les mesures urgentes à mettre en place, il y a celle consistant à soutenir les petits éleveurs afin qu’ils améliorent la productivité de leur cheptel et à ouvrir la voie à d’autres investisseurs pour procéder à l’importation des bovins. Une activité qui demeure actuellement l’apanage d’une poignée de grands investisseurs», affirme le même interlocuteur.
Il convient de rappeler que le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, avait annoncé, au mois de mai dernier, avoir pris plusieurs mesures pour garantir la stabilisation des prix. Ces mesures ont porté notamment sur le soutien à l’alimentation animale, l’encouragement des importations en suspendant les droits de douane appliqués aux bovins destinés à l’abattage et à l’engraissement, ainsi que l’ouverture de nouveaux marchés pour assurer la diversité, en particulier d’Amérique du Sud.
D’après Hicham Jouabri, secrétaire régional des commerçants de viandes rouges en gros à Casablanca, cette flambée des prix de la viande était prévisible, en raison de l’abattage d’un grand nombre de têtes d’ovins et de bovins à l’occasion de la fête de Aïd Al-Adha. Ceci sans oublier la persistance d’un déséquilibre entre la production nationale et la consommation interne, due principalement à la sécheresse qui a eu un impact important sur le secteur agricole, en particulier au niveau du cheptel national, tant en termes de nombre que de productivité.
«Les prix de la viande rouge resteront élevés tant que les facteurs ayant provoqué cette hausse ne seront pas supprimés. Ainsi, tant que la production de fourrage restera faible et que les prix des aliments pour animaux resteront élevés, il sera difficile de renverser cette tendance haussière», souligne-t-il.
D’après le même interlocuteur, les prix risquent même de grimper au cours des prochaines semaines à cause de la hausse de la demande, suite à l’arrivée des Marocains résidants à l’étranger et l’approche de la saison des festivités, notamment les mariages. «Il est clair que de nouvelles hausses seront opérées au cours des prochaines semaines, surtout avec l’abattage d’un grand nombre d’ovins à l’occasion de la célébration de la fête du sacrifice, mais aussi de bovins pour répondre à la forte demande de nombreux Marocains ayant privilégié l’achat de la viande au kilogramme lors de cette fête», indique M. Jouabri qui a souligné l’importance de mettre en place des mesures urgentes en vue de stabiliser le marché dans un premier temps.
«Nous estimons que parmi les mesures urgentes à mettre en place, il y a celle consistant à soutenir les petits éleveurs afin qu’ils améliorent la productivité de leur cheptel et à ouvrir la voie à d’autres investisseurs pour procéder à l’importation des bovins. Une activité qui demeure actuellement l’apanage d’une poignée de grands investisseurs», affirme le même interlocuteur.
Il convient de rappeler que le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, avait annoncé, au mois de mai dernier, avoir pris plusieurs mesures pour garantir la stabilisation des prix. Ces mesures ont porté notamment sur le soutien à l’alimentation animale, l’encouragement des importations en suspendant les droits de douane appliqués aux bovins destinés à l’abattage et à l’engraissement, ainsi que l’ouverture de nouveaux marchés pour assurer la diversité, en particulier d’Amérique du Sud.