L’École supérieure d’éducation et de formation de Berrechid (ESEFB), rattachée à l’Université Hassan 1er de Settat, a organisé un événement académique d’envergure nationale sur «L’intelligence artificielle et l’éthique dans l’éducation : enjeux, défis et perspectives». Réunissant plus de 160 participants venus de huit universités marocaines, de quatre entreprises et de quatre structures du ministère de l’Éducation nationale, cette rencontre a transformé la salle de conférence de l’ENSA-Berrechid, où a eu lieu l’événement, en un véritable laboratoire d’idées sur l’avenir de l’enseignement à l’ère numérique.
La question de «L’utilisation intelligente de l’IA générative dans l’édition en éducation», présentée par le Pr Ahmed Fahli, a permis d’explorer les possibilités concrètes offertes par ces technologies pour la création de contenus pédagogiques innovants. La dimension internationale n’a pas été oubliée, avec un exposé du Pr Adil El Madhi sur «L’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation : perspectives et enjeux dans l’espace francophone», élargissant ainsi la réflexion aux spécificités culturelles et linguistiques de cet espace. Les deux dernières conférences ont complété ce panorama en abordant «L’intelligence artificielle en milieu scolaire et universitaire : quel impact sur les pratiques éducatives ?» par Yousaf Khiat, de l’Université Hassan 1er, et la délicate question de «Penser l’évaluation à l’ère de l’intelligence artificielle» par le Pr Pascal Detroz de l’Université de Liège, apportant ainsi une perspective européenne particulièrement enrichissante.
La richesse des réflexions s’est également manifestée à travers les quelque 26 communications orales présentées lors du colloque. Ces exposés ont couvert un spectre impressionnant de thématiques : depuis «l’utilisation des chatbots et des LLM (grand modèle de langage) dans l’apprentissage des sciences» jusqu’à «l’intelligence artificielle émotionnelle dans le système éducatif marocain», en passant par «l’IA au service de la différenciation pédagogique dans l’enseignement des langues» ou encore «l’apport de l’IA pour l’amélioration des transitions académiques».
Cette diversité témoigne de la vitalité de la recherche marocaine dans ce domaine et de la multiplicité des enjeux soulevés par l’intégration de l’IA dans l’éducation. Comme l’ont souligné plusieurs intervenants, il ne s’agit pas seulement d’une révolution technologique, mais bien d’une transformation profonde des paradigmes éducatifs, nécessitant une réflexion à la fois technique, pédagogique et éthique.
Le monde professionnel n’était pas en reste, avec la participation de représentants dAl-Barid-Bank, du Cabinet Strategia, de YOOL Education et d’Africa-Teleperformance, soulignant ainsi l’importance des interactions entre le monde académique et le secteur privé dans le développement de solutions éducatives innovantes. Le colloque a ainsi participé à dégager des pistes d’action concrètes pour «l’intégration éthique et efficace de l’intelligence artificielle dans le système éducatif marocain». L’ESEFB de l’Université Hassan 1er, à travers cette initiative, affirme son rôle de catalyseur de la transformation numérique de l’enseignement au Maroc.
Une réflexion collective sur la révolution pédagogique en cours
Officiellement inauguré par Abdellatif Moukrim, président de l’Université Hassan 1er de Settat, le colloque a posé les jalons d’une réflexion profonde. En présence du directeur de l’ESEFB, le Professeur Rachid Arraïchi, et de la coordinatrice de l’événement, Soumia Tamani, les mots d’ouverture ont souligné «l’importance stratégique de l’intelligence artificielle dans la transformation des systèmes éducatifs et la nécessité d’une réflexion approfondie sur les dimensions éthiques de cette intégration technologique dans l’enseignement». Le programme, dense et varié, s’est articulé autour de cinq conférences principales qui ont exploré différentes facettes de cette révolution numérique. La première intervention, présentée par Abderrahim Lih, expert en technologies numériques, a abordé la «Nouvelle mission de l’enseignant à l’ère de l’intelligence artificielle», questionnant en profondeur les transformations d’un métier en pleine mutation.La question de «L’utilisation intelligente de l’IA générative dans l’édition en éducation», présentée par le Pr Ahmed Fahli, a permis d’explorer les possibilités concrètes offertes par ces technologies pour la création de contenus pédagogiques innovants. La dimension internationale n’a pas été oubliée, avec un exposé du Pr Adil El Madhi sur «L’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation : perspectives et enjeux dans l’espace francophone», élargissant ainsi la réflexion aux spécificités culturelles et linguistiques de cet espace. Les deux dernières conférences ont complété ce panorama en abordant «L’intelligence artificielle en milieu scolaire et universitaire : quel impact sur les pratiques éducatives ?» par Yousaf Khiat, de l’Université Hassan 1er, et la délicate question de «Penser l’évaluation à l’ère de l’intelligence artificielle» par le Pr Pascal Detroz de l’Université de Liège, apportant ainsi une perspective européenne particulièrement enrichissante.
Des applications concrètes aux questionnements éthiques
Une partie de ce colloque a pris la forme de workshops thématiques permettant d’approfondir des aspects plus spécifiques. Le premier atelier, intitulé «IA et application dans l’enseignement : cas pratiques», a mis en lumière des expériences concrètes comme «Enseignant augmenté : comment les assistants GPT transforment la création pédagogique» et «L’impact de la technologie RAG sur l’apprentissage des mathématiques au collège». Le second workshop, consacré aux «Généralités sur les modèles de l’IA», a adopté une approche plus conceptuelle, abordant notamment le «Traitement de l’information faciale par réseaux de neurones convolutifs pour la détection du TSA» et proposant de «Comprendre l’IA à travers ses modèles : zoom sur la puissance des réseaux de neurones».La richesse des réflexions s’est également manifestée à travers les quelque 26 communications orales présentées lors du colloque. Ces exposés ont couvert un spectre impressionnant de thématiques : depuis «l’utilisation des chatbots et des LLM (grand modèle de langage) dans l’apprentissage des sciences» jusqu’à «l’intelligence artificielle émotionnelle dans le système éducatif marocain», en passant par «l’IA au service de la différenciation pédagogique dans l’enseignement des langues» ou encore «l’apport de l’IA pour l’amélioration des transitions académiques».
Cette diversité témoigne de la vitalité de la recherche marocaine dans ce domaine et de la multiplicité des enjeux soulevés par l’intégration de l’IA dans l’éducation. Comme l’ont souligné plusieurs intervenants, il ne s’agit pas seulement d’une révolution technologique, mais bien d’une transformation profonde des paradigmes éducatifs, nécessitant une réflexion à la fois technique, pédagogique et éthique.
Un élan national pour transformer l’éducation à l’ère numérique
La dimension nationale du colloque s’est concrétisée par la participation de huit universités marocaines : «Université Hassan 1er, Université Hassan II de Casablanca, Université Sultan Moulay Slimane, Université Ibn Zohr, Université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir, Université Ibn Tofaïl de Kénitra, Université Mohamed V et Université Chouaïb Doukkali». Cette large représentation du paysage universitaire marocain a été complétée par la présence de chercheurs des Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF) de Rabat et Casablanca, de l’Académie Casa-Settat et du Centre d’orientation et de planification de l’éducation de Rabat.Le monde professionnel n’était pas en reste, avec la participation de représentants dAl-Barid-Bank, du Cabinet Strategia, de YOOL Education et d’Africa-Teleperformance, soulignant ainsi l’importance des interactions entre le monde académique et le secteur privé dans le développement de solutions éducatives innovantes. Le colloque a ainsi participé à dégager des pistes d’action concrètes pour «l’intégration éthique et efficace de l’intelligence artificielle dans le système éducatif marocain». L’ESEFB de l’Université Hassan 1er, à travers cette initiative, affirme son rôle de catalyseur de la transformation numérique de l’enseignement au Maroc.