«Notre système économique, et de manière structurelle, est incapable encore aujourd’hui de répondre à la demande en emploi et notamment celui des jeunes». Cette affirmation émane du ministre de l'Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, qui rappelle que lorsque tout va bien et en conditions normales (pluviométrie normale, pas de crise de la demande intérieure par rapport à l'inflation, pas de crise de la demande internationale adressée au Maroc, etc.), l'économie a la capacité de créer 150.000 emplois. Or, même avec 200.000 emplois par an créés, cela reste insuffisant, étant donné que plus de 300.000 jeunes demandeurs d'emploi arrivent chaque année sur le marché du travail.
«Nous devons donc travailler, et c'est ce que nous faisons, pour au moins doubler le volume de création d'emplois. Et pour ce faire, nous devons travailler sur de nouveaux relais de croissance», a souligné M. Mezzour. Le ministre a également ajouté qu'en plus de la quantité d'emplois créés, il faut aussi veiller à augmenter la qualité de l'emploi.
En réponse à une question sur les 165.000 emplois créés dans le cadre du programme Awrach, qui ne sont pas comptabilisés par le HCP, et si de ce fait l'argent public ne serait pas utilisé pour financer la précarité, M. Mezzour explique que «ce programme était une réponse à une situation particulière où il y avait de la précarité et un problème d'accès à l'emploi, parce qu'on exigeait de ces jeunes qu'ils aient de l'expérience. Et nous avons répondu en créant de nouveaux chantiers utiles pour le pays, tels que la digitalisation de certains services publics, la réfection de certains bâtiments, etc.». Le ministre rappelle également que, dans l'emploi rémunéré, et malgré la crise, l'inflation et la baisse de la demande internationale et nationale, 41.000 emplois rémunérés avaient été créés.
Dans le secteur industriel, la création d'emplois accuse également un retard de plus de 24.000 emplois par rapport aux engagements pris pour le secteur (création de 70.000 emplois la première année du mandat du gouvernement et de 30.000 la deuxième année, avec l'ouverture de 200 usines), précise M. Mezzour. Cela étant, ajoute le ministre, «c'était prévu, car la création de valeur en 2023 correspond à la mise en service de projets initiés en 2020-2021 et il ne vous a pas échappé que durant les années 2020 et 2021, le nombre d'investissements, tant en valeur qu'en quantité, a fortement baissé en raison de la crise sanitaire».
«Nous devons donc travailler, et c'est ce que nous faisons, pour au moins doubler le volume de création d'emplois. Et pour ce faire, nous devons travailler sur de nouveaux relais de croissance», a souligné M. Mezzour. Le ministre a également ajouté qu'en plus de la quantité d'emplois créés, il faut aussi veiller à augmenter la qualité de l'emploi.
En réponse à une question sur les 165.000 emplois créés dans le cadre du programme Awrach, qui ne sont pas comptabilisés par le HCP, et si de ce fait l'argent public ne serait pas utilisé pour financer la précarité, M. Mezzour explique que «ce programme était une réponse à une situation particulière où il y avait de la précarité et un problème d'accès à l'emploi, parce qu'on exigeait de ces jeunes qu'ils aient de l'expérience. Et nous avons répondu en créant de nouveaux chantiers utiles pour le pays, tels que la digitalisation de certains services publics, la réfection de certains bâtiments, etc.». Le ministre rappelle également que, dans l'emploi rémunéré, et malgré la crise, l'inflation et la baisse de la demande internationale et nationale, 41.000 emplois rémunérés avaient été créés.
Dans le secteur industriel, la création d'emplois accuse également un retard de plus de 24.000 emplois par rapport aux engagements pris pour le secteur (création de 70.000 emplois la première année du mandat du gouvernement et de 30.000 la deuxième année, avec l'ouverture de 200 usines), précise M. Mezzour. Cela étant, ajoute le ministre, «c'était prévu, car la création de valeur en 2023 correspond à la mise en service de projets initiés en 2020-2021 et il ne vous a pas échappé que durant les années 2020 et 2021, le nombre d'investissements, tant en valeur qu'en quantité, a fortement baissé en raison de la crise sanitaire».
L'Istiqlal a décidé d'aller à son 18e congrès national en rangs unis
Au sujet du prochain congrès national du Parti de l'Istiqlal (PI), M. Mezzour, qui porte aussi les casquettes de membre du comité central du PI et membre fondateur de l’Alliance des économistes istiqlaliens, a indiqué que son parti avait décidé de tenir son congrès dans les prochaines semaines après deux années de discussions et de négociations, qui étaient importantes pour garantir que cette formation historique se rende à ce congrès en rangs unis. «Il y a eu des divergences et des discussions, mais aussi des périodes où la mobilisation physique des militants était très compliquée. Nous sommes un parti présent dans tout le pays et nous avons traversé la période de Covid où nous ne pouvions pas organiser de réunions en présentiel», a-t-il fait remarquer. «L’Istiqlal est une lourde machine qui a plus 80 ans, qui est présent sur l’ensemble du territoire et qui a des militants partout, et pour la tenue de son congrès national, on a besoin de faire 92 congrès provinciaux», a-t-il ajouté.
S'agissant du choix du prochain secrétaire général du PI, M. Mezzour a déclaré qu'«il y a un secrétaire général qui est unanimement soutenu au sein du parti pour assumer un second mandat. Tous les membres du comité exécutif et des autres organes directeurs de l'Istiqlal estiment que M. Nizar Baraka est notre candidat pour la prochaine législature. Au-delà de cela, le congrès ne sera pas seulement électif, mais aussi un congrès où nous préparons notre vision pour les cinq prochaines années, vision que nous préparons d'ailleurs très activement, en recueillant les avis des militants, leurs ambitions, leurs besoins et les approches que nous devons adopter pour relever les défis d'aujourd'hui et de demain pour notre pays, dans un monde en plein bouleversement».
S'agissant du choix du prochain secrétaire général du PI, M. Mezzour a déclaré qu'«il y a un secrétaire général qui est unanimement soutenu au sein du parti pour assumer un second mandat. Tous les membres du comité exécutif et des autres organes directeurs de l'Istiqlal estiment que M. Nizar Baraka est notre candidat pour la prochaine législature. Au-delà de cela, le congrès ne sera pas seulement électif, mais aussi un congrès où nous préparons notre vision pour les cinq prochaines années, vision que nous préparons d'ailleurs très activement, en recueillant les avis des militants, leurs ambitions, leurs besoins et les approches que nous devons adopter pour relever les défis d'aujourd'hui et de demain pour notre pays, dans un monde en plein bouleversement».