«Plus de trente mois de réalisations effectives qui dépassent même les attentes de la majorité gouvernementale». Pour Yassine Oukacha, député du Rassemblement national des indépendant (RNI), c’est ce qui décrit le mieux le bilan du gouvernement de Aziz Akhannouch à mi-mandat. Un bilan que le parlementaire n’a pas hésité à défendre au micro de Rachid Hallaouy lors de son passage à l’émission «L’Info en Face». Le jeune politique va au-delà de la défense pour passer à l’attaque contre une opposition qu’il juge «frustrée». Les Marocains ont besoin aujourd’hui d’une majorité forte, mais également d’une opposition forte pour aller de l’avant, estime-t-il.
Le problème de l’eau : c’est les autres !
Moins d’eau signifie moins d’agriculture. Une situation qui n’est pas seulement due à la sécheresse, estime le jeune parlementaire, mais également à des erreurs d’arbitrage commises par les anciens gouvernements. «Le Chef du gouvernement précédent devait faire les arbitrages nécessaires et lancer les chantiers de dessalement, non seulement pour régler le problème du stress hydrique afin que les Marocains puissent avoir de l'eau dans le robinet, mais aussi pour ouvrir des périmètres irrigués», a insisté M. Oukacha.
Le parlementaire, qui a tenu à mettre en avant la réussite du Plan Maroc Vert et à rappeler que l’agriculture n’est en aucun cas responsable du stress hydrique actuel, a passé en revue les actions de l’Exécutif conduit par Aziz Akhannouch pour faire face à une situation des plus complexes. Dès octobre 2021, le gouvernement s’est engagé dans la réalisation de l'autoroute de l'eau qui a été exécutée en 9 mois avec un coût de plus de 6 milliards de dirham. «Cette autoroute permet aujourd’hui d’éviter de déverser l’eau de la région du Gharb dans la mer et d’alimenter les foyers de Rabat et de Casablanca en eau potable», a-t-il souligné.
Le parlementaire, qui a tenu à mettre en avant la réussite du Plan Maroc Vert et à rappeler que l’agriculture n’est en aucun cas responsable du stress hydrique actuel, a passé en revue les actions de l’Exécutif conduit par Aziz Akhannouch pour faire face à une situation des plus complexes. Dès octobre 2021, le gouvernement s’est engagé dans la réalisation de l'autoroute de l'eau qui a été exécutée en 9 mois avec un coût de plus de 6 milliards de dirham. «Cette autoroute permet aujourd’hui d’éviter de déverser l’eau de la région du Gharb dans la mer et d’alimenter les foyers de Rabat et de Casablanca en eau potable», a-t-il souligné.
Le cap d’un million d’emploi maintenu
Le gouvernement est déterminé à faire de l’emploi son cheval de bataille pour cette deuxième partie du mandat. Toutefois, les chiffres réalisés jusqu’ici sont plutôt dans le rouge. En effet, les statistiques du Haut-Commissariat au Plan font état de la destruction de plusieurs milliers d’emploi depuis l’avènement de ce gouvernement dirigé par le RNI. Une situation que l’Exécutif pourra rapidement dépasser selon l’invité de Rachid Hallaouy. En effet, M. Oukacha assure que l’objectif de la création d’un million d’emploi est maintenu. Le gouvernement de Aziz Akhannouch va surprendre les Marocains une nouvelle fois, estime-t-il, sans pour autant préciser la nature de la surprise que réserve ce gouvernement aux citoyens.
«Le gouvernement, qui a fait tellement de choses en deux ans et demi, n’aura pas de mal à redresser la barre dans le domaine de l’emploi», a assuré le parlementaire qui a même affiché son souhait de dépasser l’objectif d’un million d’emploi à l’horizon 2026. Chose qui semble mathématiquement impossible à réaliser, vu qu’il faudrait passer à une croissance à deux chiffres dès l’année en cours. Mais pour M. Oukacha, ce gouvernement ne connaît pas l’impossible. «Beaucoup disaient que mathématiquement, il était impossible de décliner le chantier social en si peu de temps, et pourtant le gouvernement Akhannouch l’a fait», a-t-il relevé.
Surendettement : pas de panique ! le gouvernement gère bien la dette
Très attaqué sur la question de l’endettement qui ne cesse de progresser, le gouvernement a toujours estimé que la gestion de la dette se fait dans les normes. Un argument qu’avance également Yassine Oukacha qui appelle à sortir de la logique alarmiste qu’emploient certains pour parler de l’endettement. «Aujourd'hui, on voit que les plus grands pays dans le monde, qui se développent et qui ont une grande crédibilité monétaire, sont vraiment très endettés», affirme le parlementaire qui défend le recours du gouvernement à la dette.
«Ce gouvernement gère la dette avec une logique complètement différente de ce qu'on avait auparavant. Aujourd'hui, les équilibres monétaires sont bien gérés et l'inflation également», estime M. Oukacha, qui a mis en avant la crédibilité du Maroc vis-à-vis des institutions internationales. Dans ce sens, le membre de la première Chambre a insisté sur la force du Royaume dans un contexte marqué par de grands changements géopolitiques. Une force confirmée par certains indicateurs importants, tels que le nombre des arrivées touristiques ou l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde 2030 au Maroc, aux côtés de partenaires importants comme l’Espagne et le Portugal, a-t-il souligné.
«Ce gouvernement gère la dette avec une logique complètement différente de ce qu'on avait auparavant. Aujourd'hui, les équilibres monétaires sont bien gérés et l'inflation également», estime M. Oukacha, qui a mis en avant la crédibilité du Maroc vis-à-vis des institutions internationales. Dans ce sens, le membre de la première Chambre a insisté sur la force du Royaume dans un contexte marqué par de grands changements géopolitiques. Une force confirmée par certains indicateurs importants, tels que le nombre des arrivées touristiques ou l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde 2030 au Maroc, aux côtés de partenaires importants comme l’Espagne et le Portugal, a-t-il souligné.