Plus 25 milliards de dirhams seront mobilisés par le gouvernement durant la période allant de 2023 à 2027 pour renforcer le réseau national de transport et de distribution de l'électricité, a fait savoir la ministre de la transition énergétique, Leïla Benali, qui présentait mercredi le budget sectoriel de son département au titre de l’année 2024, devant la Commission des infrastructures de base, de l'énergie, des mines et de l'environnement de la Chambre des représentants.
Selon la responsable gouvernementale, l’exécutif s’attellera dans ce cadre à poursuivre la mise en œuvre du programme d'électrification rurale généralisée, en procédant à l'électrification des douars restants et la mise en place des infrastructures socio-économiques pour la période 2023-2027, grâce à un budget de 825 millions de dirhams, ce qui portera le taux d'électrification rurale à 99,96% à fin 2027.
En outre, il est prévu en 2024 de procéder à l’actualisation de la feuille de route de l'infrastructure gazière. Le ministère prévoit en effet de revoir cette infrastructure afin de créer des ports de réception et un réseau de transport et de distribution par pipelines reliant les unités de réception à diverses zones de consommation de gaz naturel. Selon Mme Benali, cette actualisation est un élément essentiel du processus de transition énergétique, compte tenu des avantages environnementaux et économiques qu’elle présente. S'agissant des projets d'énergies renouvelables, le ministère entend poursuivre les travaux de réalisation de la centrale solaire «Nour Atlas» dont l'entrée en vigueur est prévue en 2024, sachant que les travaux de réalisation de la station de transfert d'énergie par pompage «Abdelmoumen» seront également achevés, en plus de la poursuite des travaux de développement de 17 projets de petites centrales hydroélectriques.
Par ailleurs, l’année 2024 sera également marquée par la poursuite de la mise en place du cadre juridique et institutionnel dans les domaines des mines, de la surveillance et de la prévention des risques. Dans ce sens, la ministre a indiqué qu’il serait ainsi question de finaliser le projet d'amendement de la loi n°33.13 relative aux miniers et le lancement de la mise en œuvre d'un cadre juridique et réglementaire concernant les équipements sous pression.
Selon la responsable gouvernementale, l’exécutif s’attellera dans ce cadre à poursuivre la mise en œuvre du programme d'électrification rurale généralisée, en procédant à l'électrification des douars restants et la mise en place des infrastructures socio-économiques pour la période 2023-2027, grâce à un budget de 825 millions de dirhams, ce qui portera le taux d'électrification rurale à 99,96% à fin 2027.
En outre, il est prévu en 2024 de procéder à l’actualisation de la feuille de route de l'infrastructure gazière. Le ministère prévoit en effet de revoir cette infrastructure afin de créer des ports de réception et un réseau de transport et de distribution par pipelines reliant les unités de réception à diverses zones de consommation de gaz naturel. Selon Mme Benali, cette actualisation est un élément essentiel du processus de transition énergétique, compte tenu des avantages environnementaux et économiques qu’elle présente. S'agissant des projets d'énergies renouvelables, le ministère entend poursuivre les travaux de réalisation de la centrale solaire «Nour Atlas» dont l'entrée en vigueur est prévue en 2024, sachant que les travaux de réalisation de la station de transfert d'énergie par pompage «Abdelmoumen» seront également achevés, en plus de la poursuite des travaux de développement de 17 projets de petites centrales hydroélectriques.
Technologie et sécurité nucléaires
Pour ce qui est des technologies et de la sécurité nucléaires, l’année 2024 connaîtra la poursuite du renforcement de la coopération technique entre le Maroc et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans le domaine de l'usage pacifique de l'énergie nucléaire dans divers secteurs sociaux et économiques, ainsi que le renforcement de la coopération tripartite entre le Maroc, l'AIEA et les pays africains, en accueillant des stagiaires africains au sein des institutions nationales. Concernant l'observation et la prospective énergétique, l'année 2024 verra la réalisation d'une étude statistique multisectorielle sur la consommation d'énergie dans les secteurs économiques, ainsi que la mise en place d'un système d'information intégré pour renforcer la collecte et le traitement des données statistiques dans le cadre de la réalisation de l'étude statistique multisectorielle sur la consommation d'énergie.Par ailleurs, l’année 2024 sera également marquée par la poursuite de la mise en place du cadre juridique et institutionnel dans les domaines des mines, de la surveillance et de la prévention des risques. Dans ce sens, la ministre a indiqué qu’il serait ainsi question de finaliser le projet d'amendement de la loi n°33.13 relative aux miniers et le lancement de la mise en œuvre d'un cadre juridique et réglementaire concernant les équipements sous pression.
Développement durable
Selon la ministre toujours, une attention particulière sera accordée aussi à la mise en œuvre des programmes de développement durable, notamment la gestion intégrée et durable des déchets et la promotion de l'économie circulaire. Dans ce sens, le gouvernement prévoit de mobiliser un budget de 250 millions de dirhams pour la poursuite du soutien aux projets relevant des accords signés dans le cadre du programme national de gestion des déchets ménagers et assimilés. Ces projets seront menés parallèlement à la poursuite de la réalisation des projets de centres de tri et de valorisation des déchets.
Enfin et pour ce qui est du renforcement de la surveillance et de l'évaluation environnementale, le ministère prévoit de poursuivre la surveillance de la qualité des eaux de baignade (200 plages) et des sables (62 plages), ainsi que la qualité de l'air. Dans ce sens, le département de tutelle procédera à la signature d'accords ou d'avenants à des accords avec les régions pour l'acquisition de nouvelles stations, avec la rénovation des stations restantes (3 stations), et ce parallèlement à la poursuite de l'entretien du réseau national de surveillance de la qualité de l'air.
Enfin et pour ce qui est du renforcement de la surveillance et de l'évaluation environnementale, le ministère prévoit de poursuivre la surveillance de la qualité des eaux de baignade (200 plages) et des sables (62 plages), ainsi que la qualité de l'air. Dans ce sens, le département de tutelle procédera à la signature d'accords ou d'avenants à des accords avec les régions pour l'acquisition de nouvelles stations, avec la rénovation des stations restantes (3 stations), et ce parallèlement à la poursuite de l'entretien du réseau national de surveillance de la qualité de l'air.