L’inclusion des populations vulnérables demeure l’un des défis majeurs des politiques publiques. Si les droits sont aujourd’hui largement reconnus par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par le Maroc, leur effectivité reste inégale, notamment pour les personnes en situation de handicap. C’est ce constat que l’émission «L’Info en Face» a mis en lumière, à travers un échange approfondi avec Aziza Gannoune.
Dès le début du débat, la fondatrice de la Fondation NABDA a pointé une contradiction persistante entre l’arsenal juridique et son application concrète. «Les lois existent, mais leur mise en œuvre reste insuffisante», a-t-elle affirmé, estimant que les dispositifs actuels peinaient encore à répondre aux besoins réels des populations concernées. Accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins ou encore aux infrastructures publiques : les obstacles demeurent nombreux. «Des familles sont contraintes de se battre au quotidien pour des droits pourtant garantis», a souligné Aziza Gannoune, évoquant une réalité marquée par la lenteur administrative, le manque de coordination et l’insuffisance des mécanismes d’accompagnement.
Un autre point central du débat a porté sur la manière dont les politiques publiques étaient conçues. Selon Aziza Gannoune, les populations vulnérables restent trop souvent absentes des processus de décision. «On parle d’inclusion sans donner la parole aux premiers concernés», a-t-elle regretté, plaidant pour une approche plus participative, associant les personnes en situation de handicap et leurs familles dès la phase de conception des politiques et des projets publics. Une démarche qui, selon elle, permettrait d’éviter des dispositifs inadaptés ou inefficaces et de mieux répondre aux réalités du terrain.
Le débat a également abordé la place des populations vulnérables dans les grands projets nationaux, notamment les événements sportifs, culturels et économiques. Selon l’invitée, l’accessibilité reste trop souvent pensée comme un ajustement secondaire. «On corrige après coup, alors que l’inclusion devrait être intégrée dès la conception des projets», a-t-elle insisté, appelant à un changement de méthode dans la planification publique. Au-delà des politiques, Aziza Gannoune a mis en lumière un frein plus profond : celui des représentations sociales. «Le handicap est encore perçu sous l’angle de la pitié, et non comme une question de droits», a-t-elle regretté. Un regard qui, selon elle, nourrit l’exclusion autant que les insuffisances institutionnelles.
Face à ces constats, la Fondation NABDA défend une approche fondée sur l’action de terrain et la sensibilisation. Sport inclusif, insertion professionnelle, travail avec les établissements scolaires et les entreprises : l’objectif est de démontrer que l’inclusion est possible, mesurable et bénéfique pour l’ensemble de la société. «L’inclusion n’est pas une charge, c’est un investissement social et économique», a rappelé Aziza Gannoune.
Dès le début du débat, la fondatrice de la Fondation NABDA a pointé une contradiction persistante entre l’arsenal juridique et son application concrète. «Les lois existent, mais leur mise en œuvre reste insuffisante», a-t-elle affirmé, estimant que les dispositifs actuels peinaient encore à répondre aux besoins réels des populations concernées. Accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins ou encore aux infrastructures publiques : les obstacles demeurent nombreux. «Des familles sont contraintes de se battre au quotidien pour des droits pourtant garantis», a souligné Aziza Gannoune, évoquant une réalité marquée par la lenteur administrative, le manque de coordination et l’insuffisance des mécanismes d’accompagnement.
Un autre point central du débat a porté sur la manière dont les politiques publiques étaient conçues. Selon Aziza Gannoune, les populations vulnérables restent trop souvent absentes des processus de décision. «On parle d’inclusion sans donner la parole aux premiers concernés», a-t-elle regretté, plaidant pour une approche plus participative, associant les personnes en situation de handicap et leurs familles dès la phase de conception des politiques et des projets publics. Une démarche qui, selon elle, permettrait d’éviter des dispositifs inadaptés ou inefficaces et de mieux répondre aux réalités du terrain.
Le débat a également abordé la place des populations vulnérables dans les grands projets nationaux, notamment les événements sportifs, culturels et économiques. Selon l’invitée, l’accessibilité reste trop souvent pensée comme un ajustement secondaire. «On corrige après coup, alors que l’inclusion devrait être intégrée dès la conception des projets», a-t-elle insisté, appelant à un changement de méthode dans la planification publique. Au-delà des politiques, Aziza Gannoune a mis en lumière un frein plus profond : celui des représentations sociales. «Le handicap est encore perçu sous l’angle de la pitié, et non comme une question de droits», a-t-elle regretté. Un regard qui, selon elle, nourrit l’exclusion autant que les insuffisances institutionnelles.
Face à ces constats, la Fondation NABDA défend une approche fondée sur l’action de terrain et la sensibilisation. Sport inclusif, insertion professionnelle, travail avec les établissements scolaires et les entreprises : l’objectif est de démontrer que l’inclusion est possible, mesurable et bénéfique pour l’ensemble de la société. «L’inclusion n’est pas une charge, c’est un investissement social et économique», a rappelé Aziza Gannoune.
En filigrane, l’émission a posé une question centrale : peut-on parler de développement durable et d’équité sans intégrer pleinement les populations vulnérables dans les politiques publiques ? Pour l’invitée, la réponse est sans ambiguïté. «Une société qui laisse une partie de ses citoyens à l’écart se prive de talents et de valeur», a-t-elle conclu.
