Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdallah, a appelé à poursuivre les efforts de développement au Maroc, estimant que le pays a enregistré des avancées sur plusieurs fronts, notamment institutionnels, démocratiques, économiques et sociaux. Mais il a souligné toutefois que ces progrès demeuraient insuffisants et nécessitaient une accélération des réformes.
Course électorale prématurée
Lors de son intervention, dimanche, à l’ouverture du congrès régional du parti dans l’arrondissement de Hay Hassani à Casablanca, M. Benabdallah a vivement critiqué l’attitude de la majorité gouvernementale, l’accusant de verser dans une surenchère électoraliste prématurée. «Pourquoi tant de précipitation et d’arrogance en affirmant dès maintenant qu’ils seront aux commandes du futur “gouvernement du Mondial” ?», a-t-il lancé, en référence aux ambitions déclarées des partis de la coalition en vue des élections de 2026.
Tout en reconnaissant que la compétition politique est légitime, le leader du PPS a mis en garde contre une focalisation excessive sur les échéances électorales au détriment des préoccupations immédiates des citoyens. «Il reste encore un an et demi avant ces élections. Plutôt que de multiplier les slogans et de gonfler les bilans, il serait plus judicieux de répondre aux attentes pressantes des Marocains», a-t-il martelé.
M. Benabdallah n’a pas épargné non plus le gouvernement, qu’il accuse d’être totalement absent du débat public et incapable de mobiliser les citoyens face aux défis actuels. Il a pointé du doigt une série de «reculs inquiétants», notamment en matière de libertés publiques, de justice et de presse, évoquant les poursuites judiciaires contre des citoyens pour leurs opinions.
Tout en reconnaissant que la compétition politique est légitime, le leader du PPS a mis en garde contre une focalisation excessive sur les échéances électorales au détriment des préoccupations immédiates des citoyens. «Il reste encore un an et demi avant ces élections. Plutôt que de multiplier les slogans et de gonfler les bilans, il serait plus judicieux de répondre aux attentes pressantes des Marocains», a-t-il martelé.
M. Benabdallah n’a pas épargné non plus le gouvernement, qu’il accuse d’être totalement absent du débat public et incapable de mobiliser les citoyens face aux défis actuels. Il a pointé du doigt une série de «reculs inquiétants», notamment en matière de libertés publiques, de justice et de presse, évoquant les poursuites judiciaires contre des citoyens pour leurs opinions.
Le PPS déplore un climat économique morose
Le chef du PPS a également dressé un tableau sombre de la situation socio-économique, affirmant que l’actuel exécutif a aggravé le chômage, notamment chez les jeunes diplômés, et a laissé s’effondrer des milliers d’entreprises en raison de la crise économique persistante. «Ce n’est pas seulement la sécheresse qui explique cette situation, mais aussi un climat économique morose, une vague de faillites sans précédent et un recul des investissements, qu’ils soient étrangers ou nationaux », a-t-il insisté.
Enfin, il a dénoncé une explosion du coût de la vie sous l’actuelle majorité, affirmant que les Marocains subissent une crise sans précédent due à une inflation galopante. «Jamais le pays n’a connu une telle flambée des prix. Pendant ce temps, le gouvernement reste passif, incapable d’apporter des solutions concrètes à cette détresse généralisée», a-t-il fustigé.
Et d’ajouter que l’exécutif, qui met en cause la spéculation dans la hausse des prix, dispose pourtant d’un levier efficace pour les réguler : un article de la loi sur la concurrence permettant d’instaurer un plafonnement des prix en période de crise. Ce levier, estime-t-il, pourrait être activé en cette conjoncture difficile, à l’approche du mois de Ramadan, mais que le gouvernement se refuse à actionner. «Pourquoi ? Parce que cette flambée des prix lui est profitable », a-t-il dénoncé, accusant l’État de tirer avantage des recettes fiscales générées par cette inflation plutôt que de protéger le pouvoir d’achat des citoyens.
Enfin, il a dénoncé une explosion du coût de la vie sous l’actuelle majorité, affirmant que les Marocains subissent une crise sans précédent due à une inflation galopante. «Jamais le pays n’a connu une telle flambée des prix. Pendant ce temps, le gouvernement reste passif, incapable d’apporter des solutions concrètes à cette détresse généralisée», a-t-il fustigé.
Et d’ajouter que l’exécutif, qui met en cause la spéculation dans la hausse des prix, dispose pourtant d’un levier efficace pour les réguler : un article de la loi sur la concurrence permettant d’instaurer un plafonnement des prix en période de crise. Ce levier, estime-t-il, pourrait être activé en cette conjoncture difficile, à l’approche du mois de Ramadan, mais que le gouvernement se refuse à actionner. «Pourquoi ? Parce que cette flambée des prix lui est profitable », a-t-il dénoncé, accusant l’État de tirer avantage des recettes fiscales générées par cette inflation plutôt que de protéger le pouvoir d’achat des citoyens.