Nabil Benabdallah a de nouveau formulé des critiques sévères à l’encontre de l’Exécutif, qualifiant son bilan de «faible, insignifiant et inconsistant». Lors de la présentation de son rapport politique samedi, devant les membres du comité central au nom du bureau politique de son parti, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme a émis un jugement alarmant. Il a mis en lumière un taux de chômage «record» de 13,7%, qui grimpe jusqu’à 36% chez les jeunes. De plus, il a critiqué «les piètres» performances économiques, avec une croissance stagnant entre 1 et 3%, et a souligné la faillite de plus de 27.000 entreprises.
«Nous commençons notre critique en soulignant les lacunes de cet espace politique, car nous partons du principe que la démocratie est la principale porte d’entrée de la réforme», a martelé le SG du PPS. Selon lui, une véritable démocratie signifie «libérer les énergies de la société et les initiatives citoyennes», instaurer la confiance dans les institutions, l’État de droit, des élus «crédibles et transparents»... Mais aussi «une vie politique saine» basée sur des partis «indépendants et compétents», sur des idées, des programmes et non sur «la corruption, l’usage de l’argent et l’exploitation de la pauvreté».
Condition sine qua non : assainir l’espace politique et électoral de l’argent sale et de la corruption en engageant dès à présent un dialogue sur la réforme du système électoral. Pour le PPS, reproduire en 2026 le même «scénario» qu’en 2021, élections qualifiées de «mascarade», constituerait «une catastrophe» pour le processus démocratique national. Un processus qui se doit de «dépasser les calculs partisans conjoncturels», quel qu’ils soient. L’appel est donc clair : éviter une nouvelle «mascarade» électorale en 2026 passe impérativement par un véritable assainissement préalable de l’espace politique, une mise en œuvre intégrale de la Constitution et un réel élargissement des libertés publiques. Seules ces réformes de fond permettront selon le PPS de redonner sa crédibilité au scrutin de 2026 et d’en faire une étape «véritablement positive» dans la construction démocratique du pays.
Un plaidoyer pour une «vraie démocratie»
Au-delà du volet économique et social, les critiques du PPS se sont étendues à d’autres fronts, comme l’incapacité du gouvernement à lutter efficacement contre la cherté de la vie, à réaliser la souveraineté alimentaire et énergétique ou encore à mener à bien la généralisation de la protection sociale. Le parti a également regretté le «vide» constaté en matière de réformes démocratiques et de consolidation de l’État de droit.«Nous commençons notre critique en soulignant les lacunes de cet espace politique, car nous partons du principe que la démocratie est la principale porte d’entrée de la réforme», a martelé le SG du PPS. Selon lui, une véritable démocratie signifie «libérer les énergies de la société et les initiatives citoyennes», instaurer la confiance dans les institutions, l’État de droit, des élus «crédibles et transparents»... Mais aussi «une vie politique saine» basée sur des partis «indépendants et compétents», sur des idées, des programmes et non sur «la corruption, l’usage de l’argent et l’exploitation de la pauvreté».
Appel à des élections «crédibles» en 2026
C’est dans ce contexte de vives critiques que le PPS en appelle urgemment à des réformes «fondamentales» pour faire des prochaines échéances électorales de 2026 une réelle «étape positive» sur la voie de la démocratisation. Un objectif qui passe selon le parti par la consolidation de la démocratie, l’application intégrale de la Constitution, l’élargissement de l’espace des libertés, de l’égalité et des droits humains. Mais aussi par l’instauration d’un climat d’apaisement permettant de restaurer la confiance et la crédibilité dans les institutions élues et la société civile, et de réconcilier le citoyen avec la chose publique.Condition sine qua non : assainir l’espace politique et électoral de l’argent sale et de la corruption en engageant dès à présent un dialogue sur la réforme du système électoral. Pour le PPS, reproduire en 2026 le même «scénario» qu’en 2021, élections qualifiées de «mascarade», constituerait «une catastrophe» pour le processus démocratique national. Un processus qui se doit de «dépasser les calculs partisans conjoncturels», quel qu’ils soient. L’appel est donc clair : éviter une nouvelle «mascarade» électorale en 2026 passe impérativement par un véritable assainissement préalable de l’espace politique, une mise en œuvre intégrale de la Constitution et un réel élargissement des libertés publiques. Seules ces réformes de fond permettront selon le PPS de redonner sa crédibilité au scrutin de 2026 et d’en faire une étape «véritablement positive» dans la construction démocratique du pays.