À l’occasion de son passage devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants, le 23 avril 2025, le président du CESE, Abdelkader Amara, a livré sa lecture du projet de loi n°03.23, modifiant et complétant la loi n°22.01 relative à la procédure pénale. Selon lui, si cette réforme marque une avancée certaine vers la consolidation de l’État de droit, elle ne pourra pleinement déployer ses effets qu’à la condition de s’inscrire dans une refonte globale et cohérente du système judiciaire.
Pour Abdelkader Amara, qui vient d’être nommé à la tête du CESE en mars dernier, l’enjeu dépasse l’adaptation du Code aux engagements constitutionnels et internationaux du Royaume. C’est toute la politique pénale qui doit être repensée dans un cadre intégré, structuré par une programmation précise, des moyens humains renforcés et une approche transversale, incluant les dimensions économiques, sociales et environnementales des réformes. Le CESE plaide notamment pour une meilleure articulation entre la réforme du Code de procédure pénale et celle du Code pénal, insistant sur l’importance de bâtir une vision d’ensemble plutôt que de procéder par ajustements fragmentaires. Une exigence d’autant plus pressante que 56% du texte existant sont concernés par les modifications proposées.
Pour Abdelkader Amara, qui vient d’être nommé à la tête du CESE en mars dernier, l’enjeu dépasse l’adaptation du Code aux engagements constitutionnels et internationaux du Royaume. C’est toute la politique pénale qui doit être repensée dans un cadre intégré, structuré par une programmation précise, des moyens humains renforcés et une approche transversale, incluant les dimensions économiques, sociales et environnementales des réformes. Le CESE plaide notamment pour une meilleure articulation entre la réforme du Code de procédure pénale et celle du Code pénal, insistant sur l’importance de bâtir une vision d’ensemble plutôt que de procéder par ajustements fragmentaires. Une exigence d’autant plus pressante que 56% du texte existant sont concernés par les modifications proposées.