C'est un marché calme que nous avons retrouvé ce mardi matin dans le quartier de Derb Ghallef à Casablanca. Les commerçants préparaient les devantures de leurs boutiques en attendant les acheteurs. Nous avons commencé par poser la question qui fâche : Combien coûte les poivrons, les tomates, les oignons... Le discours des vendeurs était le même : la hausse des prix est normale en cette période !
Le commerçant ne se démonte pas : "On nous accuse d’être des spéculateurs, mais ce n’est pas nous qui fixons les prix. Les hausses viennent de plus haut, et nous, on subit comme tout le monde. On est du côté des citoyens modestes, pas contre eux !"
Face aux prix élevés des légumes, certains consommateurs se tournent vers les fruits, qui restent globalement plus stables : les oranges à 4 DH/kg, les citrons à 3 DH/kg et les bananes à12 DH/kg. "Heureusement qu’il y a encore des fruits pas trop chers, sinon on ne pourrait plus rien acheter", confie une mère de famille en remplissant son sac d’oranges et de citrons.
Nous avons tenté de calmer les esprits et nous sommes allés voir un autre marché du côté de Derb Sultan. Même constat : des consommateurs qui crient leur désarroi face à une hausse des prix des fruits et légumes qu'ils jugent excessive, et des commerçants qui tentent d'expliquer ces augmentations et espèrent une baisse dans les prochaines semaines.
En attendant, dans les marchés, l’ambiance oscille entre résignation et frénésie. "C’est Ramadan, on fait avec", lance un client en souriant, avant de négocier le prix de ses légumes.
Poivrons, tomates, concombres : les stars du marché à prix d’or
Difficile de passer à côté des légumes phares du mois sacré : poivrons, tomates, concombres et oignons envahissent les étals, dominant les achats du jour. "Tout vient d’Agadir, c’est la région qui alimente la majorité du pays en ce moment", explique un commerçant à Casablanca, en réajustant ses cagettes de légumes. Mais derrière l’abondance, les prix piquent :- Poivrons verts : 13 DH/kg, contre 25 DH/kg pour les rouges et jaunes
- Tomates : 10 DH/kg
- Concombres : entre 6 et 7 DH/kg
- Oignons : jusqu'à 10 DH/kg
- Aubergines : entre 6 et 7 DH/kg, en forte hausse, jusqu’à 150 DH la caisse, contre 70 DH avant Ramadan
- Courgettes : entre 10 et 15 DH/Kg
- Petits poids : 14 DH/Kg
Le commerçant ne se démonte pas : "On nous accuse d’être des spéculateurs, mais ce n’est pas nous qui fixons les prix. Les hausses viennent de plus haut, et nous, on subit comme tout le monde. On est du côté des citoyens modestes, pas contre eux !"
Face aux prix élevés des légumes, certains consommateurs se tournent vers les fruits, qui restent globalement plus stables : les oranges à 4 DH/kg, les citrons à 3 DH/kg et les bananes à12 DH/kg. "Heureusement qu’il y a encore des fruits pas trop chers, sinon on ne pourrait plus rien acheter", confie une mère de famille en remplissant son sac d’oranges et de citrons.
Nous avons tenté de calmer les esprits et nous sommes allés voir un autre marché du côté de Derb Sultan. Même constat : des consommateurs qui crient leur désarroi face à une hausse des prix des fruits et légumes qu'ils jugent excessive, et des commerçants qui tentent d'expliquer ces augmentations et espèrent une baisse dans les prochaines semaines.
Vers une accalmie des prix ?
Les vendeurs assurent : la situation est temporaire. En ce début de printemps, la production repose uniquement sur les cultures sous serre, ce qui limite l’offre. "Dès que les récoltes en plein champ commenceront en mai, les prix baisseront naturellement", promet un grossiste.En attendant, dans les marchés, l’ambiance oscille entre résignation et frénésie. "C’est Ramadan, on fait avec", lance un client en souriant, avant de négocier le prix de ses légumes.