Le Ramadan est une période où la consommation de poisson connaît une forte hausse au Maroc. Cette demande accrue entraîne des fluctuations de prix parfois spectaculaires, impactant directement le pouvoir d’achat des citoyens. Cette année, la situation est un peu différente. Les prix ont connu des baisses relatives selon les villes. En tout cas, ils n’ont pas connu leur emballement habituel en pareil époque. Et pour beaucoup de citoyens, «c’est déjà ça de gagné !» se réjouissent-ils.
Cette accalmie sur les prix du poisson, on la doit dans une large mesure à «Moul L7out», ce jeune marrakechi qui a cartonné sur les réseaux sociaux en proposant la sardine à 5 DH et en dénonçant les circuits opaques de commercialisation de cette denrée alimentaire. Quelques jours avant début du Ramadan, il est devenu le visage d’une contestation citoyenne contre la vie chère, un symbole de résistance face aux chenaqa, ces intermédiaires accusés de faire flamber les prix du poisson aux dépends des classes modestes.
C’est ce qui explique le fait que les halles aux poissons soient cœur de l’actualité. On ne compte plus les reportages réalisés sur place pour tâter le pouls du marché, comparer les prix et recueillir les réactions des marchands et des clients. Les échos qui parviennent de ces espaces de vente font état d’une stabilisation des prix, voire d’une légère baisse. Certes les clients ne cachent pas leur satisfaction, mais les marchands eux se disent injustement décriés. Ils affirment que vendre des sardines à moins de 12 à 15 DH est tout simplement impossible compte tenu du nombre des intermédiaires et des spéculateurs. En effet, plus que les niveaux des prix, le buzz autour du commerce du poisson a mis en lumière des dysfonctionnements à corriger impérativement pour un circuit de commercialisation plus transparent.
Dans ce contexte, Zakia Driouich, secrétaire d’État chargée de la pêche maritime, s’est rendue au marché de gros de poisson de Lahraouyine à Casablanca. Son constat a été sans appel : les stocks sont suffisants, notamment pour la sardine, un des poissons les plus prisés durant cette période. Le marché de gros affiche selon les données officielles une disponibilité en hausse, avec 364 tonnes de sardines contre 87 tonnes l’an dernier. Pourtant, cette abondance ne se reflète pas toujours sur les prix pratiqués au détail. Pour la responsable gouvernementale, «le marché dépend de l’offre et de la demande».
Cette accalmie sur les prix du poisson, on la doit dans une large mesure à «Moul L7out», ce jeune marrakechi qui a cartonné sur les réseaux sociaux en proposant la sardine à 5 DH et en dénonçant les circuits opaques de commercialisation de cette denrée alimentaire. Quelques jours avant début du Ramadan, il est devenu le visage d’une contestation citoyenne contre la vie chère, un symbole de résistance face aux chenaqa, ces intermédiaires accusés de faire flamber les prix du poisson aux dépends des classes modestes.
C’est ce qui explique le fait que les halles aux poissons soient cœur de l’actualité. On ne compte plus les reportages réalisés sur place pour tâter le pouls du marché, comparer les prix et recueillir les réactions des marchands et des clients. Les échos qui parviennent de ces espaces de vente font état d’une stabilisation des prix, voire d’une légère baisse. Certes les clients ne cachent pas leur satisfaction, mais les marchands eux se disent injustement décriés. Ils affirment que vendre des sardines à moins de 12 à 15 DH est tout simplement impossible compte tenu du nombre des intermédiaires et des spéculateurs. En effet, plus que les niveaux des prix, le buzz autour du commerce du poisson a mis en lumière des dysfonctionnements à corriger impérativement pour un circuit de commercialisation plus transparent.
Dans ce contexte, Zakia Driouich, secrétaire d’État chargée de la pêche maritime, s’est rendue au marché de gros de poisson de Lahraouyine à Casablanca. Son constat a été sans appel : les stocks sont suffisants, notamment pour la sardine, un des poissons les plus prisés durant cette période. Le marché de gros affiche selon les données officielles une disponibilité en hausse, avec 364 tonnes de sardines contre 87 tonnes l’an dernier. Pourtant, cette abondance ne se reflète pas toujours sur les prix pratiqués au détail. Pour la responsable gouvernementale, «le marché dépend de l’offre et de la demande».