Les présidents des 12 régions du Maroc ont laissé de côté leurs agendas chargés sur le plan local – notamment les projets à lancer à l’occasion de la commémoration de la marche Verte – pour se retrouver à Rabat au siège de l’Association des régions du Maroc (ARM) en ce vendredi 8 novembre 2024. Sous la présidence de Mbarka Bouaïda, les présidents des Conseils régionaux se sont réunis pour une séance de travail décisive. L’enjeu est de taille : préparer les deuxièmes Assises nationales sur la régionalisation avancée qui se tiendront dans à peine six semaines à Tanger. Une réunion qui témoigne de l’engagement renouvelé des régions dans la dynamique de décentralisation initiée par le Royaume.
Les participants ont particulièrement mis en avant «le rôle essentiel des Conseils régionaux dans le développement économique, social et environnemental», soulignant la nécessité de coordonner les efforts pour défendre les intérêts des régions auprès des autorités publiques. La préparation des deuxièmes Assises nationales sur la régionalisation avancée constitue un axe majeur de cette mobilisation. Les présidents ont d’ailleurs proposé plusieurs thématiques prioritaires à intégrer dans les travaux scientifiques, notamment l’emploi, l’attractivité territoriale et le climat.
Les deuxièmes Assises de la régionalisation avancée représentent ainsi un moment charnière pour le développement régional au Maroc. Elles incarnent la volonté collective de renforcer le rôle des régions comme acteurs clés du développement territorial, tout en s’inscrivant dans une vision plus large de modernisation et d’efficience de la gouvernance territoriale. L’événement de Tanger marquera sans doute une nouvelle étape dans la concrétisation de la Vision Royale d’un Maroc des régions, fort de ses territoires et tourné vers l’avenir. Un rendez-vous qui s’annonce déterminant pour l’avenir de la gouvernance territoriale au Maroc.
De l’ambition à l’action : une nouvelle dynamique
régionale Les premières Assises, tenues à Agadir en 2019, avaient suscité de grands espoirs. «Le transfert graduel et négocié de compétences entre l’État et les régions constituait alors une priorité absolue», rappelle l’ARM dans ses documents de synthèse. Cinq ans plus tard, le bilan se révèle nuancé. Si des avancées significatives ont été enregistrées, notamment dans l’élaboration des programmes régionaux de développement, des obstacles persistent. Lors de cette réunion stratégique du 8 novembre, «tous les présidents ont affirmé leur engagement envers la nouvelle stratégie visant à instaurer une dynamique efficace pour atteindre les objectifs fixés par l’ARM», rapporte le communiqué officiel de l’Association rassemblant les douze présidents des Conseils régionaux.Les participants ont particulièrement mis en avant «le rôle essentiel des Conseils régionaux dans le développement économique, social et environnemental», soulignant la nécessité de coordonner les efforts pour défendre les intérêts des régions auprès des autorités publiques. La préparation des deuxièmes Assises nationales sur la régionalisation avancée constitue un axe majeur de cette mobilisation. Les présidents ont d’ailleurs proposé plusieurs thématiques prioritaires à intégrer dans les travaux scientifiques, notamment l’emploi, l’attractivité territoriale et le climat.
Un engagement renforcé pour la cause nationale
La réunion a également été marquée par l’expression d’une «grande fierté» des participants quant aux avancées réalisées par le Royaume sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Ils ont particulièrement salué «la reconnaissance internationale croissante de la marocanité du Sahara et le large soutien à l’initiative d’autonomie». Les orientations du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche Verte ont retenu toute l’attention des participants. Comme le précise le communiqué, ils ont notamment relevé l’importance accordée au «rôle de la communauté marocaine résidant à l’étranger en tant que levier de développement national».La diplomatie parallèle au service du développement
régional Dans cette dynamique, les présidents des Conseils régionaux ont réaffirmé leur «engagement total à concrétiser les directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le domaine de la diplomatie parallèle». Leur action s’articule autour de l’amélioration et du développement des mécanismes de cette diplomatie dans le cadre de la coopération décentralisée. Cette coopération se déploie à plusieurs niveaux : entre les régions du Maroc et celles des pays africains et étrangers, ainsi qu’avec les institutions non gouvernementales. L’objectif affiché est de «défendre la cause nationale avec toutes les ressources et moyens disponibles», précise le communiqué de l’ARM.Une vision d’avenir pour les territoires
L’ARM affirme sa volonté de contribuer «de manière dynamique et structurante» à la réussite du processus de régionalisation avancée. Cette ambition se traduit par un engagement constant pour la consolidation du rôle de la région en tant qu’acteur majeur dans le développement durable des territoires et la gouvernance publique territoriale. Les Assises de décembre 2024 s’annoncent comme une étape cruciale dans ce processus. Elles permettront non seulement de dresser un bilan approfondi des actions entreprises depuis les premières Assises d’Agadir en 2019, mais aussi d’identifier les bonnes pratiques à partager entre les Conseils régionaux. La participation prévue de l’ARM à la 29e édition du Sommet mondial sur le climat (COP29) en Azerbaïdjan viendra également renforcer cette dynamique, offrant une plateforme internationale pour présenter les avancées du Maroc en matière de développement territorial.Les deuxièmes Assises de la régionalisation avancée représentent ainsi un moment charnière pour le développement régional au Maroc. Elles incarnent la volonté collective de renforcer le rôle des régions comme acteurs clés du développement territorial, tout en s’inscrivant dans une vision plus large de modernisation et d’efficience de la gouvernance territoriale. L’événement de Tanger marquera sans doute une nouvelle étape dans la concrétisation de la Vision Royale d’un Maroc des régions, fort de ses territoires et tourné vers l’avenir. Un rendez-vous qui s’annonce déterminant pour l’avenir de la gouvernance territoriale au Maroc.