Conformément aux Hautes Orientations Royales appelant à une réforme structurelle de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), celle-ci s’apprête à franchir un tournant majeur. Une étude stratégique d’envergure sera lancée afin de repositionner l’Autorité au cœur du nouvel écosystème énergétique marocain et de réviser en profondeur son cadre juridique et organisationnel. Créée en vertu de la loi 48-15 sur la régulation du secteur de l’électricité, l’ANRE s’est imposée depuis sa mise en place effective en 2021 comme un acteur clé du secteur, en veillant à garantir une régulation pertinente, équitable et transparente, capable de concilier les besoins des utilisateurs des réseaux de l’électricité, les ambitions nationales et les exigences d’un marché compétitif et conforme aux standards internationaux. Toutefois, dans un contexte marqué par une accélération des transitions énergétiques et par l’émergence de nouveaux défis – qu’ils soient techniques, économiques ou institutionnels – l’ANRE est appelée à élargir ses prérogatives.
En décembre 2024, et en nommant un nouveau président de l’ANRE, le Souverain a donné Ses Hautes Directives, en faveur d’une refonte majeure de cette instance permettant sa transformation en une Autorité nationale de régulation du secteur de l’énergie, à travers la révision de la loi y afférente et l’élargissement de ses attributions. Celles-ci engloberont, outre l’électricité, des secteurs stratégiques, tels que le gaz naturel et les énergies nouvelles, à l’instar de l’hydrogène et de ses dérivés. Cette restructuration permettra de couvrir toute la chaîne de valeur de l’énergie : production, stockage, transport et distribution, afin d’être en phase avec le niveau de maturité que le secteur de l’énergie a atteint dans notre pays, et en conformité avec les meilleures pratiques internationales dans ce domaine. Un tel alignement appelle à la refonte de la loi 48-15 et à la mise en place d’une organisation adaptée à ses nouvelles missions
C’est dans ce contexte que s’inscrit cette étude stratégique. Celle-ci portera sur un diagnostic approfondi pour l’élaboration de scénarios de repositionnement, avec un nouveau cadre juridique et organisationnel, en phase avec les Orientations Royales en rapport avec le secteur de l’énergie et missions de I’ANRE.
Le repositionnement stratégique de l’ANRE tiendra compte de l’élargissement de son périmètre d’action. Il s’alignera sur les standards nationaux et internationaux les plus exigeants, afin de garantir transparence, compétitivité et excellence dans un secteur en pleine mutation. L’étude sera conduite selon une approche participative, intégrant toutes les parties prenantes publiques ou privées. Il s’agit notamment des ministères de la Transition énergétique, de l’Économie et des finances et de l’Intérieur, ainsi que les établissements sous-tutelle tels que l’ONEE, la SIE (Société d’ingénierie énergétique), l’AMEE (Agence marocaine pour l’efficacité énergétique), Masen (Agence marocaine pour l’énergie durable), en plus de la Fédération de l’énergie. La concertation avec les parties prenantes permettra de prendre en compte leurs attentes, les enjeux et les éléments du contexte relatif à la réorganisation du secteur de l’énergie.
À noter que l’ANRE planche sur le recrutement d’un expert, via appel d’offres, pour l’accompagner dans la réalisation de cette «Étude de repositionnement stratégique de l’Autorité et la révision de son cadre juridique et organisationnel». Ce chantier structurant permettra de doter le pays d’un régulateur fort, agile et moderne, capable d’accompagner les grandes ambitions énergétiques du Royaume, à l’image des projets d’interconnexions régionales, de l’essor de l’hydrogène vert et de la transition vers un modèle de développement sobre en carbone.
En décembre 2024, et en nommant un nouveau président de l’ANRE, le Souverain a donné Ses Hautes Directives, en faveur d’une refonte majeure de cette instance permettant sa transformation en une Autorité nationale de régulation du secteur de l’énergie, à travers la révision de la loi y afférente et l’élargissement de ses attributions. Celles-ci engloberont, outre l’électricité, des secteurs stratégiques, tels que le gaz naturel et les énergies nouvelles, à l’instar de l’hydrogène et de ses dérivés. Cette restructuration permettra de couvrir toute la chaîne de valeur de l’énergie : production, stockage, transport et distribution, afin d’être en phase avec le niveau de maturité que le secteur de l’énergie a atteint dans notre pays, et en conformité avec les meilleures pratiques internationales dans ce domaine. Un tel alignement appelle à la refonte de la loi 48-15 et à la mise en place d’une organisation adaptée à ses nouvelles missions
C’est dans ce contexte que s’inscrit cette étude stratégique. Celle-ci portera sur un diagnostic approfondi pour l’élaboration de scénarios de repositionnement, avec un nouveau cadre juridique et organisationnel, en phase avec les Orientations Royales en rapport avec le secteur de l’énergie et missions de I’ANRE.
Le repositionnement stratégique de l’ANRE tiendra compte de l’élargissement de son périmètre d’action. Il s’alignera sur les standards nationaux et internationaux les plus exigeants, afin de garantir transparence, compétitivité et excellence dans un secteur en pleine mutation. L’étude sera conduite selon une approche participative, intégrant toutes les parties prenantes publiques ou privées. Il s’agit notamment des ministères de la Transition énergétique, de l’Économie et des finances et de l’Intérieur, ainsi que les établissements sous-tutelle tels que l’ONEE, la SIE (Société d’ingénierie énergétique), l’AMEE (Agence marocaine pour l’efficacité énergétique), Masen (Agence marocaine pour l’énergie durable), en plus de la Fédération de l’énergie. La concertation avec les parties prenantes permettra de prendre en compte leurs attentes, les enjeux et les éléments du contexte relatif à la réorganisation du secteur de l’énergie.
À noter que l’ANRE planche sur le recrutement d’un expert, via appel d’offres, pour l’accompagner dans la réalisation de cette «Étude de repositionnement stratégique de l’Autorité et la révision de son cadre juridique et organisationnel». Ce chantier structurant permettra de doter le pays d’un régulateur fort, agile et moderne, capable d’accompagner les grandes ambitions énergétiques du Royaume, à l’image des projets d’interconnexions régionales, de l’essor de l’hydrogène vert et de la transition vers un modèle de développement sobre en carbone.
