Le développement de la coopération internationale pour lutter contre le terrorisme est une question inéluctable, a-t-il fait observer, ajoutant que la menace terroriste ne se limitait pas à un pays en particulier, mais qu'elle constituait un cercle vicieux qui guette l'ensemble des peuples et États. M. Balaoui a également relevé qu'aucun État, quelles que soient ses capacités, ne peut faire face seul à ce phénomène qui touche à la sécurité et à la sûreté de la communauté internationale, notant que la lutte contre ce fléau requiert la mise en œuvre de mécanismes de coopération judiciaire internationale conformément à la Stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme pour faciliter l'échange rapide des informations disponibles et barrer le chemin aux groupes terroristes extrémistes, afin qu'ils ne puissent trouver aucun refuge sûr.
La coopération judiciaire entre les quatre pays dans le domaine de la lutte contre le terrorisme connaît un développement remarquable, notamment à travers le recours aux juges de liaison pour faciliter la communication entre les parquets spécialisés des pays concernés, en particulier depuis la création de la commission quadripartite, a dit M. Balaoui. Il a souligné dans ce sens que cette initiative avait permis aux quatre pays de disposer d'une plateforme appropriée pour échanger des informations sur les législations et les jurisprudences, ainsi que pour examiner les affaires communes et suivre les menaces terroristes. Il s’agit également de la coordination pour faire face aux menaces terroristes à l'aide des mécanismes judiciaires prévus par la législation, a-t-il indiqué, ajoutant que la communication directe entre les membres des quatre parquets concernés participait à la bonne application des accords de coopération judiciaire et à la célérité dans le traitement et l'exécution des demandes de coopération relatives aux affaires de terrorisme.
En dépit de l’efficience et de l’efficacité dont ont fait preuve les diverses mesures juridiques, sécuritaires et institutionnelles prises pour parer au fléau du terrorisme, l'évolution de ce phénomène place les États et les institutions sécuritaires et judiciaires en particulier devant des défis de différentes dimensions, a-t-il fait remarquer, relevant que la question des combattants terroristes étrangers, en raison de ses caractéristiques idéologiques et organisationnelles, demeurait actuellement le défi le plus important pour les différents services de sécurité et institutions judiciaires. Mettant en lumière le développement des plateformes et des réseaux sociaux et leur utilisation à des fins de propagande criminelle et d'incitation, M. Balaoui a fait observer que les réseaux sociaux étaient désormais un espace idéal où les groupes terroristes mènent leurs activités, grâce à la possibilité qu'ils offrent de communiquer de manière secrète et leur ouverture à un large public réparti dans les quatre coins du monde.
La recherche des moyens disponibles pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations fait l'objet d'un consensus international qui s'est concrétisé par des accords internationaux et régionaux, des résolutions et des recommandations émanant de l'Organisation des Nations unies, donnant naissance à un arsenal juridique et réglementaire exhaustif qui tient compte des aspects sécuritaires et des droits de l'Homme, a-t-il estimé. Cette réunion, a-t-il conclu, est l'un des mécanismes internationaux efficaces dans ce domaine qui a été marquée par l'échange d'informations sur les initiatives législatives en matière de lutte contre le terrorisme et les règles de jurisprudence.
La coopération judiciaire entre les quatre pays dans le domaine de la lutte contre le terrorisme connaît un développement remarquable, notamment à travers le recours aux juges de liaison pour faciliter la communication entre les parquets spécialisés des pays concernés, en particulier depuis la création de la commission quadripartite, a dit M. Balaoui. Il a souligné dans ce sens que cette initiative avait permis aux quatre pays de disposer d'une plateforme appropriée pour échanger des informations sur les législations et les jurisprudences, ainsi que pour examiner les affaires communes et suivre les menaces terroristes. Il s’agit également de la coordination pour faire face aux menaces terroristes à l'aide des mécanismes judiciaires prévus par la législation, a-t-il indiqué, ajoutant que la communication directe entre les membres des quatre parquets concernés participait à la bonne application des accords de coopération judiciaire et à la célérité dans le traitement et l'exécution des demandes de coopération relatives aux affaires de terrorisme.
En dépit de l’efficience et de l’efficacité dont ont fait preuve les diverses mesures juridiques, sécuritaires et institutionnelles prises pour parer au fléau du terrorisme, l'évolution de ce phénomène place les États et les institutions sécuritaires et judiciaires en particulier devant des défis de différentes dimensions, a-t-il fait remarquer, relevant que la question des combattants terroristes étrangers, en raison de ses caractéristiques idéologiques et organisationnelles, demeurait actuellement le défi le plus important pour les différents services de sécurité et institutions judiciaires. Mettant en lumière le développement des plateformes et des réseaux sociaux et leur utilisation à des fins de propagande criminelle et d'incitation, M. Balaoui a fait observer que les réseaux sociaux étaient désormais un espace idéal où les groupes terroristes mènent leurs activités, grâce à la possibilité qu'ils offrent de communiquer de manière secrète et leur ouverture à un large public réparti dans les quatre coins du monde.
La recherche des moyens disponibles pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations fait l'objet d'un consensus international qui s'est concrétisé par des accords internationaux et régionaux, des résolutions et des recommandations émanant de l'Organisation des Nations unies, donnant naissance à un arsenal juridique et réglementaire exhaustif qui tient compte des aspects sécuritaires et des droits de l'Homme, a-t-il estimé. Cette réunion, a-t-il conclu, est l'un des mécanismes internationaux efficaces dans ce domaine qui a été marquée par l'échange d'informations sur les initiatives législatives en matière de lutte contre le terrorisme et les règles de jurisprudence.
L'Accord quadripartite antiterroriste, une expérience pionnière et un mécanisme de la coopération judiciaire internationale
L'Accord quadripartite entre les parquets spécialisés en terrorisme au Maroc, en France, en Espagne et en Belgique constitue une expérience pionnière et un mécanisme de la coopération judiciaire internationale en matière de lutte antiterroriste, a affirmé, mercredi à Rabat, le Procureur général du Roi près la Cour d'appel de Rabat, Abdelaziz Raji. Intervenant lors de la séance d'ouverture de la réunion des Chefs des parquets parties à l'Accord quadripartite antiterroriste, M. Raji s'est félicité du niveau de coopération judiciaire entre les pays signataires, en soulignant "la détermination de continuer à hisser les performances" afin de contribuer à l'effort collectif visant à prévenir et à lutter contre le terrorisme, dans le respect des libertés fondamentales, des droits de la défense et des exigences de la légalité des procédures.
Dans ce cadre, le Procureur général a insisté sur la nécessité d'adopter une approche holistique en matière de lutte antiterroriste qui ne se limite pas aux mesures répressives, mais qui favorise aussi la mise en place de programmes capables de déconstruire le discours de l'extrémisme violent. Il a en outre relevé que la stabilité sécuritaire est désormais une responsabilité partagée, en expliquant que les défis de l’heure appellent une approche globale qui tienne compte de l'aspect sécuritaire et qui appréhende les causes réelles à l’origine de ce phénomène, grâce à une analyse approfondie et la mise en place de mécanismes de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent.
M. Raji a, de même, indiqué que cette réunion fait partie d’une série de rencontres organisées dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, afin d’accompagner les évolutions, de partager les points de vue et de faire le point sur les derniers développements en vue de proposer les moyens à même de renforcer et d'élargir la coopération et d'en développer les mécanismes. L’objectif est de mettre au point une stratégie appropriée, efficace et efficiente en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, a-t-il précisé.
Pour sa part, la Procureure fédérale belge, Ann Fransen, a mis l’accent sur la nécessité de s'engager à développer des méthodes de coopération plus efficaces entre les autorités judiciaires, les services de police et les services de renseignement, grâce à un échange permanent d'informations et l'organisation de réunions régulières et constructives entre les autorités judiciaires. Il ne faut pas compter uniquement sur l'efficacité du cadre juridique ou encore les capacités techniques, mais aussi sur "la confiance mutuelle, le dialogue permanent et la conviction profonde que la sécurité est partagée et interdépendante", a-t-elle estimé.
Elle a également expliqué que l'évolution des méthodes utilisées par les groupes terroristes et leur recours aux technologies modernes rendent indispensables le renforcement de la coopération et de la solidarité internationales pour relever ces défis.
De son côté, Olivier Christen, Procureur antiterroriste auprès du Parquet national antiterroriste (PNAT) français, a qualifié "d’exceptionnelle" la coopération internationale entre ces parties en matière de lutte contre le terrorisme, tant au sein de l’Union européenne, entre la France, la Belgique et l’Espagne, que dans le cadre de la coopération bilatérale entre ces pays et le Maroc.
Évoquant le contexte international à la lumière des menaces terroristes actuelles, M. Christen a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération et le dialogue, en particulier à travers la réunion des procureurs généraux des parties signataires de l’Accord quadripartite.
Le Procureur général du parquet de l'Audience nationale espagnole, Jesús Alonso Cristóbal, a, quant à lui, souligné que le Maroc, la France, la Belgique et l'Espagne “ont réalisé depuis longtemps que le repli sur soi en matière de lutte antiterroriste n'est pas la solution" d’où l’importance de raffermir la coopération multilatérale dans ce domaine.
Dans ce cadre, le Procureur général a insisté sur la nécessité d'adopter une approche holistique en matière de lutte antiterroriste qui ne se limite pas aux mesures répressives, mais qui favorise aussi la mise en place de programmes capables de déconstruire le discours de l'extrémisme violent. Il a en outre relevé que la stabilité sécuritaire est désormais une responsabilité partagée, en expliquant que les défis de l’heure appellent une approche globale qui tienne compte de l'aspect sécuritaire et qui appréhende les causes réelles à l’origine de ce phénomène, grâce à une analyse approfondie et la mise en place de mécanismes de prévention et de lutte contre l'extrémisme violent.
M. Raji a, de même, indiqué que cette réunion fait partie d’une série de rencontres organisées dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, afin d’accompagner les évolutions, de partager les points de vue et de faire le point sur les derniers développements en vue de proposer les moyens à même de renforcer et d'élargir la coopération et d'en développer les mécanismes. L’objectif est de mettre au point une stratégie appropriée, efficace et efficiente en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, a-t-il précisé.
Pour sa part, la Procureure fédérale belge, Ann Fransen, a mis l’accent sur la nécessité de s'engager à développer des méthodes de coopération plus efficaces entre les autorités judiciaires, les services de police et les services de renseignement, grâce à un échange permanent d'informations et l'organisation de réunions régulières et constructives entre les autorités judiciaires. Il ne faut pas compter uniquement sur l'efficacité du cadre juridique ou encore les capacités techniques, mais aussi sur "la confiance mutuelle, le dialogue permanent et la conviction profonde que la sécurité est partagée et interdépendante", a-t-elle estimé.
Elle a également expliqué que l'évolution des méthodes utilisées par les groupes terroristes et leur recours aux technologies modernes rendent indispensables le renforcement de la coopération et de la solidarité internationales pour relever ces défis.
De son côté, Olivier Christen, Procureur antiterroriste auprès du Parquet national antiterroriste (PNAT) français, a qualifié "d’exceptionnelle" la coopération internationale entre ces parties en matière de lutte contre le terrorisme, tant au sein de l’Union européenne, entre la France, la Belgique et l’Espagne, que dans le cadre de la coopération bilatérale entre ces pays et le Maroc.
Évoquant le contexte international à la lumière des menaces terroristes actuelles, M. Christen a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération et le dialogue, en particulier à travers la réunion des procureurs généraux des parties signataires de l’Accord quadripartite.
Le Procureur général du parquet de l'Audience nationale espagnole, Jesús Alonso Cristóbal, a, quant à lui, souligné que le Maroc, la France, la Belgique et l'Espagne “ont réalisé depuis longtemps que le repli sur soi en matière de lutte antiterroriste n'est pas la solution" d’où l’importance de raffermir la coopération multilatérale dans ce domaine.
