Organisée par le Conseil régional des notaires de Béni Mellal-Khénifra, en partenariat avec la Cour d’appel de Béni Mellal et avec la participation des Conseils régionaux du notariat de Marrakech et de Settat, la Journée d’étude du 20 novembre a réuni notaires, magistrats et experts juridiques.
Consacré au thème «Sécurité contractuelle, sécurité numérique et protection des données personnelles : défis et perspectives», l’événement a permis d’aborder les exigences que fait émerger la transition numérique du notariat, notamment en matière de protection des données et de sécurisation des archives. Les discussions ont insisté sur la nécessaire convergence entre réforme législative, modernisation des pratiques et renforcement de la confiance, dans la droite ligne des hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de modernisation de la justice.
Consacré au thème «Sécurité contractuelle, sécurité numérique et protection des données personnelles : défis et perspectives», l’événement a permis d’aborder les exigences que fait émerger la transition numérique du notariat, notamment en matière de protection des données et de sécurisation des archives. Les discussions ont insisté sur la nécessaire convergence entre réforme législative, modernisation des pratiques et renforcement de la confiance, dans la droite ligne des hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de modernisation de la justice.
Défis contemporains : sécurité et numérique
À ce titre, les échanges ont mis en relief les exigences nouvelles que l’essor du numérique imposait désormais aux professions juridiques. La cybersécurité y occupe une place déterminante : préservation des archives électroniques, maîtrise des tentatives d’intrusion et garantie d’une traçabilité irréprochable des actes authentiques forment un ensemble d’obligations qui appellent une vigilance constante. En parallèle, la gestion des données personnelles retient une attention particulière, mettant en avant le rôle déterminant de la Commission nationale de protection des données à caractère personnel, dont l’accompagnement demeure essentiel pour assurer l’adaptation des pratiques aux standards requis. De même, les interventions ont souligné la complémentarité décisive entre notaires et magistrats : aux uns reviennent l’authenticité et la sécurité contractuelle, aux autres la sécurité judiciaire et la protection effective des droits.
Réformes législatives et transition numérique
Au-delà du constat partagé, les travaux ont débouché sur plusieurs recommandations destinées à actualiser le cadre juridique. Ainsi, en vue de doter la profession d’un dispositif normatif à la hauteur des exigences de rapidité, de fiabilité et de sécurité qui accompagnent cette transformation, il a été proposé de corriger la version arabe de l’article 418 du Code des obligations et contrats pour l’aligner sur la version française du texte, d’accélérer la révision de la loi 32.09 afin d’y intégrer la signature électronique et la signature électronique sécurisée à distance, et de revoir l’article 889-1 pour préciser les effets de la procuration authentique entre les parties et à l’égard des tiers.
Autre proposition formulée, la nécessité d’instaurer une assurance professionnelle couvrant les risques cybernétiques, destinée à protéger les archives numériques notariales et à garantir la continuité du service. Cette recommandation a été accompagnée d’un appel à renforcer la coopération avec la Commission nationale de protection des données à caractère personnel, en vue d’assurer une gestion plus rigoureuse des données et une conformité stricte aux exigences nationales.
Autre proposition formulée, la nécessité d’instaurer une assurance professionnelle couvrant les risques cybernétiques, destinée à protéger les archives numériques notariales et à garantir la continuité du service. Cette recommandation a été accompagnée d’un appel à renforcer la coopération avec la Commission nationale de protection des données à caractère personnel, en vue d’assurer une gestion plus rigoureuse des données et une conformité stricte aux exigences nationales.
Transactions immobilières et confiance juridique
Parce que l’immobilier demeure un pilier majeur de l’économie nationale, les participants ont recommandé vivement la création d’un registre national électronique des contrats préliminaires et des promesses de vente, afin d’assurer une traçabilité complète des engagements. Ils ont également souligné l’importance de distinguer clairement les effets entre parties et ceux produits à l’égard des tiers dans le cadre de la publicité foncière, tout en appelant à la mise en place d’un Fonds de garantie immobilière destiné à indemniser les victimes de fraude ou de faux. Enfin, la révision de l’article 2 du Code des droits réels a été présentée comme une étape essentielle pour renforcer la protection des titulaires inscrits de bonne foi.
