Après plus d’une semaine de controverse autour d’éventuelles irrégularités ayant entaché la délivrance des diplômes d’ingénieurs à l’École nationale des sciences appliquées (ENSA) d’Oujda, le ministre de l’Enseignement supérieur, Azzedine El Midaoui, est enfin sorti de son silence pour opposer un démenti catégorique. «Le président de l’université et de l’ENSA de Oujda dément formellement toutes les rumeurs selon lesquelles des étudiants auraient obtenu des attestations de réussite sans avoir assisté aux cours ni passé d’examens», a déclaré M. El Midaoui, avant d’ajouter : «Nous ne jouons pas avec l’avenir des étudiants. Une commission d’enquête sera dépêchée pour faire la lumière sur cette affaire».
Le ministre a insisté sur le fait que ni l’Université Mohammed Premier ni l’ENSA de Oujda n’ont délivré de diplômes à des étudiants absents, qualifiant ces allégations de totalement infondées. Il a également regretté que ces accusations aient été relayées sans qu’aucune vérification préalable ne soit faite auprès des responsables de l’université.
Le président de l’université, Yassine Zaghloul, a exprimé son profond regret face à ce qu’il a qualifié de «fausses informations trompeuses», alléguant à tort que des étudiants ingénieurs auraient obtenu leurs diplômes sans satisfaire aux exigences académiques. Il a rappelé que l’Université Mohammed Premier, distinguée par de nombreuses récompenses et classée parmi les meilleures aux niveaux national et international, promeut la mobilité étudiante dans le strict respect de cadres juridiques clairs et validés par ses instances pédagogiques.
Le même responsable a par ailleurs estimé que les déclarations du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement, au sujet de ce qu’il a appelé «le scandale des diplômes falsifiés» à l’ENSA, étaient erronées, assurant que les allégations véhiculées «sont totalement dénuées de tout fondement et ne reposent sur aucune réalité tangible».
Une mise au point sous le sceau de la transparence
Dans sa réponse à une intervention du député Mustapha Ibrahimi, membre du groupement parlementaire de la justice et du développement (PJD), lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants lundi dernier, M. El Midaoui a également réaffirmé l’engagement de son ministère à «préserver la réputation et la valeur des diplômes nationaux». Il a promis de prendre toutes les mesures nécessaires contre toute pratique susceptible de nuire à la crédibilité des formations universitaires ou de porter atteinte aux principes de mérite, de transparence et d’égalité des chances.Le ministre a insisté sur le fait que ni l’Université Mohammed Premier ni l’ENSA de Oujda n’ont délivré de diplômes à des étudiants absents, qualifiant ces allégations de totalement infondées. Il a également regretté que ces accusations aient été relayées sans qu’aucune vérification préalable ne soit faite auprès des responsables de l’université.
L’université dénonce une campagne de déstabilisation
Dans un communiqué publié à la suite de la polémique, la présidence de l’Université Mohammed Premier a aussi rompu le silence, qualifiant les accusations de «manœuvre visant à instrumentaliser l’université à des fins inavouées». Elle a affirmé que les rumeurs autour d’un présumé scandale de diplômes falsifiés à l’ENSA relevaient de calculs étroits.Le président de l’université, Yassine Zaghloul, a exprimé son profond regret face à ce qu’il a qualifié de «fausses informations trompeuses», alléguant à tort que des étudiants ingénieurs auraient obtenu leurs diplômes sans satisfaire aux exigences académiques. Il a rappelé que l’Université Mohammed Premier, distinguée par de nombreuses récompenses et classée parmi les meilleures aux niveaux national et international, promeut la mobilité étudiante dans le strict respect de cadres juridiques clairs et validés par ses instances pédagogiques.
Le même responsable a par ailleurs estimé que les déclarations du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement, au sujet de ce qu’il a appelé «le scandale des diplômes falsifiés» à l’ENSA, étaient erronées, assurant que les allégations véhiculées «sont totalement dénuées de tout fondement et ne reposent sur aucune réalité tangible».
