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Sahara : le Maroc conforte ses acquis petit à petit et avec méthode

Le dossier du Sahara marocain évolue favorablement depuis que le Maroc a présenté son initiative d'autonomie. En effet, et depuis 2007, les résolutions du Conseil de sécurité appuient la prééminence de ce plan et l'option référendaire n'est plus à l'ordre du jour, comme en témoigne la dernière résolution d’octobre dernier. Aujourd'hui, cette dynamique doit être renforcée en vue de la clôture définitive de ce dossier, comme l'ont souligné les participants à une conférence organisée par le Parti du progrès et du socialisme (PPS).

L'AS FAR devra éviter de se faire surprendre lors de son premier match dans la compétition face aux Ghanéennes de l'Ampem Darkoa FC.
L'AS FAR devra éviter de se faire surprendre lors de son premier match dans la compétition face aux Ghanéennes de l'Ampem Darkoa FC.
«Quelles perspectives pour la clôture définitive du dossier du Sahara marocain ?» Tel est le thème choisi par le PPS pour une conférence organisée dans le cadre de la célébration du 48e anniversaire de la Marche Verte et du 80e anniversaire de la création du parti. En effet, et 48 ans après la Marche Verte et la récupération des provinces du sud du Royaume, le conflit artificiel autour du Sahara marocain perdure, et toutes les composantes du peuple marocain sont en droit de se poser cette question : «Jusqu'à quand ce différend, legs de la période coloniale, va-t-il encore se prolonger ?» a souligné le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah.



Et ce différend, affirme M. Benabdallah, «est bien une conséquence de la période coloniale, ce que, peut-être, certains milieux ont tendance à oublier, y compris ceux qui relèvent du clan reconnu comme étant celui du progrès et de la libération de par le monde». «Au sein du PPS, nous avons beaucoup peiné dans nos relations avec les différents partis en raison de l'incompréhension de cette question à un moment où certaines parties s'employaient à la placer dans le sillon de l'autodétermination et du droit des peuples à l'indépendance et de bien d'autres notions qui ne correspondent pas à la réalité de cette cause», a analysé le secrétaire général du PPS.

Des acquis diplomatique grâce au Plan d’autonomie

Par ailleurs, M. Benabdallah a rappelé que le Maroc a accumulé des acquis diplomatiques importants. Ceux-ci ont été atteints grâce au Plan d'autonomie présenté par le Royaume en 2007 et son retour au sein de l'Union africaine en 2017. Le Plan d'autonomie, explique le SG du parti du livre, «a permis au Maroc de prendre la main en ralliant le soutien de plus d'une centaine de pays à travers le monde pour résoudre ce conflit artificiel (et en écartant l'option du référendum, qui n'est plus envisagée).



Cette initiative a été un succès, non seulement en raison de sa pertinence et de la campagne diplomatique qui l'a accompagnée, mais aussi parce que le Maroc connaissait alors un sursaut réformateur à tous les niveaux, étendant l'espace démocratique et des libertés, initiant des réformes économiques et accordant une importance particulière aux questions sociales».

Mais malgré ces progrès notables (série de reconnaissances de la marocanité du Sahara et soutien croissant au Plan d'autonomie, notamment de la part d'États puissants comme les États-Unis), la question du Sahara marocain, note M. Benabdallah, n'avance pas beaucoup (vers une clôture définitive) au niveau des Nations unies, bien que la position marocaine soit clairement confortée par les dernières résolutions du Conseil de sécurité. «À la question de savoir pourquoi les États-Unis, qui reconnaissent la marocanité du Sahara et qui sont le porte-plume des résolutions le concernant au Conseil de sécurité, ne poussent pas à des résolutions qui vont dans le sens de leur reconnaissance, on peut répondre en disant que peut-être ces gens (les Américains) estiment qu’il faut que d'autres pays se rallient à leur position de reconnaissance de la marocanité du Sahara pour aller de l'avant vers des résolutions plus radicales».



Et le SG du PPS de faire remarquer que la consolidation du front intérieur sur les plans démocratique, politique, économique et social est le roc sur lequel se briseront toutes les manœuvres et combines manigancées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume. «Le principal rempart du Maroc dans la gestion de la question du Sahara marocain reste le consensus national, et ce consensus national doit être maintenu, non pas à travers des discours ou des déclarations d'intention, mais dans la pratique», a-t-il martelé.

Pour sa part, le président de l'Institut du Forum international des alternatives pour les études sahraouies (Al Andalouss), Bachir Dkhil, a affirmé que l'option du référendum était définitivement enterrée, étant donné toute la complexité qui rend impossible de désigner concrètement ceux qui doivent participer à ce référendum et ceux qui ne le peuvent pas. M. Dkhil a par ailleurs souligné que «la solution au conflit autour du Sahara marocain doit être le fruit du dialogue et de la négociation, et que toute personne ayant un point de vue doit l'exprimer et le défendre à partir du Maroc et non à partir d'autres pays».



À propos des menaces des séparatistes de reprendre les armes, M. Dkhil est d’avis qu'il s'agit plutôt d’une manière pour dire «nous sommes toujours là et que cette option ne joue pas en leur faveur au vu la supériorité écrasante des Forces Armées Royales». Il a également ajouté que le Polisario, en ciblant les civils à Es-Smara, était en train de creuser sa propre tombe, évoquant à ce propos l'épisode du passage de Guergarate.
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