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Jeudi 27 Juin 2024
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Sahara marocain : Soutien international massif au plan d’autonomie devant le C24 de l’ONU

Lors de la session ordinaire du Comité des 24 de l'ONU à New York, de nombreux pays ont réaffirmé leurs positions constantes en soutien à la marocanité du Sahara et l’intégrité territoriale du Maroc.

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Le Guatemala réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc et à l'initiative d'autonomie

Le Guatemala a réitéré, à New York, son soutien à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale du Maroc, ainsi qu’à l’initiative d'autonomie présentée par le Royaume pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain.

"Mon pays considère que l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc en 2007 constitue une base réaliste, crédible et sérieuse pour parvenir à une solution négociée entre les parties, dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté nationale", a tenu à souligner l’ambassadeur représentante permanente du Guatemala à l’ONU, Carla Maria Rodríguez Mancia, lors de la session ordinaire du Comité des 24 (10-21 juin).

Elle a également réitéré le soutien de son pays aux efforts du Royaume dans la recherche d'une solution politique juste et durable au différend régional sur le Sahara marocain.



Saluant les efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour le Sahara marocain visant à faciliter la relance du processus politique sous les auspices exclusifs du Secrétaire général de l'ONU, y compris sa visite à Rabat, Alger et Nouakchott, l’ambassadeur du Guatemala a indiqué que le règlement de ce conflit artificiel est nécessaire pour la stabilité, la sécurité et l'intégration de la région du Maghreb.

Le Burundi réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc

Le Burundi a réaffirmé, devant le Comité des 24 de l’ONU, son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc, tout en saluant l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume pour résoudre le différend régional sur le Sahara marocain.

S’exprimant lors de la session ordinaire du C24 qui se tient du 10 au 21 juin à New York, le représentant du Burundi s’est félicité de l'ouverture des consulats généraux de pays arabes, africains, d'Amérique et d'Asie, ainsi que d'organisations régionales, à Laâyoune et Dakhla. Il a relevé que cette dynamique a pour vocation de renforcer les opportunités économiques et sociales qu'offre le Sahara marocain, en tant que hub de développement, de stabilité et de rayonnement dans les régions méditerranéenne, atlantique et africaine.

Dans ce cadre, il s’est réjoui du niveau du développement socio- économique réalisé grâce aux investissements et projets mis en œuvre dans le cadre du Nouveau modèle de développement, lancé par le Maroc en 2015, et qui a grandement contribué à l'autonomisation des populations et à l'amélioration des indices de développement humain au Sahara marocain.

Le diplomate a par ailleurs indiqué que son pays salue la participation des représentants du Sahara, réélus démocratiquement lors du scrutin du 8 septembre 2021, aux séminaires régionaux du C24, dont le plus récent tenu à Caracas, du 14 au 16 mai 2024, ainsi qu'aux deux tables rondes de Genève.

Par la même occasion, le représentant du Burundi a salué les efforts de l’Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, visant à faciliter la relance du processus politique sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations Unies, notamment ses visites à Rabat, Alger et Nouakchott. Il a a ce propos appelé à la reprise rapide du processus des tables rondes, selon le même format et avec les mêmes participants à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le “polisario”, conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité, invitant ces derniers à rester engagés tout au long du processus politique, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara marocain, tel que demandé par le Conseil de sécurité.

La République de Guinée exprime son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie

La République de Guinée a exprimé, à New York, son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, "la solution de compromis" pour résoudre le différend régional autour du Sahara.

Cette initiative est conforme aux principes et règles du droit international, à la Charte des Nations Unies ainsi qu’aux résolutions pertinentes des Nations Unies, pour trouver une issue favorable à ce différend régional qui n’a que trop duré, a souligné l’ambassadeur représentant permanent de la République de Guinée à l’ONU, Paul Goa Zoumanigui, lors de la session ordinaire du C24 qui se tient du 10 au 21 juin. Il a également appelé à la reprise rapide du processus des tables rondes, avec le même format et les mêmes participants, à savoir l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et le "polisario", conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 2703 du Conseil de sécurité. Le but est de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis à ce conflit artificiel, tel que demandé par le Conseil de sécurité.

Réitérant le soutien de son pays au processus politique, tenu sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies, le diplomate a salué les efforts de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, visant la relance du processus politique sous l’égide exclusive du Secrétaire général, notamment ses visites à Rabat, Alger et Nouakchott.

Par ailleurs, l’ambassadeur s’est réjoui de l’ouverture par son pays d’un Consulat général à Dakhla, non seulement pour raffermir ses relations d’amitié et de coopération avec le Royaume du Maroc, mais également pour marquer une meilleure présence dans la région. Il s’est félicité également de la tenue des élections générales, législatives, communales et régionales au Maroc, y compris au Sahara, en 2021 et du taux de participation dans ces échéances, relevant que ces scrutins se sont déroulés dans une atmosphère démocratique, transparente, libre et crédible.

Le diplomate a, en outre, salué le respect du cessez-le-feu par le Maroc et sa "perceptible" coopération avec la MINURSO.

L’ambassadeur de la République de Guinée a, par ailleurs, évoqué la situation humanitaire "préoccupante" dans les camps de Tindouf, en soulignant la nécessité de procéder à l’enregistrement et au recensement des populations séquestrées dans ces camps, conformément au droit international humanitaire.

La Papouasie Nouvelle Guinée souligne le soutien international massif au plan d'autonomie

La Papouasie Nouvelle Guinée a souligné à New York le soutien international massif en faveur de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara. S’exprimant lors de la session ordinaire du Comité des 24 de l’ONU, le représentant de la Papouasie Nouvelle Guinée, Andrew Dopeke a indiqué que plus de 100 pays soutiennent le plan d’autonomie comme base crédible et de compromis afin de parvenir à une solution crédible et pacifique à ce conflit artificiel. Cette initiative solide est en conformité avec les dispositions de la Charte des Nations Unies et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, a-t-il affirmé. Il a également réitéré le soutien de son pays au processus politique mené sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à parvenir à une solution politique durable, négociée et mutuellement acceptable à ce conflit artificiel, encourageant le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le "polisario" à reprendre les tables rondes sous le même format, conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité.

Le diplomate a, de même, mis en avant le plein respect par le Maroc du cessez-le-feu et sa coopération louable avec la MINURSO, exhortant les autres parties à faire de même. Il s’est en outre félicité des efforts louables déployés par le Maroc en faveur du développement durable de ses provinces du Sud à travers des investissements en matière d’infrastructures, notant que cette dynamique améliore de manière positive les conditions de vie des populations locales.

Cette dynamique vertueuse a incité un grand nombre de pays et d’organisations régionales d’ouvrir des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla, a-t-il fait observer.

Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l’ONU a, en outre, salué les efforts "positifs" déployés par le Maroc en vue de promouvoir les droits de l’Homme des populations des provinces du Sud. Il a, par ailleurs, exprimé la préoccupation continue de son pays quant aux violations des droits fondamentaux des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, notamment les femmes et les enfants, soulignant que ces violations doivent cesser. Il a également appelé à permettre au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés de procéder à l'enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l’Algérie.

Le Suriname exprime son soutien à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale du Maroc et au plan d'autonomie

Le Suriname a exprimé, à New York, son soutien à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale du Maroc, ainsi qu’au plan d'autonomie présenté par le Royaume pour résoudre le différend régional autour du Sahara.

"La République du Suriname reconnaît la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces du Sud", a souligné le Représentant permanent du Suriname auprès de l'ONU, l'ambassadeur Sunil Algram Sitaldin lors de la session ordinaire du Comité des 24 des Nations Unies (10-21 juin), affirmant que le plan d’autonomie demeure "l'unique cadre" pour parvenir à une solution juste et équitable à ce différend régional. Il a réitéré la position de principe du Suriname en faveur des principes internationalement reconnus du dialogue et du règlement pacifique des différends dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Maroc, tout en saluant les efforts du Royaume pour trouver une solution politique à ce conflit artificiel. Le diplomate s’est félicité en outre de l’engagement du Maroc en faveur de la stabilité régionale et ses efforts pour promouvoir le développement socio-économique de la région.

Il a par ailleurs salué les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura visant à faciliter la relance du processus politique sous les auspices exclusifs du Secrétaire général, y compris ses visites à Rabat, Alger et Nouakchott et les consultations informelles qu’il a eues notamment avec le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le "polisario".

Le Suriname a, de même, invité toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue substantif sous les auspices des Nations Unies pour avancer vers le règlement durable et pacique du différend régional autour du Sahara marocain.

La Côte d'Ivoire réaffirme son plein soutien à l'initiative d'autonomie, "la solution de compromis"

La Côte d'Ivoire a réaffirmé à New York son plein soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, la qualifiant de "solution de compromis" pour résoudre définitivement ce différend régional. L'initiative de large autonomie en faveur du Sahara marocain est en conformité avec la Charte des Nations Unies, le droit international ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale adoptées depuis 2007, a souligné l’ambassadeur représentant permanent de la Côte d'Ivoire à l’ONU, Tiemoko Moriko lors de la session ordinaire du Comité des 24 de l’ONU (10-21 juin).

Saluant l’attachement du Maroc au processus onusien et son engagement constant à œuvrer sans relâche en faveur d'une issue politique, réaliste, durable, et de compromis à ce différend régional de longue date, le diplomate a relevé que la crédibilité, la pertinence et la particularité de cette solution de compromis résident dans le transfert d’importantes et multiples prérogatives aux populations du Sahara marocain.

Il a mis en avant la forte adhésion que l’initiative d’autonomie suscite au sein de la communauté internationale, avec le ferme soutien de plus de 107 Etats membres des Nations Unies. Sur le plan socio-économique, l’ambassadeur ivoirien a indiqué que les populations locales tirent profit des retombées des investissements massifs et de projets mis en œuvre par le Maroc dans le cadre du nouveau modèle de développement économique en faveur du Sahara marocain lancé en 2015.

"Ces investissements significatifs ont contribué à l'autonomisation des habitants ainsi qu'à l’amélioration de l'Indice de développement humain dans cette région", a-t-il précisé.

Il s'est également félicité des réalisations substantielles du Maroc en matière des droits de l’Homme, saluées par les résolutions du Conseil de sécurité, notamment la 2703, citant à cet égard le renforcement du rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et à Dakhla, la pleine coopération du Maroc avec le Haut-commissariat aux droits de l'Homme, les organes conventionnels et les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

Saluant l’adoption de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité qui confirment le rôle exclusif des Nations Unies dans la recherche d'une issue politique au différend régional autour du Sahara marocain, l’intervenant a réitéré le plein soutien de son pays au processus politique mené sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU dont la finalité est de parvenir à une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable, reposant sur le compromis.

Il a, en outre, salué l’élan positif insufflé à ce processus onusien par les deux tables rondes tenues en 2018 et 2019 en Suisse qui ont enregistré la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du "polisario", notant que l’espoir suscité par ces importantes rencontres mérite d’être entretenu par tous les acteurs.

Le diplomate a, dans ce sens, exhorté l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, à poursuivre ses efforts en faveur de la reprise rapide des tables rondes, précisant que celles-ci devront se tenir dans le même format et avec les mêmes participants en vue de relancer le processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies, et ce en vertu de la résolution 2703 du Conseil de sécurité.

Par la même occasion, M. Moriko s’est félicité de la participation régulière des représentants du Sahara marocain, réélus démocratiquement lors du scrutin du 8 septembre 2021 aux travaux du C24, notamment les sessions de fond et les séminaires régionaux dont le plus récent s’est tenu à Caracas du 14 au 16 mai 2024.

Il a aussi salué le respect par le Maroc du cessez-le-feu au Sahara marocain ainsi que sa coopération continue avec la MINURSO, exhortant les autres parties prenantes à se conformer aux Accords militaires existants et à œuvrer en étroite coopération avec cette mission onusienne dans l’intérêt de la paix et de la stabilité dans toute la région.

Il a, par ailleurs, indiqué que son pays demeure préoccupé par la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l’Algérie, appelant à l’enregistrement et au recensement des populations qui s’y trouvent comme le recommandent le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), les dispositions pertinentes du droit international humanitaire et des résolutions du Conseil de sécurité y compris la résolution 2703.

Et de conclure en appelant toutes les parties prenantes à faire preuve de réalisme, d'esprit de compromis et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique à ce différend autour du Sahara marocain, tel que recommandé par le Conseil de sécurité.
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