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Nouvelle grève prévue mercredi et jeudi dans le secteur de la santé

Le secteur de la santé est de nouveau sur le gril. Une nouvelle grève est annoncée pour ce mercredi et jeudi dans les établissements de santé publique, à l’exception des urgences et des services de réanimation et des soins intensifs. Cette grève, organisée à l’appel du Syndicat national de la santé publique, affilié à la FDT, et du Syndicat national de la santé relevant de la CDT, vise à dénoncer le retard accusé dans la mise en œuvre des dispositions des deux accords ratifiés les 29 décembre et 26 janvier.

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Un nouveau débrayage national est annoncé dans le secteur de la santé pour ce mercredi et jeudi. Organisée à l’appel du Syndicat national de la santé publique (SNSP), affilié à la Fédération démocratique du travail (FDT), et le Syndicat national de la santé relevant de la Confédération démocratique du travail (CDT), cette nouvelle grève sera observée au niveau des différents établissements de santé publique, à l’exception des services des urgences et des services de soin intensifs et de réanimation. Ce nouvel arrêt du travail intervient quelques jours seulement après une première grève préventive organisée les 20 et 21 mars dernier.



À l’origine de ce nouveau mouvement de protestation, les deux syndicats pointent du doigt le retard accusé par le gouvernement dans la mise en œuvre des dispositions des accords signés avec les différentes formations syndicales et l’absence d’une interaction favorable avec les revendications des différentes catégories des professionnels de la santé.

«Le syndicat national de la santé s’indigne des positions mitigées du gouvernement vis-à vis des attentes et des revendications des professionnels de la santé. En effet, d’une part, l’Exécutif table sur l’engagement des professionnels de la santé pour mettre en œuvre les grands chantiers relatifs à la réforme du système sanitaire et la mise en œuvre de la protection sociale et, d’autre part, il refuse de répondre à leurs revendications et d’œuvrer concrètement pour améliorer leur situation financière, professionnelle et sociale. Nous considérons que l’adoption d’une telle approche négative et ce silence suspicieux, surtout en cette conjoncture, ne fait que refléter l’existence de certains calculs politiques qui ne feront qu’accentuer le climat de tension et de rupture de confiance», note Mustapha Chenaoui, secrétaire général, dans un post publié mardi dernier sur sa page Facebook.

Pour sa part, le Syndicat national de la santé publique a fustigé dans son communiqué l’attitude du gouvernement qui tend à se soustraire aux engagements pris dans le cadre des deux accords ratifiés les 29 décembre et 26 janvier. Des accords qui avaient couronné, rappelle le syndicat, plusieurs mois de négociations intensives entre le ministère de la Santé et les centrales syndicales les plus représentatives.

La centrale syndicale a ainsi mis en garde contre la montée du climat de méfiance et de colère chez les professionnels de la santé qui se sentent de plus en plus marginalisés à cause de la non-satisfaction de leurs revendications légitimes. Les deux centrales syndicales appellent enfin tous les fonctionnaires de la santé à se mobiliser et à poursuivre leur mobilisation autour des revendications légitimes.
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