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Séisme du 18 octobre à Taroudant : les explications de Nacer Jabour

La secousse tellurique ressentie le soir du mercredi à Marrakech et à Casablanca a pris de panique les habitants qui ont toujours en mémoire le terrible séisme du 8 septembre dernier. L'épicentre de cette secousse a été enregistré à Taroudant et ressenti à Marrakech et Casablanca, notamment à Hay Rahma. Selon Nacer Jabour, Chef de division à l'Institut national de géophysique, cette nouvelle secousse signifie un réveil de l'activité sismique dans la région.

Le Réseau national de surveillance et d'alerte sismique du Maroc a enregistré, mercredi 18 octobre, une secousse tellurique à Taroudant. Cette secousse a été ressenti dans plusieurs régions marocaines, notamment à Marrakech et à Casablanca.

>>Lire aussi : Le séisme d’Al Haouz, le plus puissant jamais enregistré au Maroc

Enregistrée à 19h37, la secousse de Taroudant a atteint une magnitude de 4,3 sur l'échelle de Richter à une profondeur de 2 km. Cette secousse sismique a eu lieu dans la commune de Sidi Ouaaziz, relevant de la province de Taroudant. C'est ce qu'a expliqué Nacer Jabour, Chef de division à l'Institut national de géophysique (ING). Contacté par Le Matin, l'expert ajoute que ce séisme a été fortement ressenti dans la zone épicentrale alors que son impact a été plus léger à Casablanca. « Au quartier d’Errahma, les gens n'ont ressenti que les vibrations sismiques provenant de l'épicentre situé dans la province de Taroudant », a-t-il précisé.

Pour Nacer Jabour, ces secousses telluriques, bien que de magnitude modérée, sont des rappels de la persistance de l'activité sismique dans la région. Il a souligné que cet événement est une réplique moyenne qui indique aux habitants de la région que l’activité sismique continue même si elle est en diminution depuis le choc majeur du 8 septembre d'une magnitude de 7.

En effet, l'expert avait noté que les répliques du séisme du 8 septembre peuvent s'étaler sur une longue durée allant jusqu'à plusieurs mois avec une fréquence irrégulière mais, de manière générale, une puissance moindre. C'est ce qui explique ce regain de l'activité sismique dans la région.

Cette donne confirme donc les avis des sismologues au lendemain du puissant séisme d'Al Haouz. Ils sont désormais devant un changement de vision scientifique sur cette zone.
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