Le secteur des taxis à Rabat continue de faire face à de nombreux défis, notamment en raison des comportements inciviques observés chez certains chauffeurs. Pour y remédier, le ministère de l’Intérieur intensifie ses efforts en vue d’assainir ce secteur stratégique pour la mobilité urbaine. On apprend ainsi qu’entre 2023 et le début de l’année 2025, pas moins de 500 permis de confiance ont été retirés temporairement, tandis que 25 autres ont fait l’objet d’un retrait définitif. Ces mesures ont concerné aussi bien les chauffeurs de petits taxis que ceux des grands taxis. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, dans une réponse écrite à une question parlementaire posée par le groupe du Mouvement populaire à la Chambre des représentants. Selon le ministre, ces sanctions viennent en réaction à des pratiques contraires aux règles et normes de la profession.
Des sanctions progressives selon la gravité des infractions
Notons que les mesures disciplinaires appliquées à l’encontre des chauffeurs de taxis sont diverses et varient selon la nature et la gravité des infractions commises. Elles vont ainsi des simples amendes à la mise en fourrière des véhicules, sans oublier le retrait temporaire ou définitif du précieux permis de confiance, sachant que ces décisions sont prises après un examen minutieux de chaque cas par les autorités locales compétentes.
Par ailleurs et afin d’endiguer les abus persistants, des commissions régionales mixtes de contrôle sont mobilisées. Composées de représentants des services de transport, de la sécurité routière et des autorités locales, ces commissions sont chargées d’intensifier les contrôles sur le terrain. Leur objectif : lutter efficacement contre les comportements portant atteinte à l’image de la profession, dans le respect des textes réglementaires en vigueur. En parallèle, des commissions disciplinaires régionales étudient les plaintes des citoyens ainsi que les infractions relevées par les services de sécurité. Elles sont chargées de proposer les sanctions les plus appropriées à l’encontre des contrevenants.
Par ailleurs et afin d’endiguer les abus persistants, des commissions régionales mixtes de contrôle sont mobilisées. Composées de représentants des services de transport, de la sécurité routière et des autorités locales, ces commissions sont chargées d’intensifier les contrôles sur le terrain. Leur objectif : lutter efficacement contre les comportements portant atteinte à l’image de la profession, dans le respect des textes réglementaires en vigueur. En parallèle, des commissions disciplinaires régionales étudient les plaintes des citoyens ainsi que les infractions relevées par les services de sécurité. Elles sont chargées de proposer les sanctions les plus appropriées à l’encontre des contrevenants.
Un accès à la profession désormais mieux encadré
Par ailleurs, conscient que l’exercice de la profession de chauffeur de taxi reste strictement conditionné par l’obtention du permis de confiance, le ministère œuvre à ce que l’octroi de ce document fasse l’objet de critères rigoureux, incluant des formations obligatoires et des examens portant notamment sur la législation régissant le secteur. C’est dans ce sens d’ailleurs que le département de tutelle a lancé une généralisation progressive du permis de confiance biométrique. Un dispositif qui reste adossé à des centres de contrôle des taxis, déployés au niveau des préfectures et provinces, dans le but de permettre un suivi en temps réel de l’activité des chauffeurs et de faciliter l’application des sanctions à l’encontre des contrevenants.
Un encadrement réglementaire renforcé et un suivi de proximité
Dans ce contexte, les autorités préfectorales publient régulièrement des arrêtés définissant les conditions d’exploitation des taxis, les modalités d’exercice de la profession et les standards de qualité du service. Les services compétents assurent par ailleurs un suivi de terrain constant, veillant au respect des obligations professionnelles et des règles de déontologie. Un effort de sensibilisation est également mené auprès des représentants du secteur afin de les impliquer davantage dans la réussite des mesures de réforme. Enfin, toutes les décisions prises sont systématiquement relayées aux services de sécurité, aux autorités locales et aux autres parties prenantes afin de garantir une coordination optimale et renforcer la sécurité routière dans les espaces publics.