La Coordination nationale des syndicats représentatifs du secteur du transport par taxis au Maroc appelle à une réforme législative majeure pour encadrer ce secteur. Lors d'une conférence organisée à Casablanca, les syndicats représentant le secteur des taxis ont demandé également l’organisation d'un forum national réunissant toutes les parties concernées pour résoudre les problèmes liés à l’utilisation des applications de transport non régulées. Réitérant leur doléances relatives à l'aide financières à apporter au secteurs, les professionnels semblent allier fermeté et appel au dialogue pour arriver à une entente au service de l'amélioration des services aux citoyens et aux touristes.
Les intervenants ont unanimement dénoncé l’absence d’un cadre juridique clair pour le secteur, actuellement régi par le dahir de 1963, jugé obsolète face aux évolutions technologiques et économiques. Ils appellent le gouvernement, et plus particulièrement le ministère de l’Intérieur, à réviser ce texte afin de mieux encadrer l’activité des taxis et d’intégrer les nouvelles réalités du secteur.
Pour Mohamed Mchakhchakh, secrétaire national du Syndicat des taxis affilié à l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), cette rencontre vise à mettre en lumière une série de problématiques qui préoccupent les professionnels. "Depuis sa création en 2017, cette coordination a œuvré à l'ouverture d’un dialogue avec les institutions et ministères directement impliqués dans la gestion du secteur des taxis. Parmi les réalisations majeures de cette coordination figure l’accord conclu avec le ministère de l’Intérieur, après deux années de négociations, portant sur huit points clés visant à réformer le secteur. Ces points ont été traduits en circulaires", a expliqué le responsable. Il a cependant, souligné que la dernière circulaire, "la 750", inclut des dispositions jugées "injustes" par la coordination, car elles pourraient nuire à la stabilité des travailleurs et à la pérennité de leur activité. Ces dispositions concernent notamment le retrait ou l’annulation des licences de confiance des professionnels poursuivis ou ayant abandonné leur licence, une mesure qui, selon lui, pénalise un grand nombre de professionnels du secteur, menaçant leur avenir et leur subsistance.
Pour contrer cela, ils proposent le développement d’applications nationales sous la supervision de l’État, garantissant transparence et protection des données personnelles. Ces solutions technologiques, selon eux, doivent être conçues pour s’intégrer dans le cadre légal national et répondre aux besoins des professionnels et des usagers.
Les syndicats ont par ailleurs insistés sur l'urgence de mettre en place un plan de réforme global. Celui-ci devrait inclure une clarification des responsabilités des différentes parties prenantes, une mise à jour des lois, et l’introduction de la technologie dans le secteur. Une modernisation qui permettrait d’améliorer la qualité des services et de renforcer la compétitivité des taxis dans un contexte de mutation rapide.
Conscients des défis à venir du Maroc, comme l'organisation de la CAN 2025 et du Mondial 2030, les syndicats soulignent que cette réforme est essentielle pour moderniser le secteur et surtout pour préserver les emplois, améliorer les conditions de travail des chauffeurs, et adapter le secteur aux évolutions technologiques tout en répondant aux attentes croissantes des citoyens et des touristes. Des Assises nationales, selon eux, pourrait être un premier pas décisif vers une restructuration durable du secteur.
Un secteur en quête d’organisation
Les discussions, menées par une coordination de cinq syndicats, ont mis en lumière les nombreux défis auxquels fait face le secteur des taxis. Parmi les problèmes évoqués figurent le manque de cadre légal structurant, l’anarchie qui en découle, et les tensions croissantes dues à l’émergence des applications de transport non encadrées. Les représentants syndicaux ont souligné l’urgence de moderniser le secteur et de protéger les droits des professionnels tout en répondant aux attentes des usagers.Les intervenants ont unanimement dénoncé l’absence d’un cadre juridique clair pour le secteur, actuellement régi par le dahir de 1963, jugé obsolète face aux évolutions technologiques et économiques. Ils appellent le gouvernement, et plus particulièrement le ministère de l’Intérieur, à réviser ce texte afin de mieux encadrer l’activité des taxis et d’intégrer les nouvelles réalités du secteur.
Pour Mohamed Mchakhchakh, secrétaire national du Syndicat des taxis affilié à l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), cette rencontre vise à mettre en lumière une série de problématiques qui préoccupent les professionnels. "Depuis sa création en 2017, cette coordination a œuvré à l'ouverture d’un dialogue avec les institutions et ministères directement impliqués dans la gestion du secteur des taxis. Parmi les réalisations majeures de cette coordination figure l’accord conclu avec le ministère de l’Intérieur, après deux années de négociations, portant sur huit points clés visant à réformer le secteur. Ces points ont été traduits en circulaires", a expliqué le responsable. Il a cependant, souligné que la dernière circulaire, "la 750", inclut des dispositions jugées "injustes" par la coordination, car elles pourraient nuire à la stabilité des travailleurs et à la pérennité de leur activité. Ces dispositions concernent notamment le retrait ou l’annulation des licences de confiance des professionnels poursuivis ou ayant abandonné leur licence, une mesure qui, selon lui, pénalise un grand nombre de professionnels du secteur, menaçant leur avenir et leur subsistance.
Les applications de Véhicules de transport avec chauffeur toujours controversées
Le sujet des applications de transport a cristallisé les tensions. Les syndicats rejettent l’utilisation du terme "applications de transport" pour désigner ce qu’ils qualifient de "transport clandestin". Ils critiquent le manque de régulation des plateformes étrangères opérant au Maroc, évoquant des pratiques non conformes aux lois nationales et une concurrence déloyale qui met en péril les moyens de subsistance des chauffeurs de taxis.Pour contrer cela, ils proposent le développement d’applications nationales sous la supervision de l’État, garantissant transparence et protection des données personnelles. Ces solutions technologiques, selon eux, doivent être conçues pour s’intégrer dans le cadre légal national et répondre aux besoins des professionnels et des usagers.
Les syndicats ont par ailleurs insistés sur l'urgence de mettre en place un plan de réforme global. Celui-ci devrait inclure une clarification des responsabilités des différentes parties prenantes, une mise à jour des lois, et l’introduction de la technologie dans le secteur. Une modernisation qui permettrait d’améliorer la qualité des services et de renforcer la compétitivité des taxis dans un contexte de mutation rapide.
Conscients des défis à venir du Maroc, comme l'organisation de la CAN 2025 et du Mondial 2030, les syndicats soulignent que cette réforme est essentielle pour moderniser le secteur et surtout pour préserver les emplois, améliorer les conditions de travail des chauffeurs, et adapter le secteur aux évolutions technologiques tout en répondant aux attentes croissantes des citoyens et des touristes. Des Assises nationales, selon eux, pourrait être un premier pas décisif vers une restructuration durable du secteur.