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Terrorisme, alliances troubles et radicalisation : un rapport américain accable le polisario

Une enquête-choc publiée par un influent think tank américain  jette une lumière crue sur les sombres réalités du polisario et révèle ses connexions avérées avec des réseaux extrémistes. Ces révélations tirent la sonnette d’alarme sur les dangers que représente ce groupe séparatiste armé, non seulement pour la stabilité régionale, mais aussi pour la sécurité mondiale. 

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Le Center for the National Interest, l’un des think tanks les plus respectés à Washington en matière de politique étrangère, vient de publier un rapport dévastateur sur les activités du polisario. Les éléments qui y sont mis au jour dressent le portrait d’un mouvement séparatiste plongé dans des alliances idéologiques et opérationnelles avec des groupes terroristes actifs.

Au cœur du document : des appels téléphoniques interceptés entre Mustafa Muhammad Lemine Al-Kitab, ancien représentant du polisario en Syrie, et un agent du Hezbollah. Dans ces échanges, Al-Kitab ne se contente pas d’exprimer sa solidarité idéologique avec l’axe iranien de la résistance. Il va plus loin : il applaudit l’attaque du 7 octobre contre Israël, appelle à une coordination régionale d’attentats impliquant le Hamas, le Hezbollah, l’Iran, l’Algérie, et même le polisario. Il sollicite même une aide militaire pour organiser une attaque contre l’ambassade d’Israël au Maroc.



Ces révélations confirment les pires craintes : le polisario ne constitue plus seulement une menace pour la stabilité régionale, mais bien pour la sécurité mondiale. Ce n’est plus un simple mouvement séparatiste. C’est désormais un acteur impliqué dans une stratégie globale d’affaiblissement des États modérés de la région.

Le rapport souligne également la mutation idéologique du polisario. Autrefois façonné par le marxisme et soutenu par Cuba ou la Libye, il a basculé vers un radicalisme islamiste inquiétant. Les camps de Tindouf, sous son contrôle, sont devenus une base arrière pour les jihadistes du Sahel.

Des cas concrets viennent étayer cette thèse : l’ancien membre du polisario Adnan Abou al-Walid al-Sahraoui a fondé l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) avant d’être éliminé par les forces françaises. Des cellules terroristes comme Fath al-Andalus ou Khilafah sont également issues de ces camps. Un constat alarmant pour l’Europe comme pour les États-Unis, alors que la sécurité dans la région sahélo-saharienne reste fragile.

Une réalité politique qui s’impose

Alors que certains plaident encore pour une remise en question de la reconnaissance américaine du Sahara marocain, le rapport rappelle que revenir en arrière reviendrait à légitimer une entité déstabilisatrice. La "rasd", proclamée par le polisario et soutenue principalement par l’Algérie et l’Iran, n’incarne plus une cause d’autodétermination mais une plateforme pour les ennemis de la paix.



De plus en plus de pays prennent acte de cette réalité géopolitique : après les États-Unis, la France, Israël et récemment le Royaume-Uni ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara marocain. Même la Syrie, autrefois proche du polisario, vient de l’expulser de son territoire.

L’heure des comptes a sonné

Face à ces révélations accablantes, la communauté internationale ne peut plus fermer les yeux. Il est temps d’exiger transparence et responsabilité. Il est temps de déclarer le polisario comme groupe terroriste. Le silence ne ferait qu’encourager de futures alliances funestes. Les auteurs du rapport appellent ainsi à une prise de conscience urgente. Le temps de l’impunité est révolu, écrivent-ils. « Le polisario n’est plus un acteur local, mais un maillon actif d’un réseau idéologico-terroriste global... Pendant des années, le polisario a agi en toute impunité. Cela doit cesser." alerte le rapport.
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