Le tunnel entre le Maroc et l’Espagne semble aujourd’hui sortir du domaine des idées pour entrer dans celui du possible. Une étude de faisabilité commandée par les deux gouvernements a été récemment finalisée par la société allemande Herrenknecht, leader mondial dans la technologie de forage.
Les résultats sont clairs : le projet est réalisable sur le plan technique, malgré les difficultés géologiques, notamment au niveau de la crête de Camarinal, l’un des points les plus sensibles du détroit de Gibraltar. Ce retour positif ouvre la voie à une nouvelle phase : celle de la planification concrète, à commencer par la décision attendue avant l’été 2027 pour lancer la construction d’un tunnel exploratoire.
Les autorités des deux pays ont d’ailleurs multiplié les visites techniques, notamment en Norvège, où elles ont étudié de près le chantier du tunnel Rogfast, actuellement le plus profond et le plus long du monde.
L’ensemble du chantier devrait mobiliser un budget initial supérieur à 8,5 milliards d’euros, couvrant le tunnel exploratoire, les galeries définitives, les gares et les installations techniques. Une contribution partielle des fonds européens est envisagée, notamment via les mécanismes de relance post-Covid.
Symboliquement, les promoteurs du projet visent un démarrage physique vers 2030, en parallèle de l’organisation conjointe de la Coupe du monde de football 2030 par l’Espagne, le Maroc et le Portugal.
À terme, le projet pourrait faire de la péninsule Ibérique une plateforme d’échange clé entre les deux continents, renforçant la coopération régionale et les chaînes logistiques.
L’idée d’un tunnel sous le détroit remonte au XIXe siècle, mais c’est en 1979 qu’un premier accord formel est signé entre Rabat et Madrid. Depuis, plusieurs décennies d’études et de rapports se sont succédé, jusqu’à ce que le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez relance activement le projet en 2021, avec le soutien de l’Union européenne.
Aujourd’hui, avec la validation technique de l’étude allemande, le tunnel euro-africain se rapproche plus que jamais d’un horizon concret — celui du plus grand passage souterrain intercontinental de l’histoire moderne.
Les résultats sont clairs : le projet est réalisable sur le plan technique, malgré les difficultés géologiques, notamment au niveau de la crête de Camarinal, l’un des points les plus sensibles du détroit de Gibraltar. Ce retour positif ouvre la voie à une nouvelle phase : celle de la planification concrète, à commencer par la décision attendue avant l’été 2027 pour lancer la construction d’un tunnel exploratoire.
Les autorités des deux pays ont d’ailleurs multiplié les visites techniques, notamment en Norvège, où elles ont étudié de près le chantier du tunnel Rogfast, actuellement le plus profond et le plus long du monde.
Un chantier phasé sur une décennie, avec un premier tunnel d’ici 2027
Selon les premières estimations, la construction du tunnel exploratoire prendrait entre 6 et 9 ans, première étape avant l’exécution complète de l’infrastructure définitive. Le projet prévoit un tracé d’environ 40 km côté espagnol, avec une station terminale à Vejer de la Frontera, intégrée à la ligne ferroviaire Cádiz–Séville.L’ensemble du chantier devrait mobiliser un budget initial supérieur à 8,5 milliards d’euros, couvrant le tunnel exploratoire, les galeries définitives, les gares et les installations techniques. Une contribution partielle des fonds européens est envisagée, notamment via les mécanismes de relance post-Covid.
Symboliquement, les promoteurs du projet visent un démarrage physique vers 2030, en parallèle de l’organisation conjointe de la Coupe du monde de football 2030 par l’Espagne, le Maroc et le Portugal.
Un pont stratégique entre deux continents aux multiples enjeux
Bien au-delà de sa prouesse technique, le tunnel est envisagé comme un levier géostratégique majeur entre l’Europe et l’Afrique. Il servirait non seulement au transport de passagers et de marchandises, mais aussi à l’interconnexion des réseaux électriques et à la transmission de données via fibre optique.À terme, le projet pourrait faire de la péninsule Ibérique une plateforme d’échange clé entre les deux continents, renforçant la coopération régionale et les chaînes logistiques.
L’idée d’un tunnel sous le détroit remonte au XIXe siècle, mais c’est en 1979 qu’un premier accord formel est signé entre Rabat et Madrid. Depuis, plusieurs décennies d’études et de rapports se sont succédé, jusqu’à ce que le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez relance activement le projet en 2021, avec le soutien de l’Union européenne.
Aujourd’hui, avec la validation technique de l’étude allemande, le tunnel euro-africain se rapproche plus que jamais d’un horizon concret — celui du plus grand passage souterrain intercontinental de l’histoire moderne.
