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Une trentaine de journalistes africains invités par le département des Affaires étrangères indien pour une visite de familiarisation a pu mesurer l’ampleur et la diversité de l’écosystème scientifique et technologique indien. Cette tournée institutionnelle, à laquelle ont participé deux représentants marocains, dont un journaliste du «Matin», a offert un panorama complet des ambitions indiennes, de la géopolitique aux biotechnologies, en passant par la conquête spatiale et la résilience climatique.
Ainsi, du 12 au 19 juin, la délégation de journalistes africains a découvert l’écosystème scientifique et technologique indien à travers un parcours institutionnel soigneusement orchestré. De New Delhi à Bangalore, cette visite de familiarisation a révélé la diversité et l’ambition des capacités indiennes : géopolitique avec l’ORF, résilience climatique via la CDRI, conquête spatiale à l’ISRO, biotechnologies chez Biocon, sans oublier les échanges diplomatiques et industriels. Cette immersion a particulièrement mis en lumière les opportunités de coopération avec l’Afrique, le Maroc étant cité comme un partenaire stratégique privilégié dans plusieurs autres domaines.
Selon la responsable, une vingtaine d’entreprises indiennes opèrent actuellement au Maroc, notamment dans les domaines des engrais, des technologies de l’information, de l’industrie pharmaceutique et de l’automobile. Ce chiffre est appelé à croître rapidement, dans un contexte où l’Inde vise à doubler le volume des échanges bilatéraux avec le Maroc, estimés à 2,5 milliards de dollars. Plus encore, l’engagement de la CII ne se limite pas au commerce : il s’inscrit dans une logique de coopération technique et politique, selon une philosophie indienne fondée sur le respect mutuel et les bénéfices partagés.
La relation avec le Maroc y a été longuement abordée : Biocon est solidement implantée à Casablanca, où elle coordonne une partie de ses activités pour l’Afrique du Nord. Elle a noué plusieurs partenariats académiques et cliniques avec des institutions marocaines de premier plan, notamment le CHU Ibn Rochd de Casablanca, l’Université Hassan II, le CHU Hassan II de Fès, ou encore l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. Ensemble, ils ont mené des études cliniques destinées à évaluer l’efficacité et la rentabilité des traitements biosimilaires, en particulier pour les patients atteints de cancer.
Le groupe Biocon s’est également distingué par ses actions humanitaires dans plusieurs pays africains, avec la distribution gratuite de médicaments et des programmes de formation au diabète. Son ambition : faire du Maroc un hub régional pour le développement et la diffusion de traitements abordables vers le reste du continent.
Vidhan Soudha : entre patrimoine architectural et symbolisme démocratique
Toujours à Bangalore, la délégation a été reçue au Vidhan Soudha, siège du Parlement de l’État du Karnataka. Ce bâtiment imposant, érigé en 1956 dans un style néo-dravidien, incarne à la fois la grandeur de l’architecture traditionnelle du sud de l’Inde et l’affirmation du pouvoir démocratique dans l’Inde post-coloniale. Par sa monumentalité, ses colonnes de granite, son dôme central couronné de l’emblème de l’Inde, le Vidhan Soudha a offert aux visiteurs africains une immersion dans l’histoire politique et culturelle de l’Inde moderne.
Au-delà de l’esthétique, cette visite a permis d’évoquer le fonctionnement des institutions fédérées indiennes, l’importance des législatures régionales et le rôle qu’elles jouent dans la mise en œuvre des politiques de développement, y compris en matière de coopération internationale. Ce fut également l’occasion pour les journalistes marocains de comprendre les modèles institutionnels de ce pays anglophone.
À travers ces étapes, la visite a mis en lumière une Inde engagée dans un partenariat multidimensionnel avec l’Afrique, où le Maroc occupe une place de choix. Que ce soit par le biais du commerce, de la santé, de la recherche scientifique ou de l’ingénierie, les relations entre les deux pays se renforcent autour de valeurs communes : innovation, accessibilité, souveraineté technologique et développement durable. Cette dynamique illustre une volonté partagée de bâtir une coopération du XXIe siècle, fondée sur le dialogue des civilisations et la complémentarité des compétences.
Ainsi, du 12 au 19 juin, la délégation de journalistes africains a découvert l’écosystème scientifique et technologique indien à travers un parcours institutionnel soigneusement orchestré. De New Delhi à Bangalore, cette visite de familiarisation a révélé la diversité et l’ambition des capacités indiennes : géopolitique avec l’ORF, résilience climatique via la CDRI, conquête spatiale à l’ISRO, biotechnologies chez Biocon, sans oublier les échanges diplomatiques et industriels. Cette immersion a particulièrement mis en lumière les opportunités de coopération avec l’Afrique, le Maroc étant cité comme un partenaire stratégique privilégié dans plusieurs autres domaines.
La CII mise sur le Maroc comme axe stratégique de son expansion africaine
C’est dans ce contexte que, à New Delhi, la Confederation of Indian Industry (CII) a accueilli la délégation africaine pour une session d’échange centrée sur les partenariats commerciaux en Afrique. Fondée en 1895, cette institution patronale majeure joue un rôle clé dans l’élaboration de politiques économiques, en agissant comme passerelle entre les milieux industriels et les décideurs publics. Parul Bhardwaj, économiste principale de la CII, a souligné lors de cette rencontre l’importance croissante accordée au Maroc, qu’elle a décrit comme un «partenaire commercial de premier plan». Elle a révélé qu’une délégation indienne s’était récemment rendue dans le Royaume pour identifier des opportunités concrètes de coopération, et que plusieurs missions économiques indiennes étaient déjà planifiées dans les mois à venir.Selon la responsable, une vingtaine d’entreprises indiennes opèrent actuellement au Maroc, notamment dans les domaines des engrais, des technologies de l’information, de l’industrie pharmaceutique et de l’automobile. Ce chiffre est appelé à croître rapidement, dans un contexte où l’Inde vise à doubler le volume des échanges bilatéraux avec le Maroc, estimés à 2,5 milliards de dollars. Plus encore, l’engagement de la CII ne se limite pas au commerce : il s’inscrit dans une logique de coopération technique et politique, selon une philosophie indienne fondée sur le respect mutuel et les bénéfices partagés.
Biocon : une biopharma tournée vers l’Afrique... et fortement ancrée au Maroc
À Bangalore, capitale technologique de l’Inde, la visite du siège de Biocon Group, l’un des fleurons mondiaux de la biopharmaceutique, a permis aux journalistes de découvrir une entreprise engagée dans l’équité d’accès aux soins à l’échelle mondiale. À travers ses filiales Biocon Biologics et Syngene International, le groupe développe des médicaments biosimilaires innovants, des traitements contre le diabète, le cancer et les maladies auto-immunes, avec un modèle fondé sur l’accessibilité, la qualité et la production durable.La relation avec le Maroc y a été longuement abordée : Biocon est solidement implantée à Casablanca, où elle coordonne une partie de ses activités pour l’Afrique du Nord. Elle a noué plusieurs partenariats académiques et cliniques avec des institutions marocaines de premier plan, notamment le CHU Ibn Rochd de Casablanca, l’Université Hassan II, le CHU Hassan II de Fès, ou encore l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. Ensemble, ils ont mené des études cliniques destinées à évaluer l’efficacité et la rentabilité des traitements biosimilaires, en particulier pour les patients atteints de cancer.
Le groupe Biocon s’est également distingué par ses actions humanitaires dans plusieurs pays africains, avec la distribution gratuite de médicaments et des programmes de formation au diabète. Son ambition : faire du Maroc un hub régional pour le développement et la diffusion de traitements abordables vers le reste du continent.
Vidhan Soudha : entre patrimoine architectural et symbolisme démocratique
Toujours à Bangalore, la délégation a été reçue au Vidhan Soudha, siège du Parlement de l’État du Karnataka. Ce bâtiment imposant, érigé en 1956 dans un style néo-dravidien, incarne à la fois la grandeur de l’architecture traditionnelle du sud de l’Inde et l’affirmation du pouvoir démocratique dans l’Inde post-coloniale. Par sa monumentalité, ses colonnes de granite, son dôme central couronné de l’emblème de l’Inde, le Vidhan Soudha a offert aux visiteurs africains une immersion dans l’histoire politique et culturelle de l’Inde moderne.
Au-delà de l’esthétique, cette visite a permis d’évoquer le fonctionnement des institutions fédérées indiennes, l’importance des législatures régionales et le rôle qu’elles jouent dans la mise en œuvre des politiques de développement, y compris en matière de coopération internationale. Ce fut également l’occasion pour les journalistes marocains de comprendre les modèles institutionnels de ce pays anglophone.
RITES Ltd : l’ingénierie indienne en Afrique
Il faut également mentionner la visite de la société publique RITES Ltd, spécialisée dans le conseil en infrastructure de transport. Une visite qui a révélé, selon les explications du staff dirigeant, l’ampleur de la présence technique indienne en Afrique. Active dans 25 pays du continent, RITES a mené plus de 100 projets dans les domaines ferroviaires, routiers et aéroportuaires. L’entreprise a notamment modernisé le réseau ferroviaire du Ghana, supervisé des projets routiers en Ouganda, et participé à la construction d’aéroports en Afrique australe...Une vision intégrée de la coopération maroco-indienne
Cette semaine de découvertes a ainsi permis aux journalistes africains de mesurer l’ampleur des capacités indiennes et les multiples opportunités de partenariat, confirmant l’ambition de New Delhi de devenir un acteur incontournable du développement technologique et scientifique du continent africain.À travers ces étapes, la visite a mis en lumière une Inde engagée dans un partenariat multidimensionnel avec l’Afrique, où le Maroc occupe une place de choix. Que ce soit par le biais du commerce, de la santé, de la recherche scientifique ou de l’ingénierie, les relations entre les deux pays se renforcent autour de valeurs communes : innovation, accessibilité, souveraineté technologique et développement durable. Cette dynamique illustre une volonté partagée de bâtir une coopération du XXIe siècle, fondée sur le dialogue des civilisations et la complémentarité des compétences.
