Ces chutes de neige n’ont pas seulement redessiné les reliefs du Haut Atlas. Elles ont surtout agi comme un véritable bol d’oxygène pour l’économie locale, durement éprouvée par plusieurs saisons marquées par la rareté des précipitations. Restaurants, cafés, auberges et commerces de proximité ont rapidement retrouvé l’effervescence, portés par l’afflux de visiteurs et le regain d’intérêt pour la gastronomie et les activités de montagne.
Là où dominaient encore, quelques semaines plus tôt, les teintes ternes de la sécheresse, les montagnes ont revêtu leur “caftan blanc”, offrant un spectacle naturel saisissant. La station est redevenue un point de ralliement pour les amateurs d’ambiances hivernales, de glisse et de grands espaces.
À plus de 2.600 mètres d’altitude, la scène frôle parfois l’irréel : des enfants découvrant la neige pour la première fois, des skieurs aguerris défiant les pentes, et des touristes étrangers surpris de trouver, à quelques dizaines de kilomètres de Marrakech et de sa chaleur, ce “pôle Nord miniature” niché au cœur de l’Atlas.
Dans des déclarations recueillies par Assahra Al Maghribia, plusieurs professionnels du secteur confient que ces précipitations ont constitué un véritable soulagement, après des années de baisse de fréquentation. « Nous attendions ce moment avec impatience. Ici, la neige n’est pas seulement un phénomène naturel, c’est le moteur économique qui fait vivre des centaines de familles dans les villages environnants », témoigne Ibrahim, propriétaire d’un hébergement touristique, le sourire aux lèvres.
L’embellie ne s’est pas limitée aux hôtels. Elle a irrigué toute l’économie informelle de la montagne : muletiers transportant les visiteurs, vendeurs de tajines dont les effluves se mêlent à la brume, jeunes du village louant skis et luges pour compenser des mois de ralentissement. Une chaîne de solidarité économique s’est remise en marche, portée par ce que beaucoup appellent ici “l’or blanc”.
Ce regain d’activité n’efface toutefois pas les défis structurels auxquels la station reste confrontée. La gestion des embouteillages, récurrents lors des pics d’affluence, et la modernisation des infrastructures demeurent des enjeux majeurs. Les récentes chutes de neige ont ainsi ravivé le débat autour du projet de réhabilitation globale d’Oukaïmeden, doté d’un budget estimé à 230 millions de dirhams. Ce chantier vise à transformer la station en une destination touristique durable, attractive toute l’année, en améliorant la qualité des services, la capacité d’accueil et la diversification des activités, afin de réduire la dépendance à la saison hivernale.
Avec une épaisseur de neige dépassant 20 centimètres sur certains sommets, l’épisode n’a pas été un simple fait météorologique. Il s’est imposé comme une véritable aubaine pour le tourisme de la région Marrakech-Safi. Le week-end précédant, des milliers de véhicules ont convergé vers la station, provoquant des ralentissements parfois importants. Un « blocage » accepté avec le sourire, tant l’essentiel était ailleurs : la neige était enfin de retour.
Aujourd’hui, Oukaïmeden n’est plus seulement une station de ski. Elle s’impose comme un symbole de résilience et de beauté, capable de réenchanter le paysage touristique marocain. En se drapant de blanc, le Haut Atlas rappelle que, malgré les aléas climatiques, son cœur bat toujours au rythme de cet or fragile mais vital, qui continue de faire rêver, vivre et espérer.
Là où dominaient encore, quelques semaines plus tôt, les teintes ternes de la sécheresse, les montagnes ont revêtu leur “caftan blanc”, offrant un spectacle naturel saisissant. La station est redevenue un point de ralliement pour les amateurs d’ambiances hivernales, de glisse et de grands espaces.
À plus de 2.600 mètres d’altitude, la scène frôle parfois l’irréel : des enfants découvrant la neige pour la première fois, des skieurs aguerris défiant les pentes, et des touristes étrangers surpris de trouver, à quelques dizaines de kilomètres de Marrakech et de sa chaleur, ce “pôle Nord miniature” niché au cœur de l’Atlas.
Dans des déclarations recueillies par Assahra Al Maghribia, plusieurs professionnels du secteur confient que ces précipitations ont constitué un véritable soulagement, après des années de baisse de fréquentation. « Nous attendions ce moment avec impatience. Ici, la neige n’est pas seulement un phénomène naturel, c’est le moteur économique qui fait vivre des centaines de familles dans les villages environnants », témoigne Ibrahim, propriétaire d’un hébergement touristique, le sourire aux lèvres.
L’embellie ne s’est pas limitée aux hôtels. Elle a irrigué toute l’économie informelle de la montagne : muletiers transportant les visiteurs, vendeurs de tajines dont les effluves se mêlent à la brume, jeunes du village louant skis et luges pour compenser des mois de ralentissement. Une chaîne de solidarité économique s’est remise en marche, portée par ce que beaucoup appellent ici “l’or blanc”.
Ce regain d’activité n’efface toutefois pas les défis structurels auxquels la station reste confrontée. La gestion des embouteillages, récurrents lors des pics d’affluence, et la modernisation des infrastructures demeurent des enjeux majeurs. Les récentes chutes de neige ont ainsi ravivé le débat autour du projet de réhabilitation globale d’Oukaïmeden, doté d’un budget estimé à 230 millions de dirhams. Ce chantier vise à transformer la station en une destination touristique durable, attractive toute l’année, en améliorant la qualité des services, la capacité d’accueil et la diversification des activités, afin de réduire la dépendance à la saison hivernale.
Avec une épaisseur de neige dépassant 20 centimètres sur certains sommets, l’épisode n’a pas été un simple fait météorologique. Il s’est imposé comme une véritable aubaine pour le tourisme de la région Marrakech-Safi. Le week-end précédant, des milliers de véhicules ont convergé vers la station, provoquant des ralentissements parfois importants. Un « blocage » accepté avec le sourire, tant l’essentiel était ailleurs : la neige était enfin de retour.
Aujourd’hui, Oukaïmeden n’est plus seulement une station de ski. Elle s’impose comme un symbole de résilience et de beauté, capable de réenchanter le paysage touristique marocain. En se drapant de blanc, le Haut Atlas rappelle que, malgré les aléas climatiques, son cœur bat toujours au rythme de cet or fragile mais vital, qui continue de faire rêver, vivre et espérer.
