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Si la production globale accuse une légère baisse par rapport à la saison précédente, la qualité des olives et de l'huile s'annonce prometteuse grâce à l'impact bénéfique de ces pluies automnales, a indiqué le directeur provincial de l'agriculture à Taounate, Mouloud El Haoui.
Le responsables a souligné que la province de Taounate occupe une place stratégique dans le paysage oléicole marocain. Avec une superficie de 150.000 hectares dédiée à la culture de l'olivier, soit 15% de la superficie nationale et 83% des arbres fruitiers de la province, Taounate contribue significativement à la production nationale d'olives, estimée en moyenne à 200.000 tonnes par an.
Ce secteur dynamique, pourvoyeur d'emplois saisonniers, s'appuie sur un réseau de transformation diversifié, allant des unités traditionnelles aux installations modernes d'extraction d'huile et de production d'olives de table.
Les précipitations enregistrées en septembre et octobre, de l'ordre de 20 à 30 mm, sont intervenues à un moment crucial du cycle de développement de l'olivier, coïncidant avec le stade de maturation des fruits.
"Ces pluies ont permis d'humidifier les sols en profondeur après une longue période de sécheresse estivale, favorisant ainsi l'absorption de l'eau par les racines des oliviers", a expliqué M. El Haoui.
Cet apport hydrique a eu un impact direct sur la qualité des olives. "Les fruits ont pu se développer pleinement, atteignant une taille optimale et une teneur en huile satisfaisante", a précisé le directeur provincial, soulignant que "l'huile d'olive s'annonce cette année de grande qualité, avec une acidité réduite et des arômes plus intenses".
Malgré une production globale estimée à 160.000 tonnes d'olives, en légère baisse par rapport à la saison précédente, le rendement des oliveraies a été positivement impacté par les pluies automnales.
"L'amélioration de la qualité des olives et de leur teneur en huile a permis de compenser en partie la diminution du nombre de fruits", a souligné M. El Haoui.
Le directeur provincial a toutefois rappelé que la filière oléicole de Taounate est confrontée à des défis structurels qui limitent son plein potentiel. La fluctuation et la mauvaise répartition des pluies tout au long du cycle de croissance des oliviers, le manque d'entretien des sols, l'utilisation de techniques de récolte traditionnelles qui endommagent les arbres, le vieillissement des oliveraies et le manque d'organisations professionnelles dynamiques constituent autant de freins au développement du secteur.
Conscient de l'importance stratégique de l'oléiculture, le ministère de l'Agriculture a mis en place une série de programmes et de projets pour accompagner le développement du secteur, traduits par des résultats concrets et mesurables.
"Le programme du MCA, les projets d'agriculture solidaire du Plan Maroc Vert et de la stratégie Génération Green, ainsi que le soutien à l'investissement via le Fonds de Développement Agricole ont permis, entre autres, la plantation d'environ 35.000 hectares de nouvelles oliveraies, la construction et l'équipement de 3 unités de trituration d'olives d'une capacité de 80 tonnes par jour chacune, et la distribution d'équipements agricoles modernes aux organisations professionnelles du secteur", a détaillé M. El Haoui.
L'Etat encourage également l'investissement privé à travers des subventions et des incitations financières attractives. "Les incitations financières au secteur privé se manifeste notamment par la création de vergers d'oliviers homogènes subventionnée de 3500 à 5000 dirhams par hectare, en plus de la construction et l'équipement d'unités de trituration d'olives avec une subvention de 10%, plafonnée à 2 millions de dirhams", a précisé le directeur provincial.
Le responsable a aussi relevé que la direction provinciale de l'agriculture s'engage également à lutter contre la pollution liée à la trituration des olives, notamment en sensibilisant les propriétaires des unités de trituration aux risques des margines pour l'environnement, en menant des campagnes de contrôle et en favorisant la construction de bassins d'évaporation pour une gestion responsable de ces déchets.
Le responsables a souligné que la province de Taounate occupe une place stratégique dans le paysage oléicole marocain. Avec une superficie de 150.000 hectares dédiée à la culture de l'olivier, soit 15% de la superficie nationale et 83% des arbres fruitiers de la province, Taounate contribue significativement à la production nationale d'olives, estimée en moyenne à 200.000 tonnes par an.
Ce secteur dynamique, pourvoyeur d'emplois saisonniers, s'appuie sur un réseau de transformation diversifié, allant des unités traditionnelles aux installations modernes d'extraction d'huile et de production d'olives de table.
Les précipitations enregistrées en septembre et octobre, de l'ordre de 20 à 30 mm, sont intervenues à un moment crucial du cycle de développement de l'olivier, coïncidant avec le stade de maturation des fruits.
"Ces pluies ont permis d'humidifier les sols en profondeur après une longue période de sécheresse estivale, favorisant ainsi l'absorption de l'eau par les racines des oliviers", a expliqué M. El Haoui.
Cet apport hydrique a eu un impact direct sur la qualité des olives. "Les fruits ont pu se développer pleinement, atteignant une taille optimale et une teneur en huile satisfaisante", a précisé le directeur provincial, soulignant que "l'huile d'olive s'annonce cette année de grande qualité, avec une acidité réduite et des arômes plus intenses".
Malgré une production globale estimée à 160.000 tonnes d'olives, en légère baisse par rapport à la saison précédente, le rendement des oliveraies a été positivement impacté par les pluies automnales.
"L'amélioration de la qualité des olives et de leur teneur en huile a permis de compenser en partie la diminution du nombre de fruits", a souligné M. El Haoui.
Le directeur provincial a toutefois rappelé que la filière oléicole de Taounate est confrontée à des défis structurels qui limitent son plein potentiel. La fluctuation et la mauvaise répartition des pluies tout au long du cycle de croissance des oliviers, le manque d'entretien des sols, l'utilisation de techniques de récolte traditionnelles qui endommagent les arbres, le vieillissement des oliveraies et le manque d'organisations professionnelles dynamiques constituent autant de freins au développement du secteur.
Conscient de l'importance stratégique de l'oléiculture, le ministère de l'Agriculture a mis en place une série de programmes et de projets pour accompagner le développement du secteur, traduits par des résultats concrets et mesurables.
"Le programme du MCA, les projets d'agriculture solidaire du Plan Maroc Vert et de la stratégie Génération Green, ainsi que le soutien à l'investissement via le Fonds de Développement Agricole ont permis, entre autres, la plantation d'environ 35.000 hectares de nouvelles oliveraies, la construction et l'équipement de 3 unités de trituration d'olives d'une capacité de 80 tonnes par jour chacune, et la distribution d'équipements agricoles modernes aux organisations professionnelles du secteur", a détaillé M. El Haoui.
L'Etat encourage également l'investissement privé à travers des subventions et des incitations financières attractives. "Les incitations financières au secteur privé se manifeste notamment par la création de vergers d'oliviers homogènes subventionnée de 3500 à 5000 dirhams par hectare, en plus de la construction et l'équipement d'unités de trituration d'olives avec une subvention de 10%, plafonnée à 2 millions de dirhams", a précisé le directeur provincial.
Le responsable a aussi relevé que la direction provinciale de l'agriculture s'engage également à lutter contre la pollution liée à la trituration des olives, notamment en sensibilisant les propriétaires des unités de trituration aux risques des margines pour l'environnement, en menant des campagnes de contrôle et en favorisant la construction de bassins d'évaporation pour une gestion responsable de ces déchets.
